
Ayant fait son mea culpa devant ses anciens amis, l'ancien Premier ministre M. Zeine Ould Zeidane n'est toujours pas arrivé au bout de ses peines dans sa tentative de revenir sur scène et de recoller les morceaux de l'alliance qui l'avait porté au zénith de la gloire politique et qu'il avait délaissée lors de son passage à la Primature. Chemin faisant, il aurait découvert qu'en plus de la réticence de ses anciens alliés, il devra aussi gérer les lendemains des relations conflictuelles qu'il avait tissées avec des milieux financiers du pays.
Il y a une semaine, M.Zeine Ould Zeidane avait reconnu devant ses anciens collaborateurs qu'il avait commis trois erreurs pendant son passage à la Primature. D'abord, en s'abstenant de désigner les siens à six fonctions ministérielles pour accepter le poste de Premier ministre pour sa propre personne dans un gouvernement de la majorité où il était tenu en minorité, puis en ayant participé à la marginalisation de son propre camp, à qui il n'offrit aucun cadre politique, ni les avantages d'une fonction dans la haute administration, ensuite en refusant de créer son propre parti politique à l'entame de la nouvelle ère démocratique. L'homme semblait jusque-là ignorer un autre grief qui l'aura pourtant handicapé.
Celui-ci aura a eu, sans nul doute, à produire ses effets dans sa chute : la guerre ouverte qu'il a livrée contre un pan important du milieu des affaires dont l'influence sur la vie économique et sociale du pays est manifeste. Ayant d'emblée provoqué ces milieux - notamment et surtout lors de son passage à la BCM- qui pourtant l'avaient soutenu pendant sa fulgurante carrière d'économiste privé et de haut fonctionnaire, M. Ould Zeidane devait inévitablement récolter les fruits de son travail que d'aucuns considéraient comme une " non reconnaissance de services rendus ".
Et c'est certainement ce faux pas qui a été préjudiciable à sa chute et qui constitue aujourd'hui, l'un des plus grands freins à la reconstitution à son retour sur scène. Autre écueil non moins important, les conséquences de la guerre (sans nom) qu'il a livrée, sinon aux Autorités de la Transition, au moins au gouvernement de Sidi Mohamed Ould Boubacar, particulièrement lorsqu'il soutenait que celui-ci lui avait remis le pouvoir avec des caisses de l'Etat vides
Au demeurant, les sentiments que Ould Zeidane nourrissait à l'égard de ces milieux d'hommes d'affaires, ont amené ceux-ci à se séparer de lui, voire l'ignorer. Au fil du temps, l'homme s'est fait isolé. Ses anciens amis l'abandonneront, ses soutiens financiers prendront leur distance par rapport et sa mouvance le quittera Il est resté presque seul pendant une année entière, ce qui était assez suffisant pour ses adversaires politiques pour en faire un parfait singleton. Aujourd'hui, c'est un fauve sans griffes qui se débat pour ameuter sa cour perdue. Y parviendra-t-il ? La question reste posée.
Tant que l'homme ne réussira pas à assainir définitivement ses relations avec ceux qui constituent son ancienne mouvance, " l'Initiative des cadres pour le changement démocratique et la mouvance -la force du changement- ", et tant qu'il n'a pas revu ses sentiments à l'égard de groupes financiers du pays, sa reconquête du pouvoir resterait un vœu pieu et vain. Interrogé sur la question, l'un de ses anciens soutiens, membre de l'Initiative des cadres, a soutenu " qu'il était plus facile à Zeine Ould Zeidane " de remuer le ciel que de faire bouger son ex-mouvance en sa faveur.
MOMS
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Source: l'authentique via AJD/MR
(M) avomm
Il y a une semaine, M.Zeine Ould Zeidane avait reconnu devant ses anciens collaborateurs qu'il avait commis trois erreurs pendant son passage à la Primature. D'abord, en s'abstenant de désigner les siens à six fonctions ministérielles pour accepter le poste de Premier ministre pour sa propre personne dans un gouvernement de la majorité où il était tenu en minorité, puis en ayant participé à la marginalisation de son propre camp, à qui il n'offrit aucun cadre politique, ni les avantages d'une fonction dans la haute administration, ensuite en refusant de créer son propre parti politique à l'entame de la nouvelle ère démocratique. L'homme semblait jusque-là ignorer un autre grief qui l'aura pourtant handicapé.
Celui-ci aura a eu, sans nul doute, à produire ses effets dans sa chute : la guerre ouverte qu'il a livrée contre un pan important du milieu des affaires dont l'influence sur la vie économique et sociale du pays est manifeste. Ayant d'emblée provoqué ces milieux - notamment et surtout lors de son passage à la BCM- qui pourtant l'avaient soutenu pendant sa fulgurante carrière d'économiste privé et de haut fonctionnaire, M. Ould Zeidane devait inévitablement récolter les fruits de son travail que d'aucuns considéraient comme une " non reconnaissance de services rendus ".
Et c'est certainement ce faux pas qui a été préjudiciable à sa chute et qui constitue aujourd'hui, l'un des plus grands freins à la reconstitution à son retour sur scène. Autre écueil non moins important, les conséquences de la guerre (sans nom) qu'il a livrée, sinon aux Autorités de la Transition, au moins au gouvernement de Sidi Mohamed Ould Boubacar, particulièrement lorsqu'il soutenait que celui-ci lui avait remis le pouvoir avec des caisses de l'Etat vides
Au demeurant, les sentiments que Ould Zeidane nourrissait à l'égard de ces milieux d'hommes d'affaires, ont amené ceux-ci à se séparer de lui, voire l'ignorer. Au fil du temps, l'homme s'est fait isolé. Ses anciens amis l'abandonneront, ses soutiens financiers prendront leur distance par rapport et sa mouvance le quittera Il est resté presque seul pendant une année entière, ce qui était assez suffisant pour ses adversaires politiques pour en faire un parfait singleton. Aujourd'hui, c'est un fauve sans griffes qui se débat pour ameuter sa cour perdue. Y parviendra-t-il ? La question reste posée.
Tant que l'homme ne réussira pas à assainir définitivement ses relations avec ceux qui constituent son ancienne mouvance, " l'Initiative des cadres pour le changement démocratique et la mouvance -la force du changement- ", et tant qu'il n'a pas revu ses sentiments à l'égard de groupes financiers du pays, sa reconquête du pouvoir resterait un vœu pieu et vain. Interrogé sur la question, l'un de ses anciens soutiens, membre de l'Initiative des cadres, a soutenu " qu'il était plus facile à Zeine Ould Zeidane " de remuer le ciel que de faire bouger son ex-mouvance en sa faveur.
MOMS
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Source: l'authentique via AJD/MR
(M) avomm