
Le leader libyen Mouammar Kadhafi a qualifié mardi le projet de "l'Union pour la Méditerranée" (UPM), présenté par le président français Nicolas Sarkozy, comme un " affront" pour les pays de la rive sud de la Méditerranée.
"Ils nous prennent pour des idiots, nous n'appartenons pas à Bruxelles, s'ils veulent coopérer, il faut qu'ils passent par le Caire où se trouve le siège de la Ligue arabe et par Addis-Abeba, siège de l'Union africaine", a-t-il dit à l'ouverture du mini-sommet arabe consacré à la concertation sur le projet de l'UPM.
Les travaux de la concertation au sommet ont démarré, mardi après-midi à Tripoli, sous la présidence du colonel Kadhafi et avec la participation des présidents tunisien Zine El Abidine Ben Ali, algérien Abdelaziz Bouteflika, mauritanien Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi et Bachar El Assad et du Premier ministre marocain Abbas El Fassi.
Selon Kadhafi, l'UPM reprend des projets économiques qui ont déjà échoué dans le cadre du "processus de Barcelone" lancé en 1995 par l'UE avec les pays méditerranéen du sud.
"Ils nous jettent un hameçon pour nous entraîner dans de tels projets et ils viennent avec des offres économiques parce qu'ils nous considèrent comme des affamés, c'est un affront", a-t-il ajouté.
A travers ce mini-sommet, les dirigeants et chefs d'Etat souhaitent mettre au point une position commune au sujet du projet du UPM qui sera lancé officiellement le 13 juillet à Paris.
Les dirigeants débattront aussi du rôle que jouera Israël dans ce projet entériné en mars par les dirigeants de l'Union européenne.
Plusieurs pays de la rive sud du Méditerranée comme la Turquie, la Libye et la Syrie, l'Algérie ont exprimé des réticences pour le projet d'UPM qui aurait pour objectif d'améliorer notamment la coopération dans les domaines du commerce, de la sécurité et de l'immigration.
- XINHUA
"Ils nous prennent pour des idiots, nous n'appartenons pas à Bruxelles, s'ils veulent coopérer, il faut qu'ils passent par le Caire où se trouve le siège de la Ligue arabe et par Addis-Abeba, siège de l'Union africaine", a-t-il dit à l'ouverture du mini-sommet arabe consacré à la concertation sur le projet de l'UPM.
Les travaux de la concertation au sommet ont démarré, mardi après-midi à Tripoli, sous la présidence du colonel Kadhafi et avec la participation des présidents tunisien Zine El Abidine Ben Ali, algérien Abdelaziz Bouteflika, mauritanien Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi et Bachar El Assad et du Premier ministre marocain Abbas El Fassi.
Selon Kadhafi, l'UPM reprend des projets économiques qui ont déjà échoué dans le cadre du "processus de Barcelone" lancé en 1995 par l'UE avec les pays méditerranéen du sud.
"Ils nous jettent un hameçon pour nous entraîner dans de tels projets et ils viennent avec des offres économiques parce qu'ils nous considèrent comme des affamés, c'est un affront", a-t-il ajouté.
A travers ce mini-sommet, les dirigeants et chefs d'Etat souhaitent mettre au point une position commune au sujet du projet du UPM qui sera lancé officiellement le 13 juillet à Paris.
Les dirigeants débattront aussi du rôle que jouera Israël dans ce projet entériné en mars par les dirigeants de l'Union européenne.
Plusieurs pays de la rive sud du Méditerranée comme la Turquie, la Libye et la Syrie, l'Algérie ont exprimé des réticences pour le projet d'UPM qui aurait pour objectif d'améliorer notamment la coopération dans les domaines du commerce, de la sécurité et de l'immigration.
- XINHUA