Le gouvernement mauritanien issu du putsch du 6 août a demandé dans un courrier "la poursuite des discussions avec l'Union européenne" qui lui donnait jusqu'à ce jeudi pour rétablir l'"ordre constitutionnel" sous peine de sanctions, selon des sources proches du dossier.
Le gouvernement mis en place en août par les militaires a adressé une lettre au secrétaire d'Etat français chargée de la coopération, Alain Joyandet, dont le pays assure la présidence en exercice de l'UE.
Il demande "la poursuite des discussions avec l'UE" dans l'esprit de l'article 96 des accords de Cotonou "qui prévoient 120 jours" de consultations pour aboutir à une solution de consensus, affirment les mêmes sources.
Ce courrier fait valoir que la junte a "libéré" le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi, renversé le 6 août.
Après avoir été détenu dans une villa à Nouakchott, il a été transféré la semaine dernière dans son village natal où il reste placé en résidence surveillée, avec la possibilité pour lui de "rencontrer qui il veut, quand il veut", selon ce texte.
La lettre évoque également la "préparation très avancée des états généraux de la démocratie", journées de concertations censées réunir la classe politique et la société civile, pour aller vers la tenue d'une élection présidentielle. Ces "états généraux", initialement prévus fin septembre, ont été repoussés depuis et les anti-putsch refusent catégoriquement d'y participer.
La junte mène actuellement une vaste campagne d'explications à Nouakchott en direction des populations, organisant des meetings très fréquentés, dans le but de "faire comprendre les enjeux véritables du changement du 6 août".
Les ambassadeurs de l'UE en Mauritanie (Allemagne, Espagne, France et UE) ont achevé mercredi une série de contacts avec les différents protagonistes de la crise et doivent en rendre compte à leurs gouvernements, a-t-on appris de source diplomatique française.
Mercredi soir, le président du groupe des parlementaires opposés au coup d'Etat, Moustapha Ould Bedredine, a appelé l'UE a "observer la plus grande fermeté face aux putschistes".
AFP / 20 novembre 2008
Le gouvernement mis en place en août par les militaires a adressé une lettre au secrétaire d'Etat français chargée de la coopération, Alain Joyandet, dont le pays assure la présidence en exercice de l'UE.
Il demande "la poursuite des discussions avec l'UE" dans l'esprit de l'article 96 des accords de Cotonou "qui prévoient 120 jours" de consultations pour aboutir à une solution de consensus, affirment les mêmes sources.
Ce courrier fait valoir que la junte a "libéré" le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi, renversé le 6 août.
Après avoir été détenu dans une villa à Nouakchott, il a été transféré la semaine dernière dans son village natal où il reste placé en résidence surveillée, avec la possibilité pour lui de "rencontrer qui il veut, quand il veut", selon ce texte.
La lettre évoque également la "préparation très avancée des états généraux de la démocratie", journées de concertations censées réunir la classe politique et la société civile, pour aller vers la tenue d'une élection présidentielle. Ces "états généraux", initialement prévus fin septembre, ont été repoussés depuis et les anti-putsch refusent catégoriquement d'y participer.
La junte mène actuellement une vaste campagne d'explications à Nouakchott en direction des populations, organisant des meetings très fréquentés, dans le but de "faire comprendre les enjeux véritables du changement du 6 août".
Les ambassadeurs de l'UE en Mauritanie (Allemagne, Espagne, France et UE) ont achevé mercredi une série de contacts avec les différents protagonistes de la crise et doivent en rendre compte à leurs gouvernements, a-t-on appris de source diplomatique française.
Mercredi soir, le président du groupe des parlementaires opposés au coup d'Etat, Moustapha Ould Bedredine, a appelé l'UE a "observer la plus grande fermeté face aux putschistes".
AFP / 20 novembre 2008