
La brutalité
C’est elle qui fonde l’action de ce ... impulsif et sans aucune qualité militaire, sauf la rapidité dans la réaction et la propension à tirer le premier. Il a combattu le coup d’Etat de Salah Ould Hannenna avec une rare brutalité, faisant de nombreuses victimes y compris dans les civils, il a déposé Maaouya qui se préparait à le limoger dit-on, avec une brutalité potentielle qui a anesthésié toutes les autres unités de l’armée, il a séquestré le Président Sidi Ould Cheikh Abdallahi tout seul en s’appuyant sur le Basep et aujourd’hui il réprime les manifestations et les dirigeants du FNDD avec brutalité.
L’inconscience
Depuis qu’il est au-devant de la scène, cet homme manigance son accession au pouvoir avec une rare inconscience : la crise qu’il a fomentée contre le Président Sidi aurait pu, si le Président de la République n’était pas un homme pacifique, un politique conscient des risques rattachés à sa fonction et surtout un homme sage, tourner au drame. Imaginons par exemple que le Président, au lieu de tenter de trouver une solution convenable à la crise, aurait utilisé les mêmes armes que Ould Abdel Aziz : le mensonge, la fourberie, la trahison et la duplicité. Imaginons qu’il ait profité des 15 mois qu’il a passé au pouvoir à créer son propre réseau d’officiers et d’espions. Le pays serait entré, très vite, dans une situation de confrontation. Imaginons qu’il ait limogé Ould Abdel Aziz tout seul et gardé les autres officiers de commandement. Ould Abdel Aziz serait entré en rébellion tout seul et le pays serait entré dans une guerre civile. La même inconscience, Ould Abdel Aziz en fait montre dans la conduite de l’économie : on n’a pas besoin de l’Occident, clame-t-il, l’argent coule à flot, on va construire une route par-ci, une série d’hôpitaux par-là, on n’exporte plus notre poisson, on va le manger,… L’homme détruit l’économie du pays pour satisfaire un dessein bassement personnel : se donner pour le Chef de l’Etat providentiel aux yeux des mauritaniens. Elle se manifeste aussi au niveau du mépris qu’il affiche face aux menaces de sanctions brandies par la Communauté internationale et par la décision qu’il a prise d’ouvrir ce qu’il appelle « les dossiers de la mauvaise gestion ».
Il ne sait pas que ce boomerang lui tapera dans quelques jours sur la tempe. A travers le dossier de la drogue, celui du Basep ou celui des acquisitions immobilières qu’on lui prête depuis quelques années. Il ne sait pas que l’enquête sur Air Mauritanie, la CNAM, Le MAE et d’autres boîtes ou ministères jadis occupés par des opposants actuels au putsch ne peut pas être menée sans que lui-même ou ses proches et soutiens soient éclaboussés et sans que d’autres dossiers soient ouverts : La liquidation de l’UBD, la création et le lancement de Mauritania Aiways, le limogeage de Ould Abdi d’abord et de Ould Jeilani ensuite, les 100 millions de dollars versés par Woodside en 2006 dans le cadre du règlement du scandale Zeidane Ould Hmeida, la Douane, les impôts, le projet de valorisation du patrimoine, l’ADU, etc… Si ces dossiers sont ouverts et si chaque plainte ou accusation de simples citoyens occasionnaient une enquête judiciaire, qui serait épargné ? Et que deviendrait alors la Mauritanie ? Un champ de bataille opposant des lobbies et mafias pilleuses contre une autre mafia pilleuse qui cherche à instrumentaliser l’Etat !!!!
La vulgarité
Ne parlons même pas des propos tenus en confidence et rapportés par ceux qui les ont entendus sur le Président Sidi, sur certaines tribus, et sur certaines hautes personnalités y compris des diplomates. Parlons tout simplement de ce que tout le monde a pu entendre : Si Ould Waghf mange du riz avarié, nous le libérerons, le FNDD c’est cinq ou six personnes tous des « moufsidines » , « l’ancien » Président a cherché à corrompre des députés, « le coup d’Etat est une réaction » et autres vulgarités indignes d’un homme qui ambitionne de diriger un peuple.
La cleptomanie
Il y a, aujourd’hui, une grande entreprise de pillage du pays qui a commencé par la nomination aux postes juteux de parents ou d’hommes de main du général et qui se poursuit par les marchés douteux, les financements de missions coûteuses et d’autres opérations de ponction sur le budget de l’Etat, sous-tendues par la collecte criminelle du pactole nécessaire à une campagne électorale que le général limogé a commencé. Ce faisant, tout le monde se sucre, comme à l’accoutumée.
