
Il y’a 30 ans, il était facile de s’autoproclamer leader ou de se définir politicien vertueux. Nos leaders d'antan qui sont certainement les précurseurs des faux leaders d'aujourd'hui (Souteneurs éternels de tous les régimes) avaient une très grande facilité à assumer une telle fonction usurpée notamment par leurs discours injustes souvent structurés autour de nos très fameuses et injustes normes féodales.....
Aujourd’hui, les contextes politiques ayant changé, les mauritaniens sont devenus plus ou moins conscients voire plus ou moins exigeants. Les mauritaniens sont capables de s’interpeller et d’interpeller les leaders politiques et les soi-disant intellectuels. Ils essaient de comprendre les contextes et d’agir en toute liberté même si il n’est toujours pas facile de le faire surtout dans un environnement politique ou le mensonge, le vol, les coups bas sont une des valeurs et une vertu de bon nombre d’entre nous.
C’est ce qui explique que nos vrais leaders sont dans une situation confortable. Ils sont vilipendés mais ils doivent résister et endurer les injustices parce qu’ils sont porteurs de projets de société qui, dans le long terme, bénéficieront à leurs adversaires et a leurs ennemis.
Avec peu de moyens humains et matériels, peu d’amis, nos vrais leaders auront une tâche immensément difficile. Bien entendu qu’il s’ajoute à tout cela la nature de notre société qui est, par essence, pourvoyeuse de préjuges, de jugements et de rumeurs toujours peu fondées. De surcroît la pauvreté, l’illettrisme et l’analphabétisme ne sont pas pour faciliter cette tâche visant la recherche d’un bien-être pour la majorité. En définitive toutes les violences perpétrées contre nos leaders (à travers des articles, des communiqués relayés par certains forums et à travers des conseils nationaux fantomatiques) ne sont pas nées ex-nihilo. Au contraire, ces violences ont des causes profondes à rechercher dans la société, dans la manière dont nous nous gouvernons et dans la façon dont le grand nombre perçoit les problèmes.
Mais, malgré toutes ces limites objectives, nous ne devons pas répondre aux appels mesquins et aux provocations cyniques d’une classe politique qui fait référence aux principes d’appartenance à la famille, à la région, à la caste et aux alliances conjugales comme la sine qua none de leur être….Nous ne devons pas répondre aux appels des voleurs de l’argent public qui, pour convaincre, exhibent leurs richesses monétaires et matérielles a travers des initiatives moribondes de soutien.
Nous ne devons répondre, pour mieux assumer nos responsabilités, qu’aux hommes vertueux qui se battent pour faire passer le message de la paix et des valeurs positives afin d’éradiquer les inégalités politiques, éducatives, culturelles, économiques que les régimes racistes ont implantées en Mauritanie. Oui, à ces Hommes et à ces femmes seulement, nous devons répondre…...Nous devons les soutenir et les accompagner tout en gardant dans à l’esprit (C’est même une norme de la vie) qu’ils ne sont que des Hommes qui peuvent commettre des erreurs; Ils ne sont pas infaillibles et donc ils sont pardonnables. Nous devons accorder à nos leaders le crédit et le pouvoir nécessaire à la réalisation des revendications qui doivent être inscrites en lettre d’or dans la conscience de chacun d’entre nous.
C’est un contrat moral entre des individus qui partagent les mêmes valeurs. En retour, nos leaders doivent se sentir engagés pour un mandat difficile mais faisable. Ils sont les porteurs d’un message pour l’intérêt supérieur de plusieurs générations présentes et à venir. Ils doivent aussi rendre compte avec responsabilité, non seulement pour leur propre intérêt, mais aussi et surtout pour l’intérêt de ceux qui placent en eux la confiance. Le métier de leader est difficile voire même ingrat mais des Hommes doivent nécessairement l’assumer. Mais il devient facile à assumer et à assurer dès l’instant que les structures fonctionnent sur des règles de discipline et d’éthique. Et l’un des meilleurs moyens d’assurer la discipline dans une société comme la notre (ou personne n’est encore prêt à ce genre d’exercice même les plus intellectuels parmi nous), c’est de se doter d’organisations avec des organes de suivi, d’évaluation et de contrôle, toutes choses pour sanctionner nos bilans et permettre un ancrage de telles pratiques positives. C’est le fameux management que nous avons tous appris mais que nous n’arrivons pas à appliquer.
