
Difficile pour l’heure de savoir ce que le parti concocte dans la discrétion. Toutefois, une chose est certaine : le principal parti de la majorité présidentielle se débat dans des contestations politiques inextricables, surtout depuis qu’il a investi ses candidats à la candidature aux élections sénatoriales qui viennent d’être reportées sine die par le ministère de l’intérieur et de la décentralisation de Mohamed Ould Boïlil. Il y a longtemps que le directoire provisoire de l’UPR est au banc des accusés.
Toutes les initiatives qui ont soutenu le tombeur de Sidi Ould Cheikh Abdallahi dans le « mouvement de la rectification » du HCE, ont fini par ronger leurs freins et faire dos rond à l’UPR en attendant d’y voir clair.
Les nombreux négro-africains de la vallée du fleuve qui militent dans le parti, ne manquent pas de reproches non plus à l’endroit du parti. « Nous pensions trouver une rupture avec le passé mais il n’en est rien. Plutôt c’est l’école du PRDS », dit un baron du régime qui a perdu ses repères.
A cela s’ajoute le courroux des femmes du parti, mécontente de voir leurs semblables débarqués des affaires étrangères et de la wilaya du Brakna sans que le pouvoir qu’elles soutiennent n’ait pensé nommer d’autres à leurs places. Mais le mécontentement ne s’arrête pas là.
Aujourd’hui, l’on assiste par-ci par-là à des limogeages ou nominations à tout vent pour raison de corruption et d’enrichissement illicite. Ce qui n’est pas sans tiquer des familles et des tribus. En tout cas à l’image du pays, l’UPR va mal pour son président s’en inquiète sans trop oser le dire au président de la république.
Or ce genre de situation survient généralement quand un pays traverse une période de perte de confiance des citoyens envers leurs dirigeants, ou d’approche de consultations électorales difficiles.
Moussa Diop
Source : Le Quotidien de Nouakchott
Toutes les initiatives qui ont soutenu le tombeur de Sidi Ould Cheikh Abdallahi dans le « mouvement de la rectification » du HCE, ont fini par ronger leurs freins et faire dos rond à l’UPR en attendant d’y voir clair.
Les nombreux négro-africains de la vallée du fleuve qui militent dans le parti, ne manquent pas de reproches non plus à l’endroit du parti. « Nous pensions trouver une rupture avec le passé mais il n’en est rien. Plutôt c’est l’école du PRDS », dit un baron du régime qui a perdu ses repères.
A cela s’ajoute le courroux des femmes du parti, mécontente de voir leurs semblables débarqués des affaires étrangères et de la wilaya du Brakna sans que le pouvoir qu’elles soutiennent n’ait pensé nommer d’autres à leurs places. Mais le mécontentement ne s’arrête pas là.
Aujourd’hui, l’on assiste par-ci par-là à des limogeages ou nominations à tout vent pour raison de corruption et d’enrichissement illicite. Ce qui n’est pas sans tiquer des familles et des tribus. En tout cas à l’image du pays, l’UPR va mal pour son président s’en inquiète sans trop oser le dire au président de la république.
Or ce genre de situation survient généralement quand un pays traverse une période de perte de confiance des citoyens envers leurs dirigeants, ou d’approche de consultations électorales difficiles.
Moussa Diop
Source : Le Quotidien de Nouakchott