
Le gouvernement bissau-guinéen a décidé de renforcer les mesures de sécurité intérieure et les contrôles au niveau des frontières, des aéroports et ports du pays, a appris APA vendredi de source proche de la présidence de la République.
La décision fait suite aux menaces proférées il y a une semaine par des islamistes mauritaniens supposés appartenir au réseau Al Qaïda au Maghreb, au moment de leur extradition de la Guinée-Bissau, où ils venaient d’être arrêtés, vers leur pays d’origine.
Deux d’entre eux avaient affirmé la veille être les auteurs de l’assassinat de quatre touristes français tués le 24 décembre dernier dans le sud de la Mauritanie.
« Le gouvernement a décidé de renforcer la sécurité intérieure et les contrôles aux frontières du pays pour pouvoir faire face à d’éventuelles représailles des groupes extrémistes affilés à la nébuleuse Al Qaïda. Il entend ainsi anticiper d’éventuelles attaques suite aux menaces proférées la semaine dernière par les cinq mauritaniens extradés vers leur pays », a déclaré la même source.
Les autorités viennent ainsi de mettre sur pied une commission technique composée des ministères de l’Administration interne, de la Défense, de la Justice, des Transports, des Affaires étrangères et de la Coopération internationale pour veiller à l’exécution de ces mesures.
Des patrouilles mobiles composées d’agents de la police, de police judiciaire, des services d’Informations de l’armée, des services d’Informations d’Etat vont assurer la surveillance du territoire national 24 heures sur 24, a indiqué la même source.
Outre le renforcement de la sécurité au niveau des points névralgiques, la surveillance va aussi être renforcée au niveau de certains endroits ouverts au public notamment les discothèques et les hôtels sur toute l’étendue du territoire national.
« Le gouvernement a mis en place un Fonds spécial de risque pour les agents qui composent ces différentes patrouilles. Ils vont également recevoir des moyens logistiques et de communications conséquents pour leur permettre de mener à bien leur mission », précise-t-on de source informée
Parallèlement, des opérations de recensement des étrangers vivant dans le pays seront menées sur l’ensemble du territoire national. Ces derniers devront ainsi justifier leur présence en Guinée-Bissau tout en précisant la nature de leurs activités dans le pays.
« Les effectifs de l’armée et des agents de la police frontalière vont être augmentés. Ils vont procéder à des fouilles systématiques des passagers et de leurs bagages ainsi que les véhicules et les bateaux aussi bien dans les ports, aéroports et sur les axes routiers », indique-t-on.
Les services de sécurité vont en outre vérifier avec beaucoup plus de célérité les documents de voyage des étrangers se rendant dans le pays.
De leur côté, les Ambassades et les représentations consulaires du pays à l’étranger sont invitées à durcir les conditions de délivrance des visas aux étrangers désirant se rendre en Guinée-Bissau.
Source: APA
(M)
La décision fait suite aux menaces proférées il y a une semaine par des islamistes mauritaniens supposés appartenir au réseau Al Qaïda au Maghreb, au moment de leur extradition de la Guinée-Bissau, où ils venaient d’être arrêtés, vers leur pays d’origine.
Deux d’entre eux avaient affirmé la veille être les auteurs de l’assassinat de quatre touristes français tués le 24 décembre dernier dans le sud de la Mauritanie.
« Le gouvernement a décidé de renforcer la sécurité intérieure et les contrôles aux frontières du pays pour pouvoir faire face à d’éventuelles représailles des groupes extrémistes affilés à la nébuleuse Al Qaïda. Il entend ainsi anticiper d’éventuelles attaques suite aux menaces proférées la semaine dernière par les cinq mauritaniens extradés vers leur pays », a déclaré la même source.
Les autorités viennent ainsi de mettre sur pied une commission technique composée des ministères de l’Administration interne, de la Défense, de la Justice, des Transports, des Affaires étrangères et de la Coopération internationale pour veiller à l’exécution de ces mesures.
Des patrouilles mobiles composées d’agents de la police, de police judiciaire, des services d’Informations de l’armée, des services d’Informations d’Etat vont assurer la surveillance du territoire national 24 heures sur 24, a indiqué la même source.
Outre le renforcement de la sécurité au niveau des points névralgiques, la surveillance va aussi être renforcée au niveau de certains endroits ouverts au public notamment les discothèques et les hôtels sur toute l’étendue du territoire national.
« Le gouvernement a mis en place un Fonds spécial de risque pour les agents qui composent ces différentes patrouilles. Ils vont également recevoir des moyens logistiques et de communications conséquents pour leur permettre de mener à bien leur mission », précise-t-on de source informée
Parallèlement, des opérations de recensement des étrangers vivant dans le pays seront menées sur l’ensemble du territoire national. Ces derniers devront ainsi justifier leur présence en Guinée-Bissau tout en précisant la nature de leurs activités dans le pays.
« Les effectifs de l’armée et des agents de la police frontalière vont être augmentés. Ils vont procéder à des fouilles systématiques des passagers et de leurs bagages ainsi que les véhicules et les bateaux aussi bien dans les ports, aéroports et sur les axes routiers », indique-t-on.
Les services de sécurité vont en outre vérifier avec beaucoup plus de célérité les documents de voyage des étrangers se rendant dans le pays.
De leur côté, les Ambassades et les représentations consulaires du pays à l’étranger sont invitées à durcir les conditions de délivrance des visas aux étrangers désirant se rendre en Guinée-Bissau.
Source: APA
(M)