
C’est aux alentours de 12H que le premier vice-président de l’Assemblée nationale, le député El Arby Ould Jedein a ouvert les travaux de la plénière consacrée à «l’examen de l’avenir politique du pays et à la feuille de route de la transition», dira-t-il, devant 56 députés et en présence d’un représentant du Gouvernement, en la personne du ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Mohamed Ould Mohamed Abderrahmane Ould Moine.
Ould Jedein devait également souligner aux députés présents l’importance des sujets en question et pour lesquels ils se doivent «de faire montre d’un sens élevé de la responsabilité et de l’analyse profonde car cette feuille de route concerne l’avenir de notre pays».
Après la lecture par le député d’Atar, Me Sidi Mohamed Ould Maham du rapport de la Commission de l’assemblée nationale qui était en charge de l’étude de la situation politique née du blocage des institutions ayant conduit au coup d’Etat du 6 août, un projet de recommandations sur la situation politique sera soumis aux députés. Il est préconisé dans ce document l’organisation des élections dans une période de 12 à 14 mois et la Commission y appelle à la constitution d’un gouvernement d’union nationale qui assurera cette transition et à l’ouverture d’un débat national avec tous les acteurs politiques, non sans oublier d’y inviter les partenaires de la Mauritanie pour le soutenir.
Le document invite tous les acteurs nationaux (partis politiques, organisations de défense des libertés et des droits de l’homme, syndicats, acteurs économiques, pouvoirs publics) à la pleine collaboration avec les parlementaires démocratiquement élus pour que ce dialogue nationale atteigne ses objectifs garantissant un retour rapide à une vie constitutionnelle normale.
Il convient de noter que plusieurs députés prendront la parole pour intervenir. Ainsi, El Ghassem Ould Bellali, député de Nouadhibou aura-t-il le loisir de tirer sur le FNDD dont il dira qu’il est mal placé pour donner des leçons, certains de ses dirigeants étant connus pour les détournements de l’argent public destiné à l’eau, à la santé, etc., d’autres dans la falsification des résultats des élections et tout dernièrement, ironisa-t-il, l’Etat a eu du mal à leur retirer les véhicules SG qu’ils ont continué à gardé après avoir été limogés.
Pourtant Ould Bellali aura des mots doux à l’endroit du RFd qu’il a qualifié de parti «respectable» mais n’oubliera pas de rappeler que les députés ne peuvent pas se mettre en obstruction contre des candidatures pour ouvrir la voie devant d’autres, dans une allusion aux candidature militaires dont il dira en substance: «ils ne nous ont pas dit qu’ils ne se présentent pas mais rien n’empêche celui d’entre eux qui démissionne d’être candidat».
Pour Saleh Ould Hanena, le président du parti HATEM, il s’agira d’abord pour le gouvernement actuel de combattre le gaspillage et la corruption, d’être proche du peuple et à son écoute et d’œuvrer à la réalisation d’infrastructures de base à même d’aider au développement du pays. La liberté et le développement ne sont pas incompatibles avec l’instauration de la démocratie, bien au contraire.
De son côté El Houssein Ould Ahmed El Hadi, député d’Aleg, ceux qui parlent aujourd’hui de la légitimité et défendent le pouvoir déchu sont ceux-là mêmes qui, hier, le soupçonnaient de gaspillage.
Quant à Me Sidi Mohamed Ould Maham, il appellera l’APP et «le président Messaoud», les partis Tewassoul et l’UFP à un dialogue national, en mettant de côté les divisions et les malentendus pour sortir le pays de la crise.
Enfin, le député Mohamed El Moctar Ould Zamel qui préside cette commission de l’assemblée nationale qui était en charge de l’étude de la situation politique née du blocage des institutions ayant conduit au coup d’Etat du 6 août, prendra la parole pour dire que les recommandations retenues ne sont pas définitives et que le document élaboré reste ouvert aux suggestions des autres députés des autres formations (ndlr : le FNDD s’il venait à changer d’avis).
__________
Source:ani
(M) avomm
Ould Jedein devait également souligner aux députés présents l’importance des sujets en question et pour lesquels ils se doivent «de faire montre d’un sens élevé de la responsabilité et de l’analyse profonde car cette feuille de route concerne l’avenir de notre pays».
Après la lecture par le député d’Atar, Me Sidi Mohamed Ould Maham du rapport de la Commission de l’assemblée nationale qui était en charge de l’étude de la situation politique née du blocage des institutions ayant conduit au coup d’Etat du 6 août, un projet de recommandations sur la situation politique sera soumis aux députés. Il est préconisé dans ce document l’organisation des élections dans une période de 12 à 14 mois et la Commission y appelle à la constitution d’un gouvernement d’union nationale qui assurera cette transition et à l’ouverture d’un débat national avec tous les acteurs politiques, non sans oublier d’y inviter les partenaires de la Mauritanie pour le soutenir.
Le document invite tous les acteurs nationaux (partis politiques, organisations de défense des libertés et des droits de l’homme, syndicats, acteurs économiques, pouvoirs publics) à la pleine collaboration avec les parlementaires démocratiquement élus pour que ce dialogue nationale atteigne ses objectifs garantissant un retour rapide à une vie constitutionnelle normale.
Il convient de noter que plusieurs députés prendront la parole pour intervenir. Ainsi, El Ghassem Ould Bellali, député de Nouadhibou aura-t-il le loisir de tirer sur le FNDD dont il dira qu’il est mal placé pour donner des leçons, certains de ses dirigeants étant connus pour les détournements de l’argent public destiné à l’eau, à la santé, etc., d’autres dans la falsification des résultats des élections et tout dernièrement, ironisa-t-il, l’Etat a eu du mal à leur retirer les véhicules SG qu’ils ont continué à gardé après avoir été limogés.
Pourtant Ould Bellali aura des mots doux à l’endroit du RFd qu’il a qualifié de parti «respectable» mais n’oubliera pas de rappeler que les députés ne peuvent pas se mettre en obstruction contre des candidatures pour ouvrir la voie devant d’autres, dans une allusion aux candidature militaires dont il dira en substance: «ils ne nous ont pas dit qu’ils ne se présentent pas mais rien n’empêche celui d’entre eux qui démissionne d’être candidat».
Pour Saleh Ould Hanena, le président du parti HATEM, il s’agira d’abord pour le gouvernement actuel de combattre le gaspillage et la corruption, d’être proche du peuple et à son écoute et d’œuvrer à la réalisation d’infrastructures de base à même d’aider au développement du pays. La liberté et le développement ne sont pas incompatibles avec l’instauration de la démocratie, bien au contraire.
De son côté El Houssein Ould Ahmed El Hadi, député d’Aleg, ceux qui parlent aujourd’hui de la légitimité et défendent le pouvoir déchu sont ceux-là mêmes qui, hier, le soupçonnaient de gaspillage.
Quant à Me Sidi Mohamed Ould Maham, il appellera l’APP et «le président Messaoud», les partis Tewassoul et l’UFP à un dialogue national, en mettant de côté les divisions et les malentendus pour sortir le pays de la crise.
Enfin, le député Mohamed El Moctar Ould Zamel qui préside cette commission de l’assemblée nationale qui était en charge de l’étude de la situation politique née du blocage des institutions ayant conduit au coup d’Etat du 6 août, prendra la parole pour dire que les recommandations retenues ne sont pas définitives et que le document élaboré reste ouvert aux suggestions des autres députés des autres formations (ndlr : le FNDD s’il venait à changer d’avis).
__________
Source:ani
(M) avomm