
Nouakchott abrite toute la misère du pays. C’est connu, mais plus on se dirige dans sa périphérie plus on voit la misère que vit le peuple. Notre reporter s’est rendu cette semaine dans un quartier appelé Hay Salama dans lequel se trouve Lemgheity situé dans la moughatta de Dar Naim.
Ce quartier se situe aux environs de la prison de Dar Naim . Notre reporter qui s’est rendu dans cet endroit s’est dit frappé par l’extrême misère que vivent ses habitants. Ici ceux qui arrivent à trouver un job deviennent des gardiens de chantiers, des blanchisseurs, des vendeurs d’eau. Les femmes des domestiques dans les maisons, des vendeuses de cous cous . Ses habitants demeurent les grandes victimes de la misère. Frappés de plein fouet par la misère ils se cachent
Dans ce quartier il y a des enfants qui n’ont connu que la vie dans les bidonvilles ou les kebbas. Dans leurs taudis ils partagent tous la misère, la précarité, l’incertitude du pain du lendemain. Tous semblent être déçus, tellement ils croyaient à un changement de leur vie avec l’arrivée du Président des pauvres. Et tous pensent, maintenant, que tout est à refaire…
Ici les hommes quittent leurs demeures entre 5 h et 6 h du matin pour ne rentrer que tard dans la nuit. Ils sont tous des dockers, ouvriers, éboueurs, gardiens… d’autres font des thieb-thieb. Les femmes font des petits commerces.
Pourtant ils aiment la politique car ils croyaient au programme du président mais ils sont maintenant déçus. Lors des différents passages de l’UPR ils ont exposé leurs problèmes à ses représentants. Lors de sa discussion avec notre reporter un homme lui a déclaré « On attendait beaucoup de Mohamed Ould Abdel Aziz ; il a dit qu’il allait être le Président des pauvres. On l’a cru et beaucoup d’entre nous l’ont soutenu. Comme nous sommes pauvres, nous nous sommes dit qu’il était notre candidat. Et Président, on attend encore la réalisation de ses promesses. » avant d’ajouter : « Il n’y aura rien ; les promesses, on en a tellement entendu. Si c’était en période électorale ou toute autre manifestation politique, vous n’alliez pas avoir de la place et comme il y a rien en vue, on est laissés à nous-mêmes. Avec les implantations du parti d’AZIZ, notre quartier était remplis de belles voitures. On nous disait qu’en adhérant au parti on va l’aider à concrétiser ses promesses car il a besoin d’une forte masse pour crédibiliser ses actions. On y a cru et on a pris les cartes du parti. Mais nous attendons toujours ».
Pourtant ici les habitants ne sont pas des « gazreurs » ils ont des lots de terrains légalement attribués par l’état et ce depuis l’époque de Ould Taya d’autre sont venus récemment. Certains se plaignent du fait que les routes goudronnées et l’électricité arrivent jusqu’à 1 KM et s’arrêtent comme pour leur faite encore plus mal.
Pas d’eau, pas d’électricité, pas de soins pas de routes goudronnées ; les habitants de ce quartier se disent oubliés et certains d’entres eux disent commencer à douter de leur nationalité.
Source: le véridique
Ce quartier se situe aux environs de la prison de Dar Naim . Notre reporter qui s’est rendu dans cet endroit s’est dit frappé par l’extrême misère que vivent ses habitants. Ici ceux qui arrivent à trouver un job deviennent des gardiens de chantiers, des blanchisseurs, des vendeurs d’eau. Les femmes des domestiques dans les maisons, des vendeuses de cous cous . Ses habitants demeurent les grandes victimes de la misère. Frappés de plein fouet par la misère ils se cachent
Dans ce quartier il y a des enfants qui n’ont connu que la vie dans les bidonvilles ou les kebbas. Dans leurs taudis ils partagent tous la misère, la précarité, l’incertitude du pain du lendemain. Tous semblent être déçus, tellement ils croyaient à un changement de leur vie avec l’arrivée du Président des pauvres. Et tous pensent, maintenant, que tout est à refaire…
Ici les hommes quittent leurs demeures entre 5 h et 6 h du matin pour ne rentrer que tard dans la nuit. Ils sont tous des dockers, ouvriers, éboueurs, gardiens… d’autres font des thieb-thieb. Les femmes font des petits commerces.
Pourtant ils aiment la politique car ils croyaient au programme du président mais ils sont maintenant déçus. Lors des différents passages de l’UPR ils ont exposé leurs problèmes à ses représentants. Lors de sa discussion avec notre reporter un homme lui a déclaré « On attendait beaucoup de Mohamed Ould Abdel Aziz ; il a dit qu’il allait être le Président des pauvres. On l’a cru et beaucoup d’entre nous l’ont soutenu. Comme nous sommes pauvres, nous nous sommes dit qu’il était notre candidat. Et Président, on attend encore la réalisation de ses promesses. » avant d’ajouter : « Il n’y aura rien ; les promesses, on en a tellement entendu. Si c’était en période électorale ou toute autre manifestation politique, vous n’alliez pas avoir de la place et comme il y a rien en vue, on est laissés à nous-mêmes. Avec les implantations du parti d’AZIZ, notre quartier était remplis de belles voitures. On nous disait qu’en adhérant au parti on va l’aider à concrétiser ses promesses car il a besoin d’une forte masse pour crédibiliser ses actions. On y a cru et on a pris les cartes du parti. Mais nous attendons toujours ».
Pourtant ici les habitants ne sont pas des « gazreurs » ils ont des lots de terrains légalement attribués par l’état et ce depuis l’époque de Ould Taya d’autre sont venus récemment. Certains se plaignent du fait que les routes goudronnées et l’électricité arrivent jusqu’à 1 KM et s’arrêtent comme pour leur faite encore plus mal.
Pas d’eau, pas d’électricité, pas de soins pas de routes goudronnées ; les habitants de ce quartier se disent oubliés et certains d’entres eux disent commencer à douter de leur nationalité.
Source: le véridique