
Bruxelles, Belgique (PANA) - Les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne ont donné le feu vert pour l'ouverture des consultations politiques entre Bruxelles et Nouakchott, suite au coup d'Etat intervenu le 6 août dans ce pays, a-ton appris mardi de source officielle à Bruxelles.
Un communiqué remis mardi à la presse à Bruxelles, indique qu'une lettre sera adressée au Haut Conseil d'Etat de la République islamique de Mauritanie dans laquelle il est souligné, qu'en application de l'article 96 de l'Accord de Cotonou, le coup d'Etat qui a renversé le président Adbellahi, président démocratiquement élu en mars 2007, "constitue une violation grave et évidente des éléments essentiels de cet acord".
Le communiqué ajoute que l'Union européenne souhaite entamer "un dialogue constructif", permettant de préciser les intentions et propositions de sortie de crise et un retour à l'ordre constitutionnel.
En vertu de l'Accord de Cotonou, l'Union européenne peut suspendre entièrement ou partiellement la coopération avec un pays partenaire coupable des violation grave des principes démocratiques.
L'Union européenne a déjà adopté des mesures restrictives sur la coopération avec la Mauritanie, et la suite dépendra des consultations politiques qui se tiendront à Bruxelles à une date à convenir d'un commun accord, dans le bâtiment du Conseil des Etats membres.
En principe la délégation mauritanienne sera conduite par le nouveau Premier ministre nommé par la junte militaire, qui se trouve être l'ancien ambassadeur de la Mauritanie auprès des institutions européennes à Bruxelles.
Des ambassadeurs du groupe ACP (Afrique, Caraibes et Pacifique) en poste en Belgique seront conviés aux consultations.
Bruxelles - 16/09/2008
source:panapress
Un communiqué remis mardi à la presse à Bruxelles, indique qu'une lettre sera adressée au Haut Conseil d'Etat de la République islamique de Mauritanie dans laquelle il est souligné, qu'en application de l'article 96 de l'Accord de Cotonou, le coup d'Etat qui a renversé le président Adbellahi, président démocratiquement élu en mars 2007, "constitue une violation grave et évidente des éléments essentiels de cet acord".
Le communiqué ajoute que l'Union européenne souhaite entamer "un dialogue constructif", permettant de préciser les intentions et propositions de sortie de crise et un retour à l'ordre constitutionnel.
En vertu de l'Accord de Cotonou, l'Union européenne peut suspendre entièrement ou partiellement la coopération avec un pays partenaire coupable des violation grave des principes démocratiques.
L'Union européenne a déjà adopté des mesures restrictives sur la coopération avec la Mauritanie, et la suite dépendra des consultations politiques qui se tiendront à Bruxelles à une date à convenir d'un commun accord, dans le bâtiment du Conseil des Etats membres.
En principe la délégation mauritanienne sera conduite par le nouveau Premier ministre nommé par la junte militaire, qui se trouve être l'ancien ambassadeur de la Mauritanie auprès des institutions européennes à Bruxelles.
Des ambassadeurs du groupe ACP (Afrique, Caraibes et Pacifique) en poste en Belgique seront conviés aux consultations.
Bruxelles - 16/09/2008
source:panapress