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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Drogue/Cocaine : La Mauritanie sur le tracé de la route qui inonde l’Europe


Drogue/Cocaine : La Mauritanie sur le tracé de la route qui inonde l’Europe
Classée non comme pays de consommation mais de transition, la Mauritanie voit son statut s’élever à celui d’un véritable pont de la Cocaïne en direction du vieux continent. Le pays s’illustre de plus en plus comme un «paradis judiciaire» pour le trafic de drogue.

Jusqu’à récemment encore notre pays n’avait jamais connu de grandes affaires relatives à un trafic conséquent de substances psychotropes. Et surtout pas celui de Cocaïne. Mais depuis quelques années, les choses sont entrain de changer de manière vertigineuse. Au point que le pays est de plus en plus cité comme ressort important d’une plaque-tournante africaine de trafic de drogues dures.

Coup sur coup, les autorités ont intercepté (en mai et août 2007) deux importantes quantités de plus d’une tonne et demi de Cocaine. Ce n’est sûrement que la partie visible de l’iceberg.

Ce nouvel état de fait est expliqué aujourd’hui par le climat démocratique qui permet la révélation des trafics longtemps camouflés. Il est souvent question de complicité à un certain niveau. Mais, les nouvelles autorités politiques veulent montrer pattes blanches. Pourtant plusieurs personnes sont éclaboussées par le trafic de drogue dans notre pays mais la réaction du système judiciaire, incompétent ou tout simplement soudoyé, résonne comme une prime au statu quo ante.

Pour les européens, c’est clair, la Mauritanie fait aujourd’hui partie, qu’elle le veuille ou pas de cette route balisée de la Cocaïne, qui n’épargnent aucun pays européens notamment ceux de la Méditerranée.

La diversification des routes contribue ainsi à la floraison des circuits jusqu’à ces pays où la Cocaïne continue d’être consommée à grande échelle. Les consommateurs européens paieraient 50 euros le gramme de Cocaïne. Ils sont ainsi 7,4% d’italiens de moins de 34 ans à faire la liste des consommateurs réguliers de la Cocaïne contre 10% de la jeunesse britannique qui, malgré la chute de leur consommation des autres drogues, n’en demeurent pas moins des accros de la Cocaïne. Même si le prix de 50 euros n’est pas à la portée de tous les portefeuilles, les jeunes britanniques se permettent de l’utiliser au moins une fois par mois.

Pendant une longue période l’Europe dont les frontières maritimes sont mieux gardées que celles des Etats-Unis, la mafia a eu beaucoup de peine à infiltrer ce territoire. Certains pays européens n’hésitant pas à mettre en action des bâtiments de guerre pour contrer ce trafic.
C’est pourquoi pour contourner la vigilance européenne, la mafia a trouvé en Afrique, en raison des possibilités de corruption, des complicités locales et de la fragilité des services de sécurité, une terre promise pour réacheminer plus facilement ses cargaisons dangereuses en Europe. Depuis les frontières européennes semblent plus poreuses à cette activité qui rapporte également gros aux relais sur le vieux continent.

Selon les dernières investigations d’Interpol la drogue colombienne, embarquée au Vénézuela ou au Brésil, arrive à bord de cargos sur les hautes mers de l’Afrique Occidentale avant d’être dispatchées sur de petites embarcations dans le cadre de transbordements prévus. Et c’est comme cela qu’elle accosterait dans des pays comme le Sénégal, le Cap Vert, la Guinée Bissau ou encore la Mauritanie. Dans ces différents pays l’impossibilité pour le contrôle maritime de veiller au grain, les petites embarcations-relais n’ont pas trop de peine à rejoindre le rivage.

Il semble même que dans ces pays africains, la mafia aidée par ses acolytes locaux, utilisent des sociétés écrans pour mieux s’enraciner. Elle s’ingénue donc à trouver les meilleures parades pour détecter des failles dans le système de vigilance mis en place par l’Union Européenne qui est le marché qui rapporte le plus. L’influence des «narcoeuros» se fait sentir et la pègre se taille de plus en plus de places dans des pays comme l’Allemagne ou encore l’Espagne. Grâce à ses réseaux tentaculaires, elle parvient à contrôler une grande partie de la Cocaïne. Pour ses services, Interpol, estimerait à 400 millions d’euros par an la rente perçue par la mafia de la drogue.

JD


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Source: http://www.quotidien-nouakchott.com/
(M)
Lundi 19 Mai 2008 - 15:25
Lundi 19 Mai 2008 - 15:32
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