
Mr Jean Ping, Président de la commission Exécutive de l'Union Africaine
Le Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l'Union Africaine a démarré sa session aujourd'hui à Addis-abeba sous la direction du président de la Commission exécutive, Jean Ping. Au menu de cette réunion les dossiers du Coup d'Etat en Mauritanie, la situation en République Démocratique du Congo et celle de la Somalie. En marge de cette rencontre, le Président Jean Ping, commentant la "libération" du Président de la République, déclare "Nous nous réjouissons de la libération du Président Abdallahi. C'est là une partie des promesses de Aziz mais ce n'est pas suffisant. Il reste encore plusieurs points en suspens qui doivent être résolus et notamment l'organisation d'un dialogue global".
En termes de "libération", le Président de la République a été réveillé, hier, à 5 heures du matin et amené de force par une escadre de militaires commandée par deux officiers de la Junte pour se voir jeté, comme un sac de pommes de terre, devant son domicile nouakchottois.
Il est clair que Ould Abdel Aziz voulait humilier celui que 53% des Mauritaniens avaient élu pour présider à leur destinée. Celui aussi dont la Communauté Internationale exige la libération et l'intégration dans ses fonctions constitutionnelles si on en juge des termes du communiqué d'Addis-Abeba.
Non seulement le Président a été humilié par le choix des conditions de libération mais cette libération n'est même pas totale; hier des émissaires de la Direction de la Sûreté étaient venus pour confisquer les passeports du Président et des membres de sa famille.
For-Mauritania
En termes de "libération", le Président de la République a été réveillé, hier, à 5 heures du matin et amené de force par une escadre de militaires commandée par deux officiers de la Junte pour se voir jeté, comme un sac de pommes de terre, devant son domicile nouakchottois.
Il est clair que Ould Abdel Aziz voulait humilier celui que 53% des Mauritaniens avaient élu pour présider à leur destinée. Celui aussi dont la Communauté Internationale exige la libération et l'intégration dans ses fonctions constitutionnelles si on en juge des termes du communiqué d'Addis-Abeba.
Non seulement le Président a été humilié par le choix des conditions de libération mais cette libération n'est même pas totale; hier des émissaires de la Direction de la Sûreté étaient venus pour confisquer les passeports du Président et des membres de sa famille.
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