S’il est vrai que depuis 1960, les régimes qui se sont succédé ont foulé aux pieds les principes élémentaires de la cohabitation, il est aussi vrai que les hommes politiques qui sont à la tâche n’ont pas été capables de gérer les contentieux à un niveau structurel. En effet, dans leurs manières de gérer les organisations, des choses n’ont pas fonctionné et des mécanismes ont été toujours ignorés pour prévenir des défaillances afin d’en atténuer les conséquences. Qu’on ne s’y trompe guère, chez-nous, les mêmes causes produisent les mêmes effets quelque soit le régime et les organisations en place. Si des hommes trahissent ou alors commettent ou des fautes graves ou alors agissent en contradiction avec l’idéal politique de toute une nation et/ou d’une communauté et que des sanctions ne suivent jamais, les contentieux resteront entiers et les difficultés structurelles se poseront toujours avec acuité.
Malheureusement, notre «éducation politique », nos manières d’analyser et de percevoir la politique et le fonctionnement de la société, nous poussent, dans notre écrasante majorité, à prendre toute «crise» comme une fatalité ou comme une sanction divine. Diantre ! Dieu à d’autres choses à faire que de sanctionner à tout vent ses «pauvres esclaves». On évoque souvent le mauvais sort qui aurait été largué sur nous. Et comme le mauvais sort est inodore et incolore, il est aux bancs des accusés de ceux qui sont incapables de prendre leur responsabilité et/ou incapables de rebondir comme le disait le Mawdo Mamadou DIA du Sénégal. Incapables de sursaut, nous devenons de simples objets manipulables et corvéables au gré des intérêts mesquins des plus piètres politiciens d’entre nous. Chemin faisant, nous cessons d’êtres de véritables acteurs de l’histoire pour tomber, hélas, dans ce statut de sujets (l’un des statuts les mieux partagés) donc d’individus qui refusent de prendre leurs responsabilités et qui subissent le destin…....
Se plaçant au dessus des courses frénétiques à la mangeoire, l’AJD/MR, en décidant d’aller aux ETATS GENERAUX DE LA DEMOCRATIE made in Mauritania, se démarque, avec éloquence et cohérence, du mensonge et des discours mielleux sur les grands principes démocratiques serinés par des Hommes devenus subitement des défenseurs de cette « fille convoitée » qu’est la DEMOCRATIE. Cet engagement politique de l'AJD/MR est aussi un pragmatisme politique d'un parti qui prend en charge ses responsabilités par rapport au chaos politique dans lequel nous pataugeons.
L’AJD/MR a structuré son action dans le sillage d’une vision politique globale cadrant avec les aspirations légitimes d’une population mauritanienne oubliée par nos entrepreneurs politiques depuis 1960 avec notamment une sédimentation accentuée d’inégalités et de discriminations. Maintenues dans la pauvreté, nos populations exigent de l’état l’éradication des inégalités érigées en système politique depuis notre accession à la « souveraineté internationale ». Le racisme, même s’il n’est pas inscrit noir sur blanc comme une pratique légale, demeure une réalité politique. L’esclavage y est pratiqué à grande échelle. Les violations des droits de l’Homme y ont atteint leur paroxysme avec mort d’Hommes et de femmes tous de race noire et tous originaires d’une seule région, Le Fouta Toro appelé autrefois le Niammandir en référence à sa biomasse, à sa grande dimension culturelle, économique et politique, richesse aujourd’hui malmenée et mise à rude épreuve par les régimes et ses «intellectuels stomacaux».
Du Guidimaxa jusqu’au Toro, en passant par les pays Guenar, Halaybes, Bossoya, Lao et le Hebiyya, des humiliations furent assenées aux populations noires. Les régimes se sont succédés et la question nationale est restée entièrement ignorée sans qu’aucun traitement institutionnel ni administratif n’eut été appliquée et ce malgré la bonne volonté et la générosité d’acteurs politiques de renom. Les régimes despotiques n’en ont cure. Ils ont sévi en torturant et en défiant les mauritaniens par des violations irréfragables des droits et par des pillages systématiques de l’argent public.
