
Jeudi, 09 octobre, le groupe des parlementaires mauritaniens opposés au coup d’Etat du 06 août 2008, a organisé une conférence de presse à l’assemblée nationale. Objectif : «Attirer l’attention de l’opinion et de la presse nationales et internationales sur la violence de la répression dont été victimes ces derniers jours les partis politiques et les syndicats.»
«Après l’assignation des médias publics aux éloges en faveurs des putschistes, un autre pas a été franchi dans le sens de l’illégalité avec l’interdiction du droit à manifester.» A dit le sénateur, Soumaré Oumar. Il a ajouté que des parlementaires et des simples citoyens opposés au coup d’Etat ont subi des violences condamnées par l’Islam, les lois et les usages. Soumaré Oumar a mis en garde «les putschistes contre de telles attitudes.»
Eux, qui, selon lui, «parlent souvent de risques de guerre civile» Il a ajouté que les conséquences de ces actes de violence sont difficiles à maîtriser malgré la bonne volonté de ceux qui sont opposés au coup d’Etat.
«Les putschistes seront les seuls responsables car le peuple n’est pas prêt à renoncer à ses droits constitutionnels.» A ajouté Monsieur Soumaré.Les parlementaires opposés au coup d’Etat ont fait état de leur intention de réunir le maximum des preuves portant actes violence sur les citoyens pendant les manifestations et de saisir la justice nationale ou internationale.
Ils ont également demandé aux agents de sécurité «d’analyser les ordres qu’ils reçoivent avant de les exécuter.»A l’issue de leur conférence de presse, les parlementaires anti-putschistes ont rendu publique la déclaration suivante :
Déclaration:
Les putschistes ont conduit ces derniers jours une campagne de répression brutale à l’encontre des manifestants opposés au coup d’Etat et fidèles à la légalité constitutionnelle qui ont répondu à l’appel du Front national pour la défense de la démocratie (FNDD) et des principales centrales syndicales. Le Droit de manifester est consacré par la Constitution. La torture est universellement condamnée.
Au regard des informations précises faisant état de dizaines d’élus et de citoyens qui ont été l’objet de tortures violentes sur la place publique, le groupe des parlementaires pour la défense de la démocratie affirme solennellement :
-Sa ferme condamnation de l’interdiction de manifestation politique et la pratique de la violence contre les manifestants.
- Son engagement ferme pour que les auteurs d’actes de torture ne puissent échapper au droit national et international.
- Ses félicitations à l’endroit des élus, des chefs de partis et des centrales syndicales pour leur résistances face à la machine répressive et pour leur attachement à leurs droits constitutionnels.
- Réitère sa position maintes fois affirmée proclamant qu’il ne peut y avoir de solution à la crise actuelle qu’en mettant fin au coup d’Etat et en rétablissant le président élu, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi dans la plénitude de ses prérogatives constitutionnelle ;
Vive la Mauritanie libre et démocratique
Vive le Front pour la défense de la démocratie
Nouakchott le 09/10/2008
Les parlementaires
Khalilou Diagana pour Cridem
________________
Source: CRIDEM
(M) avomm
«Après l’assignation des médias publics aux éloges en faveurs des putschistes, un autre pas a été franchi dans le sens de l’illégalité avec l’interdiction du droit à manifester.» A dit le sénateur, Soumaré Oumar. Il a ajouté que des parlementaires et des simples citoyens opposés au coup d’Etat ont subi des violences condamnées par l’Islam, les lois et les usages. Soumaré Oumar a mis en garde «les putschistes contre de telles attitudes.»
Eux, qui, selon lui, «parlent souvent de risques de guerre civile» Il a ajouté que les conséquences de ces actes de violence sont difficiles à maîtriser malgré la bonne volonté de ceux qui sont opposés au coup d’Etat.
«Les putschistes seront les seuls responsables car le peuple n’est pas prêt à renoncer à ses droits constitutionnels.» A ajouté Monsieur Soumaré.Les parlementaires opposés au coup d’Etat ont fait état de leur intention de réunir le maximum des preuves portant actes violence sur les citoyens pendant les manifestations et de saisir la justice nationale ou internationale.
Ils ont également demandé aux agents de sécurité «d’analyser les ordres qu’ils reçoivent avant de les exécuter.»A l’issue de leur conférence de presse, les parlementaires anti-putschistes ont rendu publique la déclaration suivante :
Déclaration:
Les putschistes ont conduit ces derniers jours une campagne de répression brutale à l’encontre des manifestants opposés au coup d’Etat et fidèles à la légalité constitutionnelle qui ont répondu à l’appel du Front national pour la défense de la démocratie (FNDD) et des principales centrales syndicales. Le Droit de manifester est consacré par la Constitution. La torture est universellement condamnée.
Au regard des informations précises faisant état de dizaines d’élus et de citoyens qui ont été l’objet de tortures violentes sur la place publique, le groupe des parlementaires pour la défense de la démocratie affirme solennellement :
-Sa ferme condamnation de l’interdiction de manifestation politique et la pratique de la violence contre les manifestants.
- Son engagement ferme pour que les auteurs d’actes de torture ne puissent échapper au droit national et international.
- Ses félicitations à l’endroit des élus, des chefs de partis et des centrales syndicales pour leur résistances face à la machine répressive et pour leur attachement à leurs droits constitutionnels.
- Réitère sa position maintes fois affirmée proclamant qu’il ne peut y avoir de solution à la crise actuelle qu’en mettant fin au coup d’Etat et en rétablissant le président élu, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi dans la plénitude de ses prérogatives constitutionnelle ;
Vive la Mauritanie libre et démocratique
Vive le Front pour la défense de la démocratie
Nouakchott le 09/10/2008
Les parlementaires
Khalilou Diagana pour Cridem
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Source: CRIDEM
(M) avomm