
Le large consensus autour de la question du retour et de la réinsertion des déportés mauritaniens au Sénégal et au Mali a présenté malheureusement les premiers signes de fissures avec la désignation de la direction de l’agence d’appui et d’insertion des déportés. En effet, cette agence sera le véritable levier des autorités et le principal interlocuteur des déportés dans les différentes phases d’identification, d’indemnisation et de réinsertion dans le tissu national.
Nous avions déjà suggéré dans nos colonnes l’utilisation de critères objectifs et psychologiques pour que la désignation de la direction de l’agence emporte l’adhésion de l’ensemble des acteurs de ce dossier.
D’ores et déjà, les premières réactions qui nous sont parvenues notamment des organisations représentatives des déportés, de certains partis politiques et même de responsables de l’administration se caractérisent par la perplexité pour certains et la colère sourde pour d’autres. Le doute commence manifestement à s’installer à la place de la grande confiance en la volonté du président Sidi de mener à terme le règlement de ce dossier qui est une épine dans la consolidation de l’unité nationale.
Les différents acteurs ne comprennent pas que soit porté à la tête de cette institution un responsable qu’ils classent parmi les personnes marquées par l’ancien système pour y avoir occupé d’importantes fonctions, pour avoir été très proche à certaines périodes de l’ancien président responsable des événements ayant conduit à la déportation de plusieurs milliers de nos compatriotes et enfin pour être peu reconnu pour ses qualité de gestion rigoureuses.
Les réactions officielles ne manqueront pas de tomber dans les jours à venir tant certains acteurs sont déroutés par la nature des premières mesures pratiques pour le règlement du dossier des déportés. Cependant, nous pouvons les résumer globalement à :
les acteurs continuent de croire que le président a la volonté d’aller jusqu’au bout du règlement du dossier dans l’esprit des conclusions des dernières assises nationales
les mesures d’application pour le règlement du dossier des déportés (la mise en place de la commission nationale d’orientation, de l’agence d’appui et d’insertion, de l’office national de l’état civil…) initialement aux mains du ministère de l’intérieur glissent peu à peu et sont entrain d’être récupérées par les tenants de l’ancien système dominé par des affairistes budgétivores d’un coté et des extrémistes qui ne veulent pas du règlement définitif et consensuel du dossier des déportés d’un autres coté
le refus de renouvellement de la vieille garde marquée par les échecs et le clientélisme ayant conduit le pays au bord du gouffre. Les nouvelles figurent assez professionnelles du camp de la majorité n’arrivent pas encore à se frayer une voie qui leur permette de rompre avec le système passé et d’aider à relever les défis actuels
Il est vrai que la démocratie suppose l’acceptation que le vainqueur des élections gouverne selon le programme qu’il a proposé. Mais cela ne veut pas dire que ceux qui ont été impliqués dans des échecs patents de gestion et d’errements politiques soient à nouveau mis aux commande quitte à ébranler à nouveau l’unité nationale comme si dans cette mouvance il y a pas d’autres compétences.
Dans l’environnement actuel très difficile marqué par la cherté de la vie, par l’éducation nationale qui cherche la meilleure voie pour un modèle concerté d’éducation pour nos enfants, par le secteur de la santé qui s’enfonce dans une crise aigue, par la politique agricole qui s’assèche faute de stratégie, par l’économie qui se désarticule à cause d’un absence de vision et enfin par un gouvernement plombé par certains ministères inactifs et qui chavire par manque de coordination et de perspectives claires.
Le sursaut est impératif devant les risques de déstabilisation réelle notamment dans la gestion du dossier des déportés qui si elle échoue va durablement ébranler la réconciliation intercommunautaire, le raffermissement de l’unité nationale et le développement économique et social de notre pays.
Source: Le Rénovateur Quotidien (Mauritanie)
Nous avions déjà suggéré dans nos colonnes l’utilisation de critères objectifs et psychologiques pour que la désignation de la direction de l’agence emporte l’adhésion de l’ensemble des acteurs de ce dossier.
D’ores et déjà, les premières réactions qui nous sont parvenues notamment des organisations représentatives des déportés, de certains partis politiques et même de responsables de l’administration se caractérisent par la perplexité pour certains et la colère sourde pour d’autres. Le doute commence manifestement à s’installer à la place de la grande confiance en la volonté du président Sidi de mener à terme le règlement de ce dossier qui est une épine dans la consolidation de l’unité nationale.
Les différents acteurs ne comprennent pas que soit porté à la tête de cette institution un responsable qu’ils classent parmi les personnes marquées par l’ancien système pour y avoir occupé d’importantes fonctions, pour avoir été très proche à certaines périodes de l’ancien président responsable des événements ayant conduit à la déportation de plusieurs milliers de nos compatriotes et enfin pour être peu reconnu pour ses qualité de gestion rigoureuses.
Les réactions officielles ne manqueront pas de tomber dans les jours à venir tant certains acteurs sont déroutés par la nature des premières mesures pratiques pour le règlement du dossier des déportés. Cependant, nous pouvons les résumer globalement à :
les acteurs continuent de croire que le président a la volonté d’aller jusqu’au bout du règlement du dossier dans l’esprit des conclusions des dernières assises nationales
les mesures d’application pour le règlement du dossier des déportés (la mise en place de la commission nationale d’orientation, de l’agence d’appui et d’insertion, de l’office national de l’état civil…) initialement aux mains du ministère de l’intérieur glissent peu à peu et sont entrain d’être récupérées par les tenants de l’ancien système dominé par des affairistes budgétivores d’un coté et des extrémistes qui ne veulent pas du règlement définitif et consensuel du dossier des déportés d’un autres coté
le refus de renouvellement de la vieille garde marquée par les échecs et le clientélisme ayant conduit le pays au bord du gouffre. Les nouvelles figurent assez professionnelles du camp de la majorité n’arrivent pas encore à se frayer une voie qui leur permette de rompre avec le système passé et d’aider à relever les défis actuels
Il est vrai que la démocratie suppose l’acceptation que le vainqueur des élections gouverne selon le programme qu’il a proposé. Mais cela ne veut pas dire que ceux qui ont été impliqués dans des échecs patents de gestion et d’errements politiques soient à nouveau mis aux commande quitte à ébranler à nouveau l’unité nationale comme si dans cette mouvance il y a pas d’autres compétences.
Dans l’environnement actuel très difficile marqué par la cherté de la vie, par l’éducation nationale qui cherche la meilleure voie pour un modèle concerté d’éducation pour nos enfants, par le secteur de la santé qui s’enfonce dans une crise aigue, par la politique agricole qui s’assèche faute de stratégie, par l’économie qui se désarticule à cause d’un absence de vision et enfin par un gouvernement plombé par certains ministères inactifs et qui chavire par manque de coordination et de perspectives claires.
Le sursaut est impératif devant les risques de déstabilisation réelle notamment dans la gestion du dossier des déportés qui si elle échoue va durablement ébranler la réconciliation intercommunautaire, le raffermissement de l’unité nationale et le développement économique et social de notre pays.
Source: Le Rénovateur Quotidien (Mauritanie)