Cette situation hideuse, honteuse et indigne d’un Etat musulman, que montre la Mauritanie, doit être éradiquée et réglée définitivement sinon notre pays restera longtemps à la merci de violences de toutes sortes. Et c’est cette problématique qui explique toute l’imagination et la détermination de l’AJD/MR pour aller «au charbon», c’est-à-dire aux Etats Généraux de la Démocratie. Les décideurs de l’AJD/MR savent mieux que quiconque que l’arrivée de SIDOCA n’a absolument rien changé dans les calamités mauritaniennes qui ont pour noms : Racisme, Esclavage et Pillage des ressources.
L’insalubrité politique, économique et sociale est restée entière. Le magistère de SIDIOCA (Un homme que nous respectons) est plutôt marquée par une résurgence des symboles de la corruption et de la prévarication qui, de la présidence aux ministères en passant par la primature, occupaient des postes stratégiques, prêts qu’ils étaient, à bâcler et à saboter toute volonté de règlement de la cohabitation entre arabes et négro-africains. SIDIOCA nommera les symboles de la corruption alors que la plupart d’entre eux auraient dû être lancés en prison pour avoir été des acteurs, des facilitateurs et/ou des souteneurs de crimes de sang et de crimes économiques. Pire SIDOCA refusera à maintes reprises (surveillé qu’il était) de tendre la main aux opposants qui revendiquent la résolution de la QUESTION NATIONALE.
Aujourd’hui il est à craindre que cette histoire se répète avec le HCE. A eux de nous démentir !!!Il est du devoir du HCE de comprendre que si les Etats Généraux de la Démocratie (EGD) ne seront qu’un applaudimètre, comme le rappelait Ibrahima Mokhtar SARR, les opposants honnêtes et leurs soutiens leur opposeront, à juste raison, un NON soviétique pour l’intérêt supérieur du pays. En effet, en acceptant de participer aux EGD, l’AJD/MR ne donne pas un chèque en blanc au HCE et à ses souteneurs. Au contraire, l’AJD/MR se défendra vaillamment pour l’intérêt des noirs et des arabes pour qu’enfin cette question nationale trouve une réponse institutionnelle acceptable et applicable dans l’immédiat.
La postérité pourra alors mieux juger l’AJD/MR. Il est certain que l’histoire oubliera les grandes transhumances, les insultes gratuites et les trahisons pour ne retenir que les grandes prises de position politiques lucides dont le propre est de perpétuer la vertu de la persévérance, l’observance des valeurs de discipline, de morale et d’éthique, toutes choses sans lesquelles, aucun combat politique et économique n’est faisable.
Adama N'GAIDE dit Ibrahima
USA
Aujourd’hui, les contextes politiques ayant changé, les mauritaniens sont devenus plus ou moins conscients voire plus ou moins exigeants. Les mauritaniens sont capables de s’interpeller et d’interpeller les leaders politiques et les soi-disant intellectuels. Ils essaient de comprendre les contextes et d’agir en toute liberté même si il n’est toujours pas facile de le faire surtout dans un environnement politique ou le mensonge, le vol, les coups bas sont une des valeurs et une vertu de bon nombre d’entre nous.
C’est ce qui explique que nos vrais leaders sont dans une situation confortable. Ils sont vilipendés mais ils doivent résister et endurer les injustices parce qu’ils sont porteurs de projets de société qui, dans le long terme, bénéficieront à leurs adversaires et a leurs ennemis.
Avec peu de moyens humains et matériels, peu d’amis, nos vrais leaders auront une tâche immensément difficile. Bien entendu qu’il s’ajoute à tout cela la nature de notre société qui est, par essence, pourvoyeuse de préjuges, de jugements et de rumeurs toujours peu fondées. De surcroît la pauvreté, l’illettrisme et l’analphabétisme ne sont pas pour faciliter cette tâche visant la recherche d’un bien-être pour la majorité. En définitive toutes les violences perpétrées contre nos leaders (à travers des articles, des communiqués relayés par certains forums et à travers des conseils nationaux fantomatiques) ne sont pas nées ex-nihilo. Au contraire, ces violences ont des causes profondes à rechercher dans la société, dans la manière dont nous nous gouvernons et dans la façon dont le grand nombre perçoit les problèmes.
Mais, malgré toutes ces limites objectives, nous ne devons pas répondre aux appels mesquins et aux provocations cyniques d’une classe politique qui fait référence aux principes d’appartenance à la famille, à la région, à la caste et aux alliances conjugales comme la sine qua none de leur être….Nous ne devons pas répondre aux appels des voleurs de l’argent public qui, pour convaincre, exhibent leurs richesses monétaires et matérielles a travers des initiatives moribondes de soutien.
