
PARIS, France, 28 février 2009
African Press Organization
Bernard Kouchner a reçu il y a quelques jours des représentants du front mauritaniens hostile au coup d’Etat qui eu lieu en août dernier.
(Quelle était la teneur des échanges entre le ministre et la délégation mauritanienne et quelle est la position de la France à l’issue de la réunion vendredi dernier du groupe de contact international sur la Mauritanie ? Comment se positionne la France par rapport à la candidature de militaires aux futures élections présidentielles ?)
-Il y a effectivement eu un entretien avec les représentants du président Abdallahi. Ils ont expliqué à Bernard Kouchner ce qu’était la perspective du président élu. Nous avons rappelé à cette délégation que nous adhérions aux conclusions de la réunion du 20 février du groupe de contact et que nous étions favorables à ce qu’il y ait une réunion sous l’égide de l’Union africaine, prochaine étape du processus. Par ailleurs, la Commission européenne doit fournir un rapport au Conseil Affaires générales et Relations extérieures.
Nous avons toujours dit que le cadre institutionnel devait être respecté. Il faut dans le même temps aboutir à une sortie de crise négociée.
C’est ce que recherche le groupe de contact en liaison avec les principaux acteurs mauritaniens.
(L’un des apports majeurs de cette réunion du groupe de contact c’est qu’il a reconnu l’existence de trois pôles politique en Mauritanie :
celui du président Abdallahi, le pôle du chef de l’opposition mauritanienne Ahmed Ould Dada, du rassemblement des forces démocratiques, et le pôle du général Aziz. Vous avez déjà reçu le représentant de M. Abdallahi, on m’a dit que le chef de l’opposition est actuellement à Paris. Est-ce que vous prévoyez de le voir et de discuter avec lui ?)
- Pourquoi pas. Je n’ai pas le sentiment qu’il y ait une demande d’audience avec le ministre.
SOURCE : France - Ministry of Foreign Affairs
African Press Organization
Bernard Kouchner a reçu il y a quelques jours des représentants du front mauritaniens hostile au coup d’Etat qui eu lieu en août dernier.
(Quelle était la teneur des échanges entre le ministre et la délégation mauritanienne et quelle est la position de la France à l’issue de la réunion vendredi dernier du groupe de contact international sur la Mauritanie ? Comment se positionne la France par rapport à la candidature de militaires aux futures élections présidentielles ?)
-Il y a effectivement eu un entretien avec les représentants du président Abdallahi. Ils ont expliqué à Bernard Kouchner ce qu’était la perspective du président élu. Nous avons rappelé à cette délégation que nous adhérions aux conclusions de la réunion du 20 février du groupe de contact et que nous étions favorables à ce qu’il y ait une réunion sous l’égide de l’Union africaine, prochaine étape du processus. Par ailleurs, la Commission européenne doit fournir un rapport au Conseil Affaires générales et Relations extérieures.
Nous avons toujours dit que le cadre institutionnel devait être respecté. Il faut dans le même temps aboutir à une sortie de crise négociée.
C’est ce que recherche le groupe de contact en liaison avec les principaux acteurs mauritaniens.
(L’un des apports majeurs de cette réunion du groupe de contact c’est qu’il a reconnu l’existence de trois pôles politique en Mauritanie :
celui du président Abdallahi, le pôle du chef de l’opposition mauritanienne Ahmed Ould Dada, du rassemblement des forces démocratiques, et le pôle du général Aziz. Vous avez déjà reçu le représentant de M. Abdallahi, on m’a dit que le chef de l’opposition est actuellement à Paris. Est-ce que vous prévoyez de le voir et de discuter avec lui ?)
- Pourquoi pas. Je n’ai pas le sentiment qu’il y ait une demande d’audience avec le ministre.
SOURCE : France - Ministry of Foreign Affairs