
L’Alliance pour la Justice et la Démocratie / Mouvement pour la Rénovation (AJD/MR) a décidé de surseoir à sa participation à la marche décidée par certains partis pour protester contre le terrorisme.
Durant sa réunion du 5 janvier 2008, le Bureau Politique de l’AJD/MR n’a pas manqué de réitérer sa vive condamnation des actes lâches et barbares perpétrés le 24 décembre 2007 contre de paisibles touristes français et, le 27 décembre 2007, contre notre propre armée nationale.
Cependant, l’AJD/MR estime que la réaction du gouvernement face à ce danger qui s’installe désormais dans notre pays et qui tend à l’isoler du monde en menaçant gravement son économie et sa stabilité, ne devait pas se limiter à susciter une adhésion déjà acquise de la classe politique nationale dans la condamnation du terrorisme.
Devant la menace qui pèse et dont pourrait profiter certaines forces opposées à la réalisation de grands chantiers du Président de la République, à savoir le retour des déportés, le règlement du passif humanitaire, l’éradication de l’esclavage et bien d’autres non moins importants, la nécessité d’une union sacrée de la classe politique autour d’un programme de sauvetage de la République est plus que nécessaire.
Au lieu de se préoccuper à reconstituer un Parti Etat, le pouvoir se serait grandi en répondant à cette demande d’une gestion collective des affaires publiques formulée par l’opposition au lendemain de l’élection présidentielle. Demande maintes fois réitérée chaque fois que l’Etat était en difficulté, notamment à la suite de l’affaire de la drogue, des inondations de Tintane, de la hausse des prix, et maintenant le terrorisme.
En attendant, l’AJD/MR, après avoir condamné énergiquement dans une déclaration en date du 27 décembre 2007 ces crimes odieux dont les auteurs courent toujours, se réserve d’étudier avec ses partenaires de l’opposition les formes les plus appropriées pour faire face aux menaces de déstabilisation du pays.
Nouakchott le 07 janvier 2008
Le Bureau
Durant sa réunion du 5 janvier 2008, le Bureau Politique de l’AJD/MR n’a pas manqué de réitérer sa vive condamnation des actes lâches et barbares perpétrés le 24 décembre 2007 contre de paisibles touristes français et, le 27 décembre 2007, contre notre propre armée nationale.
Cependant, l’AJD/MR estime que la réaction du gouvernement face à ce danger qui s’installe désormais dans notre pays et qui tend à l’isoler du monde en menaçant gravement son économie et sa stabilité, ne devait pas se limiter à susciter une adhésion déjà acquise de la classe politique nationale dans la condamnation du terrorisme.
Devant la menace qui pèse et dont pourrait profiter certaines forces opposées à la réalisation de grands chantiers du Président de la République, à savoir le retour des déportés, le règlement du passif humanitaire, l’éradication de l’esclavage et bien d’autres non moins importants, la nécessité d’une union sacrée de la classe politique autour d’un programme de sauvetage de la République est plus que nécessaire.
Au lieu de se préoccuper à reconstituer un Parti Etat, le pouvoir se serait grandi en répondant à cette demande d’une gestion collective des affaires publiques formulée par l’opposition au lendemain de l’élection présidentielle. Demande maintes fois réitérée chaque fois que l’Etat était en difficulté, notamment à la suite de l’affaire de la drogue, des inondations de Tintane, de la hausse des prix, et maintenant le terrorisme.
En attendant, l’AJD/MR, après avoir condamné énergiquement dans une déclaration en date du 27 décembre 2007 ces crimes odieux dont les auteurs courent toujours, se réserve d’étudier avec ses partenaires de l’opposition les formes les plus appropriées pour faire face aux menaces de déstabilisation du pays.
Nouakchott le 07 janvier 2008
Le Bureau