
Les transporteurs interurbains en Mauritanie sont en grève et observent un sit-in devant le ministère des transports pour protester contre ce qu’ils appellent "le désordre que connaît ce secteur", a constaté APA samedi à Nouakchott, la capitale.
Au premier plan des revendications, la construction de gares routières équipés et des locaux alimentés en eau, électricité et services de sécurité.
Les protestataires s’élèvent contre le payement, disent-ils, d’une taxe quotidienne de 2000 ouguiyas (4.000 F CFA) et dénoncent le fait que celle-ci « ne profite pas au Trésor public.
« Cette taxe n’a pas non plus été investie dans des projets permettant de contribuer à l’amélioration de la situation du transport dans le pays », ont déploré les transporteurs qui ont stationné leurs véhicules (minibus et Pik Up tout terrain) devant le département de tutelle.
Ils accusent, en plus, la Commission nationale chargée du suivi de la réforme du secteur du transport routier, et plus particulièrement les fédérations de transport, de "ne servir finalement qu’une frange limitée des transporteurs".
Il existe en Mauritanie 9 Fédérations de transport dont un représentant de chacune siège au sein de la Commission nationale.
A la faveur de la libéralisation des transports, ce secteur a connu une ouverture démesurée permettant à toute personne de s’y adonner sans grand risque d’être inquiétée, ce qui a conduit à une anarchie caractérisée décrite par les transporteurs comme de la concurrence déloyale.
Selon une source proche des fédérations de transport, ce mouvement protestataire est motivé par le «mécontentement de certains transporteurs vis-à-vis des mesures organisationnelles exigeant de tous de détenir les documents leur permettant d’exercer cette activité".
Ceux qui manifestent devant le ministère ne souhaitent pas la mise en application de ces mesures car ils profitent de l’anarchie, a expliqué cette même source.
Source: APA
(M)
Au premier plan des revendications, la construction de gares routières équipés et des locaux alimentés en eau, électricité et services de sécurité.
Les protestataires s’élèvent contre le payement, disent-ils, d’une taxe quotidienne de 2000 ouguiyas (4.000 F CFA) et dénoncent le fait que celle-ci « ne profite pas au Trésor public.
« Cette taxe n’a pas non plus été investie dans des projets permettant de contribuer à l’amélioration de la situation du transport dans le pays », ont déploré les transporteurs qui ont stationné leurs véhicules (minibus et Pik Up tout terrain) devant le département de tutelle.
Ils accusent, en plus, la Commission nationale chargée du suivi de la réforme du secteur du transport routier, et plus particulièrement les fédérations de transport, de "ne servir finalement qu’une frange limitée des transporteurs".
Il existe en Mauritanie 9 Fédérations de transport dont un représentant de chacune siège au sein de la Commission nationale.
A la faveur de la libéralisation des transports, ce secteur a connu une ouverture démesurée permettant à toute personne de s’y adonner sans grand risque d’être inquiétée, ce qui a conduit à une anarchie caractérisée décrite par les transporteurs comme de la concurrence déloyale.
Selon une source proche des fédérations de transport, ce mouvement protestataire est motivé par le «mécontentement de certains transporteurs vis-à-vis des mesures organisationnelles exigeant de tous de détenir les documents leur permettant d’exercer cette activité".
Ceux qui manifestent devant le ministère ne souhaitent pas la mise en application de ces mesures car ils profitent de l’anarchie, a expliqué cette même source.
Source: APA
(M)