Nous ne devons répondre, pour mieux assumer nos responsabilités, qu’aux hommes vertueux qui se battent pour faire passer le message de la paix et des valeurs positives afin d’éradiquer les inégalités politiques, éducatives, culturelles, économiques que les régimes racistes ont implantées en Mauritanie. Oui, à ces Hommes et à ces femmes seulement, nous devons répondre…...Nous devons les soutenir et les accompagner tout en gardant dans à l’esprit (C’est même une norme de la vie) qu’ils ne sont que des Hommes qui peuvent commettre des erreurs; Ils ne sont pas infaillibles et donc ils sont pardonnables. Nous devons accorder à nos leaders le crédit et le pouvoir nécessaire à la réalisation des revendications qui doivent être inscrites en lettre d’or dans la conscience de chacun d’entre nous.
C’est un contrat moral entre des individus qui partagent les mêmes valeurs. En retour, nos leaders doivent se sentir engagés pour un mandat difficile mais faisable. Ils sont les porteurs d’un message pour l’intérêt supérieur de plusieurs générations présentes et à venir. Ils doivent aussi rendre compte avec responsabilité, non seulement pour leur propre intérêt, mais aussi et surtout pour l’intérêt de ceux qui placent en eux la confiance. Le métier de leader est difficile voire même ingrat mais des Hommes doivent nécessairement l’assumer. Mais il devient facile à assumer et à assurer dès l’instant que les structures fonctionnent sur des règles de discipline et d’éthique. Et l’un des meilleurs moyens d’assurer la discipline dans une société comme la notre (ou personne n’est encore prêt à ce genre d’exercice même les plus intellectuels parmi nous), c’est de se doter d’organisations avec des organes de suivi, d’évaluation et de contrôle, toutes choses pour sanctionner nos bilans et permettre un ancrage de telles pratiques positives. C’est le fameux management que nous avons tous appris mais que nous n’arrivons pas à appliquer.
S’il est vrai que depuis 1960, les régimes qui se sont succédé ont foulé aux pieds les principes élémentaires de la cohabitation, il est aussi vrai que les hommes politiques qui sont à la tâche n’ont pas été capables de gérer les contentieux à un niveau structurel. En effet, dans leurs manières de gérer les organisations, des choses n’ont pas fonctionné et des mécanismes ont été toujours ignorés pour prévenir des défaillances afin d’en atténuer les conséquences. Qu’on ne s’y trompe guère, chez-nous, les mêmes causes produisent les mêmes effets quelque soit le régime et les organisations en place. Si des hommes trahissent ou alors commettent ou des fautes graves ou alors agissent en contradiction avec l’idéal politique de toute une nation et/ou d’une communauté et que des sanctions ne suivent jamais, les contentieux resteront entiers et les difficultés structurelles se poseront toujours avec acuité.
Malheureusement, notre «éducation politique », nos manières d’analyser et de percevoir la politique et le fonctionnement de la société, nous poussent, dans notre écrasante majorité, à prendre toute «crise» comme une fatalité ou comme une sanction divine. Diantre ! Dieu à d’autres choses à faire que de sanctionner à tout vent ses «pauvres esclaves». On évoque souvent le mauvais sort qui aurait été largué sur nous. Et comme le mauvais sort est inodore et incolore, il est aux bancs des accusés de ceux qui sont incapables de prendre leur responsabilité et/ou incapables de rebondir comme le disait le Mawdo Mamadou DIA du Sénégal. Incapables de sursaut, nous devenons de simples objets manipulables et corvéables au gré des intérêts mesquins des plus piètres politiciens d’entre nous. Chemin faisant, nous cessons d’êtres de véritables acteurs de l’histoire pour tomber, hélas, dans ce statut de sujets (l’un des statuts les mieux partagés) donc d’individus qui refusent de prendre leurs responsabilités et qui subissent le destin…....
Se plaçant au dessus des courses frénétiques à la mangeoire, l’AJD/MR, en décidant d’aller aux ETATS GENERAUX DE LA DEMOCRATIE made in Mauritania, se démarque, avec éloquence et cohérence, du mensonge et des discours mielleux sur les grands principes démocratiques serinés par des Hommes devenus subitement des défenseurs de cette « fille convoitée » qu’est la DEMOCRATIE. Cet engagement politique de l'AJD/MR est aussi un pragmatisme politique d'un parti qui prend en charge ses responsabilités par rapport au chaos politique dans lequel nous pataugeons.