L’incohérence dans la vision et la démarche
Ould Abdel Aziz n’a aucune vision pour le pays et cela se comprend. Un gorille n’apprend qu’une seule chose : tirer et plus vite que les autres, sans se soucier de la victime, ni des suites de son acte. C’est comme ça qu’il gouverne notre pays. Il n’est donc pas étonnant que tous ses actes et paroles dénotent d’une incohérence notoire : Il prétend défendre et consacrer la démocratie et il se comporte en dictateur impitoyable, il accuse le Président Sidi de népotisme et de clientélisme et le voilà qui truffe l’administration de ses parents, distribue des postes sous forme de prébendes à ses parlementaires militarisés et autres soutiens, se défend de ‘viser’ une tribu et choisit ses prisonniers politiques à 98% dans la même tribu, limoge les cadres et hauts fonctionnaires d’une ou deux tribus par groupes entiers…, il prétend lutter contre la gabegie et autorise le pillage des maigres ressources du pays à ciel ouvert, il se targue de ne pas avoir besoin de la communauté internationale et dépense des centaines de millions en voyages de lobbyings auprès d’intermédiaires douteux sensés influencer la France ou les USA…, il affirme que les médias sont ouverts à tout le monde et les consacre exclusivement à ses propres louanges, il appelle au débat et emprisonne la seule personne qui a osé le critiquer à la télé… Que dire ?! L’incohérence faite homme.
L’incompétence, sauf à se maintenir
L’homme ne sait qu’une seul chose : garder son poste. C’est pourquoi il n’a jamais été limogé, ni « affecté » depuis qu’il a pris en main la sécurité présidentielle et c’est pourquoi, même aujourd’hui, il continue à commander le Basep. C’est pourquoi aussi il louvoyé avec Sidi Ould Cheikh Abdallahi jusqu’à la dernière minute, tant qu’il le maintenait à son poste et dès qu’il l’a limogé, il a pris le pouvoir. Il n’est même pas capable de manager son équipe. Le pays aujourd’hui va dans le mur. L’administration est paralysée et personne ne travaille. Personne ! Et lui, est incapable de réunir ses sbires et de leur dire « Au travail » !
Le mépris du peuple
Après avoir piétiné la volonté de tout un peuple, le général limogé a réduit ceux parmi les mauritaniens qui le soutiennent en piètres courtisans. Sa visite au Trarza en a donné la preuve ultime : ses salueurs se pressaient pour toucher sa fourche et lui ne daignait même pas les regarder, se contentant de l’image qu’il va faire diffuser à la télé, comme pour dire au peuple et au monde : « regardez les gens dont vous exigez le respect de la volonté. Ils ne sont que des applaudisseurs indignes et des salueurs courbés ».
L’homme qui nous gouverne aujourd’hui contre notre volonté est dangereux. Il faut que nous le sachions et il faut que le monde libre le sache. Et chaque jour qu’il passe à la tête de notre pays est un jour de perdu pour nous et pour le monde libre.
Sidi Bouna Ould Tah
www.ufpweb.org
C’est elle qui fonde l’action de ce ... impulsif et sans aucune qualité militaire, sauf la rapidité dans la réaction et la propension à tirer le premier. Il a combattu le coup d’Etat de Salah Ould Hannenna avec une rare brutalité, faisant de nombreuses victimes y compris dans les civils, il a déposé Maaouya qui se préparait à le limoger dit-on, avec une brutalité potentielle qui a anesthésié toutes les autres unités de l’armée, il a séquestré le Président Sidi Ould Cheikh Abdallahi tout seul en s’appuyant sur le Basep et aujourd’hui il réprime les manifestations et les dirigeants du FNDD avec brutalité.
L’inconscience
Depuis qu’il est au-devant de la scène, cet homme manigance son accession au pouvoir avec une rare inconscience : la crise qu’il a fomentée contre le Président Sidi aurait pu, si le Président de la République n’était pas un homme pacifique, un politique conscient des risques rattachés à sa fonction et surtout un homme sage, tourner au drame. Imaginons par exemple que le Président, au lieu de tenter de trouver une solution convenable à la crise, aurait utilisé les mêmes armes que Ould Abdel Aziz : le mensonge, la fourberie, la trahison et la duplicité. Imaginons qu’il ait profité des 15 mois qu’il a passé au pouvoir à créer son propre réseau d’officiers et d’espions. Le pays serait entré, très vite, dans une situation de confrontation. Imaginons qu’il ait limogé Ould Abdel Aziz tout seul et gardé les autres officiers de commandement. Ould Abdel Aziz serait entré en rébellion tout seul et le pays serait entré dans une guerre civile. La même inconscience, Ould Abdel Aziz en fait montre dans la conduite de l’économie : on n’a pas besoin de l’Occident, clame-t-il, l’argent coule à flot, on va construire une route par-ci, une série d’hôpitaux par-là, on n’exporte plus notre poisson, on va le manger,… L’homme détruit l’économie du pays pour satisfaire un dessein bassement personnel : se donner pour le Chef de l’Etat providentiel aux yeux des mauritaniens. Elle se manifeste aussi au niveau du mépris qu’il affiche face aux menaces de sanctions brandies par la Communauté internationale et par la décision qu’il a prise d’ouvrir ce qu’il appelle « les dossiers de la mauvaise gestion ».
