
Deux des trois assassins présumés de quatre touristes français tués le 24 décembre en Mauritanie, qui sont présentés par les autorités mauritaniennes comme proches d'Al-Qaïda, ont été arrêtés vendredi en Guinée-Bissau avec l'aide de policiers français.
"Les deux Mauritaniens que mes agents ont arrêtés ce (vendredi) matin s'appellent Mohamed (Ould Sidi) Chabarnou, alias Abou Mouslim ou Abou Soulema, et Sidi Ould Sidna alias Abou Jendel", a indiqué à l'AFP la directrice Lucinda Barboza Ahukarié, la directrice de la police judiciaire bissau-guinéenne.
"Tout semble indiquer" qu'ils sont liés au réseau Al-Qaïda, a-t-elle ajouté.
Ces deux personnes ont été présentées par les autorités mauritaniennes comme étant les assassins présumés des quatre Français et étant proches de la Branche d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Baqmi).
A Nouakchott, une source proche de l'enquête a confirmé l'information: "il s'agit de deux des trois tueurs des Français. Ils ont effectivement été arrêtés".
Après l'attaque contre les Français près d'Aleg, dans le sud de la Mauritanie, ils ont fui au Sénégal voisin, avant de passer en Gambie, petit pays anglophone enclavé dans le Sénégal.
"Il sont arrivés à Bissau mardi en provenance de Gambie", a précisé la directrice de la police judiciaire bissau-guinéenne. "Nous avions reçu des informations de nos collègues français qui nous ont aidés à les identifier", a-t-elle ajouté.
"Nos agents ont monté une opération vendredi à l'aube pour les cueillir dans leur hôtel", a-t-elle expliqué.
"Ils ont réussi à passer entre les mailles du filet de la police mauritanienne, puis traversé la frontière sénégalaise où ils étaient également recherchés. De toute façon, nous étions au courant et avions mis en alerte nos agents sur le terrain", a-t-elle poursuivi.
Selon elle, les deux assassins présumés ont été remis au parquet qui va lancé une procédure contre eux.
"La police a déjà bouclé le dossier qu'il a remis au ministère public. Il reste maintenant à savoir s'ils seront extradés ou non", a-t-elle déclaré.
Selon une source policière contactée à Bissau, la Mauritanie a demandé l'extradition des deux suspects. Une source gouvernementale bissau-guinéenne a pour sa part indiqué que l'ambassade de France à Bissau avait remis aux autorités bissau-guinéennes une demande d'extradiction des deux suspects.
La France s'appuie sur la convention internationale sur l'arrestation et l'extradition de terroristes, selon cette source. Contactée par l'AFP, l'ambassade s'est refusée à tout commentaire.
L'assassinat à la veille de Noël des touristes français, suivi de la mort de trois militaires mauritaniens lors d'une attaque trois jours plus tard dans le nord du pays avaient conduit les organisateurs du rallye Dakar-2008 à annuler l'épreuve.
Un message d'Al-Qaïda menaçant de frapper des Français en Mauritanie a également contribué à cette annulation historique.
Selon des sources proches des services secrets français, des interceptions d'écoutes de groupes de la mouvance d'Al-Qaïda en zone sahélienne ont révélé ces dernières semaines des projets d'attaques contre des Français dans les secteurs que devait emprunter le Dakar-2008 en Mauritanie.
Selon les services secrets français, Al-Qaïda au Maghreb compte quelque 500 hommes armés, dont 400 en Algérie et une centaine se déplaçant dans la zone sahélienne entre la Mauritanie, le Mali et le Niger.
Source: AFP
(M)
"Les deux Mauritaniens que mes agents ont arrêtés ce (vendredi) matin s'appellent Mohamed (Ould Sidi) Chabarnou, alias Abou Mouslim ou Abou Soulema, et Sidi Ould Sidna alias Abou Jendel", a indiqué à l'AFP la directrice Lucinda Barboza Ahukarié, la directrice de la police judiciaire bissau-guinéenne.
"Tout semble indiquer" qu'ils sont liés au réseau Al-Qaïda, a-t-elle ajouté.
Ces deux personnes ont été présentées par les autorités mauritaniennes comme étant les assassins présumés des quatre Français et étant proches de la Branche d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Baqmi).
A Nouakchott, une source proche de l'enquête a confirmé l'information: "il s'agit de deux des trois tueurs des Français. Ils ont effectivement été arrêtés".
Après l'attaque contre les Français près d'Aleg, dans le sud de la Mauritanie, ils ont fui au Sénégal voisin, avant de passer en Gambie, petit pays anglophone enclavé dans le Sénégal.
"Il sont arrivés à Bissau mardi en provenance de Gambie", a précisé la directrice de la police judiciaire bissau-guinéenne. "Nous avions reçu des informations de nos collègues français qui nous ont aidés à les identifier", a-t-elle ajouté.
"Nos agents ont monté une opération vendredi à l'aube pour les cueillir dans leur hôtel", a-t-elle expliqué.
"Ils ont réussi à passer entre les mailles du filet de la police mauritanienne, puis traversé la frontière sénégalaise où ils étaient également recherchés. De toute façon, nous étions au courant et avions mis en alerte nos agents sur le terrain", a-t-elle poursuivi.
Selon elle, les deux assassins présumés ont été remis au parquet qui va lancé une procédure contre eux.
"La police a déjà bouclé le dossier qu'il a remis au ministère public. Il reste maintenant à savoir s'ils seront extradés ou non", a-t-elle déclaré.
Selon une source policière contactée à Bissau, la Mauritanie a demandé l'extradition des deux suspects. Une source gouvernementale bissau-guinéenne a pour sa part indiqué que l'ambassade de France à Bissau avait remis aux autorités bissau-guinéennes une demande d'extradiction des deux suspects.
La France s'appuie sur la convention internationale sur l'arrestation et l'extradition de terroristes, selon cette source. Contactée par l'AFP, l'ambassade s'est refusée à tout commentaire.
L'assassinat à la veille de Noël des touristes français, suivi de la mort de trois militaires mauritaniens lors d'une attaque trois jours plus tard dans le nord du pays avaient conduit les organisateurs du rallye Dakar-2008 à annuler l'épreuve.
Un message d'Al-Qaïda menaçant de frapper des Français en Mauritanie a également contribué à cette annulation historique.
Selon des sources proches des services secrets français, des interceptions d'écoutes de groupes de la mouvance d'Al-Qaïda en zone sahélienne ont révélé ces dernières semaines des projets d'attaques contre des Français dans les secteurs que devait emprunter le Dakar-2008 en Mauritanie.
Selon les services secrets français, Al-Qaïda au Maghreb compte quelque 500 hommes armés, dont 400 en Algérie et une centaine se déplaçant dans la zone sahélienne entre la Mauritanie, le Mali et le Niger.
Source: AFP
(M)