Le Mouvement national des femmes pour la sauvegarde de la paix et de l’unité nationale a organisé le 31 mai à Bamako, une conférence qui a regroupé plus de mille femmes venues dire leur aversion pour la guerre en condamnant le conflit armé qui ébranle le nord du pays. De confessions religieuses et d’ethnies différentes, elles sont venues de diverses régions du pays et se réclament avant tout Maliennes. Mariam Maïga, fondatrice du mouvement qui a organisé la manifestation revendique un Mali uni et indivisible.
Femmes maliennes, catholiques ou musulmanes, femmes originaires du nord ou du sud du pays, c’est main dans la main, qu’elles se sont présentées au meeting de Bamako, dédié à la paix dans le nord.
Et pour que les armes se taisent là-bas dans la région de Kidal, les femmes maliennes insistent pour une solution négociée. « Je suis d’accord avec ce que le président ATT (Amadou Toumani Touré) a dit. On veut la paix vraiment, pas la guerre. Il faut négocier vraiment ».
Pour elles, comme pour d’autres femmes présentes à la réunion, l’accord d’Alger doit rester le seul cadre de discussions entre les belligérants.
« Il faut qu’on prenne tous les accords et les appliquer comme cela se doit », demande une manifestante. Elle reçoit le soutien de sa voisine qui renchérit : « Il faut appliquer d’abord les accords de Tamanrasset, et suite à celui-là, il y a eu un autre accord d’Alger. Nous pensons qu’avec ces deux accords, aujourd’hui, nous devons nous mettre à la table des négociations ; cela veut dire l’Etat aujourd’hui, avec nos frères qui ont déserté ».
Et pour que le climat se détende durablement, une délégation de femmes s’apprête à se rendre dans le nord, pour rencontrer à la fois, les forces loyalistes, et les groupes de rebelles touaregs armés.
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Source: RFI
(M) avomm
Femmes maliennes, catholiques ou musulmanes, femmes originaires du nord ou du sud du pays, c’est main dans la main, qu’elles se sont présentées au meeting de Bamako, dédié à la paix dans le nord.
Et pour que les armes se taisent là-bas dans la région de Kidal, les femmes maliennes insistent pour une solution négociée. « Je suis d’accord avec ce que le président ATT (Amadou Toumani Touré) a dit. On veut la paix vraiment, pas la guerre. Il faut négocier vraiment ».
Pour elles, comme pour d’autres femmes présentes à la réunion, l’accord d’Alger doit rester le seul cadre de discussions entre les belligérants.
« Il faut qu’on prenne tous les accords et les appliquer comme cela se doit », demande une manifestante. Elle reçoit le soutien de sa voisine qui renchérit : « Il faut appliquer d’abord les accords de Tamanrasset, et suite à celui-là, il y a eu un autre accord d’Alger. Nous pensons qu’avec ces deux accords, aujourd’hui, nous devons nous mettre à la table des négociations ; cela veut dire l’Etat aujourd’hui, avec nos frères qui ont déserté ».
Et pour que le climat se détende durablement, une délégation de femmes s’apprête à se rendre dans le nord, pour rencontrer à la fois, les forces loyalistes, et les groupes de rebelles touaregs armés.
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Source: RFI
(M) avomm