L’AJD/MR a structuré son action dans le sillage d’une vision politique globale cadrant avec les aspirations légitimes d’une population mauritanienne oubliée par nos entrepreneurs politiques depuis 1960 avec notamment une sédimentation accentuée d’inégalités et de discriminations. Maintenues dans la pauvreté, nos populations exigent de l’état l’éradication des inégalités érigées en système politique depuis notre accession à la « souveraineté internationale ». Le racisme, même s’il n’est pas inscrit noir sur blanc comme une pratique légale, demeure une réalité politique. L’esclavage y est pratiqué à grande échelle. Les violations des droits de l’Homme y ont atteint leur paroxysme avec mort d’Hommes et de femmes tous de race noire et tous originaires d’une seule région, Le Fouta Toro appelé autrefois le Niammandir en référence à sa biomasse, à sa grande dimension culturelle, économique et politique, richesse aujourd’hui malmenée et mise à rude épreuve par les régimes et ses «intellectuels stomacaux».
Du Guidimaxa jusqu’au Toro, en passant par les pays Guenar, Halaybes, Bossoya, Lao et le Hebiyya, des humiliations furent assenées aux populations noires. Les régimes se sont succédés et la question nationale est restée entièrement ignorée sans qu’aucun traitement institutionnel ni administratif n’eut été appliquée et ce malgré la bonne volonté et la générosité d’acteurs politiques de renom. Les régimes despotiques n’en ont cure. Ils ont sévi en torturant et en défiant les mauritaniens par des violations irréfragables des droits et par des pillages systématiques de l’argent public.
Cette situation hideuse, honteuse et indigne d’un Etat musulman, que montre la Mauritanie, doit être éradiquée et réglée définitivement sinon notre pays restera longtemps à la merci de violences de toutes sortes. Et c’est cette problématique qui explique toute l’imagination et la détermination de l’AJD/MR pour aller «au charbon», c’est-à-dire aux Etats Généraux de la Démocratie. Les décideurs de l’AJD/MR savent mieux que quiconque que l’arrivée de SIDOCA n’a absolument rien changé dans les calamités mauritaniennes qui ont pour noms : Racisme, Esclavage et Pillage des ressources.
L’insalubrité politique, économique et sociale est restée entière. Le magistère de SIDIOCA (Un homme que nous respectons) est plutôt marquée par une résurgence des symboles de la corruption et de la prévarication qui, de la présidence aux ministères en passant par la primature, occupaient des postes stratégiques, prêts qu’ils étaient, à bâcler et à saboter toute volonté de règlement de la cohabitation entre arabes et négro-africains. SIDIOCA nommera les symboles de la corruption alors que la plupart d’entre eux auraient dû être lancés en prison pour avoir été des acteurs, des facilitateurs et/ou des souteneurs de crimes de sang et de crimes économiques. Pire SIDOCA refusera à maintes reprises (surveillé qu’il était) de tendre la main aux opposants qui revendiquent la résolution de la QUESTION NATIONALE.
Aujourd’hui il est à craindre que cette histoire se répète avec le HCE. A eux de nous démentir !!!Il est du devoir du HCE de comprendre que si les Etats Généraux de la Démocratie (EGD) ne seront qu’un applaudimètre, comme le rappelait Ibrahima Mokhtar SARR, les opposants honnêtes et leurs soutiens leur opposeront, à juste raison, un NON soviétique pour l’intérêt supérieur du pays. En effet, en acceptant de participer aux EGD, l’AJD/MR ne donne pas un chèque en blanc au HCE et à ses souteneurs. Au contraire, l’AJD/MR se défendra vaillamment pour l’intérêt des noirs et des arabes pour qu’enfin cette question nationale trouve une réponse institutionnelle acceptable et applicable dans l’immédiat.
La postérité pourra alors mieux juger l’AJD/MR. Il est certain que l’histoire oubliera les grandes transhumances, les insultes gratuites et les trahisons pour ne retenir que les grandes prises de position politiques lucides dont le propre est de perpétuer la vertu de la persévérance, l’observance des valeurs de discipline, de morale et d’éthique, toutes choses sans lesquelles, aucun combat politique et économique n’est faisable.
Adama N'GAIDE dit Ibrahima
USA