Il ne sait pas que ce boomerang lui tapera dans quelques jours sur la tempe. A travers le dossier de la drogue, celui du Basep ou celui des acquisitions immobilières qu’on lui prête depuis quelques années. Il ne sait pas que l’enquête sur Air Mauritanie, la CNAM, Le MAE et d’autres boîtes ou ministères jadis occupés par des opposants actuels au putsch ne peut pas être menée sans que lui-même ou ses proches et soutiens soient éclaboussés et sans que d’autres dossiers soient ouverts : La liquidation de l’UBD, la création et le lancement de Mauritania Aiways, le limogeage de Ould Abdi d’abord et de Ould Jeilani ensuite, les 100 millions de dollars versés par Woodside en 2006 dans le cadre du règlement du scandale Zeidane Ould Hmeida, la Douane, les impôts, le projet de valorisation du patrimoine, l’ADU, etc… Si ces dossiers sont ouverts et si chaque plainte ou accusation de simples citoyens occasionnaient une enquête judiciaire, qui serait épargné ? Et que deviendrait alors la Mauritanie ? Un champ de bataille opposant des lobbies et mafias pilleuses contre une autre mafia pilleuse qui cherche à instrumentaliser l’Etat !!!!
La vulgarité
Ne parlons même pas des propos tenus en confidence et rapportés par ceux qui les ont entendus sur le Président Sidi, sur certaines tribus, et sur certaines hautes personnalités y compris des diplomates. Parlons tout simplement de ce que tout le monde a pu entendre : Si Ould Waghf mange du riz avarié, nous le libérerons, le FNDD c’est cinq ou six personnes tous des « moufsidines » , « l’ancien » Président a cherché à corrompre des députés, « le coup d’Etat est une réaction » et autres vulgarités indignes d’un homme qui ambitionne de diriger un peuple.
La cleptomanie
Il y a, aujourd’hui, une grande entreprise de pillage du pays qui a commencé par la nomination aux postes juteux de parents ou d’hommes de main du général et qui se poursuit par les marchés douteux, les financements de missions coûteuses et d’autres opérations de ponction sur le budget de l’Etat, sous-tendues par la collecte criminelle du pactole nécessaire à une campagne électorale que le général limogé a commencé. Ce faisant, tout le monde se sucre, comme à l’accoutumée.
L’incohérence dans la vision et la démarche
Ould Abdel Aziz n’a aucune vision pour le pays et cela se comprend. Un gorille n’apprend qu’une seule chose : tirer et plus vite que les autres, sans se soucier de la victime, ni des suites de son acte. C’est comme ça qu’il gouverne notre pays. Il n’est donc pas étonnant que tous ses actes et paroles dénotent d’une incohérence notoire : Il prétend défendre et consacrer la démocratie et il se comporte en dictateur impitoyable, il accuse le Président Sidi de népotisme et de clientélisme et le voilà qui truffe l’administration de ses parents, distribue des postes sous forme de prébendes à ses parlementaires militarisés et autres soutiens, se défend de ‘viser’ une tribu et choisit ses prisonniers politiques à 98% dans la même tribu, limoge les cadres et hauts fonctionnaires d’une ou deux tribus par groupes entiers…, il prétend lutter contre la gabegie et autorise le pillage des maigres ressources du pays à ciel ouvert, il se targue de ne pas avoir besoin de la communauté internationale et dépense des centaines de millions en voyages de lobbyings auprès d’intermédiaires douteux sensés influencer la France ou les USA…, il affirme que les médias sont ouverts à tout le monde et les consacre exclusivement à ses propres louanges, il appelle au débat et emprisonne la seule personne qui a osé le critiquer à la télé… Que dire ?! L’incohérence faite homme.
L’incompétence, sauf à se maintenir
L’homme ne sait qu’une seul chose : garder son poste. C’est pourquoi il n’a jamais été limogé, ni « affecté » depuis qu’il a pris en main la sécurité présidentielle et c’est pourquoi, même aujourd’hui, il continue à commander le Basep. C’est pourquoi aussi il louvoyé avec Sidi Ould Cheikh Abdallahi jusqu’à la dernière minute, tant qu’il le maintenait à son poste et dès qu’il l’a limogé, il a pris le pouvoir. Il n’est même pas capable de manager son équipe. Le pays aujourd’hui va dans le mur. L’administration est paralysée et personne ne travaille. Personne ! Et lui, est incapable de réunir ses sbires et de leur dire « Au travail » !
Le mépris du peuple
Après avoir piétiné la volonté de tout un peuple, le général limogé a réduit ceux parmi les mauritaniens qui le soutiennent en piètres courtisans. Sa visite au Trarza en a donné la preuve ultime : ses salueurs se pressaient pour toucher sa fourche et lui ne daignait même pas les regarder, se contentant de l’image qu’il va faire diffuser à la télé, comme pour dire au peuple et au monde : « regardez les gens dont vous exigez le respect de la volonté. Ils ne sont que des applaudisseurs indignes et des salueurs courbés ».
L’homme qui nous gouverne aujourd’hui contre notre volonté est dangereux. Il faut que nous le sachions et il faut que le monde libre le sache. Et chaque jour qu’il passe à la tête de notre pays est un jour de perdu pour nous et pour le monde libre.
Sidi Bouna Ould Tah
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