Le FONADH vient d’apprendre que Monsieur Moulaye Najim Ould Moulaye Zein, Directeur Général du journal « Points Chauds », a été convoqué le 22 avril 2008 par le Parquet mauritanien au sujet d’un chef d’inculpation datant de 2005.
En effet, il y a lieu de rappeler qu’en 2005, suite à une enquête publiée par son journal sur un scandale des films pornographiques qui seraient réalisés dans les locaux de la prison civile de Nouakchott, il a été inculpé pour "non information des autorités avant publication" de cette information. Par ce chef d’inculpation, les autorités judiciaires veulent réduire le journaliste au rôle d’auxiliaire de police contrairement à son rôle civique de serviteur de l’opinion publique et en violation des règles déontologiques.
Il est quand même surprenant qu’un journaliste qui a eu le courage et le mérite de révéler certaines pratiques condamnables qui se seraient déroulées dans une prison civile mauritanienne, puisse faire l’objet d’un tel genre de chef d’inculpation.
Paradoxalement, les auteurs et acteurs des films incriminés ne sont pas inquiétés outre mesure. Comme le dit l’adage maure « suivre la pierre jetée et ignorer le lanceur ».
En réalité, les autorités judiciaires visent par cette inculpation à décourager les journalistes à mener leur mission première à savoir: informer correctement les citoyens.
Le FONADH, attaché au droit fondamental de la liberté de la presse, préoccupé par cette situation d’abus manifeste de droit, apporte sa solidarité agissante à Monsieur Moulaye Najim Ould Moulaye Zein et exige la levée de cette inculpation.
Lance un appel à l’opinion nationale et internationale pour soutenir ce journaliste victime de l’arbitraire.
Le journaliste ne devant en aucun cas être un auxiliaire de la police
Nouakchott, le 02 mai 2008
Le Secrétariat Exécutif
Note: info source : FONADH
(M)
En effet, il y a lieu de rappeler qu’en 2005, suite à une enquête publiée par son journal sur un scandale des films pornographiques qui seraient réalisés dans les locaux de la prison civile de Nouakchott, il a été inculpé pour "non information des autorités avant publication" de cette information. Par ce chef d’inculpation, les autorités judiciaires veulent réduire le journaliste au rôle d’auxiliaire de police contrairement à son rôle civique de serviteur de l’opinion publique et en violation des règles déontologiques.
Il est quand même surprenant qu’un journaliste qui a eu le courage et le mérite de révéler certaines pratiques condamnables qui se seraient déroulées dans une prison civile mauritanienne, puisse faire l’objet d’un tel genre de chef d’inculpation.
Paradoxalement, les auteurs et acteurs des films incriminés ne sont pas inquiétés outre mesure. Comme le dit l’adage maure « suivre la pierre jetée et ignorer le lanceur ».
En réalité, les autorités judiciaires visent par cette inculpation à décourager les journalistes à mener leur mission première à savoir: informer correctement les citoyens.
Le FONADH, attaché au droit fondamental de la liberté de la presse, préoccupé par cette situation d’abus manifeste de droit, apporte sa solidarité agissante à Monsieur Moulaye Najim Ould Moulaye Zein et exige la levée de cette inculpation.
Lance un appel à l’opinion nationale et internationale pour soutenir ce journaliste victime de l’arbitraire.
Le journaliste ne devant en aucun cas être un auxiliaire de la police
Nouakchott, le 02 mai 2008
Le Secrétariat Exécutif
Note: info source : FONADH
(M)