
La Mauritanie était déjà dans l’impasse. Elle l’est encore profondément au regard des divergences de taille qui refont surface; divergences, hélas, banalisées, ignorées et minimisées volontairement par l’élite raciste gouvernante flanquée de ses domestiques qui, évidemment, sont tous de la classe dominée! Les divergences sont évidentes ; Elles sont enfouies et s’étalent au grand jour dans tous les secteurs : Politique, économique, sociale, culturelle etc.
Les 51 années d’existence ne nous ont suffi pour régler notre union. Au contraire nous avons évolués d’une crise à une autre et de contradictions a une autre au grand dam des principes d’équité, de droit et de justice parsemée, çà et là, par des violations inhumaines des droits humains qui n’ont affectées que la composante noire qui habitent la vallée du Fleuve Sénégal. La Mauritanie est malade de son « élite » gouvernante qui a plongé le pays dans une crise multidimensionnelle.
Dans cette contribution nous ne prétendons évidemment pas à livrer toute la problématique qui, en vérité, demande un travail d’équipe qui explique d’ailleurs la proposition que nous avions faite pour la création d’une espèce de « Benno Siggil Mauritanie » dirigé par un homme ou une femme d’envergure doté de qualités d’unité mais aussi fort d’un parcours intellectuel t politique irréprochable. En attendant que la Mauritanie en arrive là, l’heure est à l’alerte. Les mauritaniens doivent parler, écrire et agir pour nous prémunir d’une éventuelle guerre civile que l’élite irresponsable serait tenter de provoquer une fois dos au mur ! Elle en a les moyens, les astuces héritées du régime sanguinaire qu’elle a longtemps assisté.
D’abord la mère des crises, la politique ! C’est celle-là même qui nous enfonce aujourd’hui. Cette crise socio-politique plombe le régime et s’est installée depuis belle lurette au plus haut sommet du pouvoir. Elle est caractérisée par le racisme le plus abject qui comme disait l’autre est identique à cette hydre ramifiée qui a depuis longtemps gagnée les interstices les plus intimes de l’administration mauritanienne. Les nombreuses nominations népotiques, les promotions de négres de service et le recyclage presqu’endémique des assassins, des corrupteurs et des blanchisseurs d’argent public, font que l’état mauritanien est un véritable spectacle livré aux mauritaniens les plus insoucieux et les plus sadiques de notre société.
Cette crise politique au sommet a déjà fait des dégâts humanitaires que nous avions évoqués plus haut. Il s’y ajoute toutes les politiques de mauvaise gestion, de contrôle et de planification des projets financés par les pays amis et les bailleurs de fond ; C’est justement cette philosophie du vol des biens et de la gestion patrimoniale des ressources, dont nos intellectuels alimentaires en ont le «brillant » secret, que le pays est plongé, de l’intérieur, dans une impasse économique qui n’aurait d’égal que l’état dans lequel se trouverait un pays sorti d’une guerre civile. Cette impasse économique a pour noms, entre autres, des routes délabrées, des prix de denrées alimentaires exagérés, un déficit hydrique éloquent malgré la présence d’une SNDE totalement gérée par l’UPR…..bref autant d’indicateurs objectifs mais aussi incontestables qui fragilisent la cohésion nationale. Ce n’est pas tout ! D’autres impasses foisonnent dont celle de l’intellect et enfin celle d’une opposition peu convaincante aussi bien au plan intellectuel que politique.
Ces crises sont toutes importantes. Toutefois, a notre avis, de toutes ces crises, celle de l’intellect et de l’opposition nous semble être des plus inquiétantes pour l’avenir. Forces motrices de toute lutte, les intellectuels et les politiciens, dignes du nom, ont un rôle sublime d’éveil et de surveillance permanente pour nous tirer de nos lourdes léthargies. Que nos «vrais intellectuels» et nos «vrais politiciens» le sachent ! La critique est indissociable de la lutte ! Elle est à la lutte ce que le soleil est à l’univers. Discutons ensemble et essayons de nous donner la main pour défier ces hommes dangereux qui nous gouvernent et qui, face aux terribles contradictions communautaires, opposent l’argument de la force pour encore emporter des vies innocentes comme celle de Lamine Mangane qui a été, hélas, abattu sans raison par des Hommes de loi inconscients qui peuplent tous les états-majors de Ould Abdel Aziz.
Adama NGAIDE
Titulaire d’un DESS en Sciences Environnementales. De passage à Boghe DOW.
A Suivre
Source: Adama Ngaide
Les 51 années d’existence ne nous ont suffi pour régler notre union. Au contraire nous avons évolués d’une crise à une autre et de contradictions a une autre au grand dam des principes d’équité, de droit et de justice parsemée, çà et là, par des violations inhumaines des droits humains qui n’ont affectées que la composante noire qui habitent la vallée du Fleuve Sénégal. La Mauritanie est malade de son « élite » gouvernante qui a plongé le pays dans une crise multidimensionnelle.
Dans cette contribution nous ne prétendons évidemment pas à livrer toute la problématique qui, en vérité, demande un travail d’équipe qui explique d’ailleurs la proposition que nous avions faite pour la création d’une espèce de « Benno Siggil Mauritanie » dirigé par un homme ou une femme d’envergure doté de qualités d’unité mais aussi fort d’un parcours intellectuel t politique irréprochable. En attendant que la Mauritanie en arrive là, l’heure est à l’alerte. Les mauritaniens doivent parler, écrire et agir pour nous prémunir d’une éventuelle guerre civile que l’élite irresponsable serait tenter de provoquer une fois dos au mur ! Elle en a les moyens, les astuces héritées du régime sanguinaire qu’elle a longtemps assisté.
D’abord la mère des crises, la politique ! C’est celle-là même qui nous enfonce aujourd’hui. Cette crise socio-politique plombe le régime et s’est installée depuis belle lurette au plus haut sommet du pouvoir. Elle est caractérisée par le racisme le plus abject qui comme disait l’autre est identique à cette hydre ramifiée qui a depuis longtemps gagnée les interstices les plus intimes de l’administration mauritanienne. Les nombreuses nominations népotiques, les promotions de négres de service et le recyclage presqu’endémique des assassins, des corrupteurs et des blanchisseurs d’argent public, font que l’état mauritanien est un véritable spectacle livré aux mauritaniens les plus insoucieux et les plus sadiques de notre société.
Cette crise politique au sommet a déjà fait des dégâts humanitaires que nous avions évoqués plus haut. Il s’y ajoute toutes les politiques de mauvaise gestion, de contrôle et de planification des projets financés par les pays amis et les bailleurs de fond ; C’est justement cette philosophie du vol des biens et de la gestion patrimoniale des ressources, dont nos intellectuels alimentaires en ont le «brillant » secret, que le pays est plongé, de l’intérieur, dans une impasse économique qui n’aurait d’égal que l’état dans lequel se trouverait un pays sorti d’une guerre civile. Cette impasse économique a pour noms, entre autres, des routes délabrées, des prix de denrées alimentaires exagérés, un déficit hydrique éloquent malgré la présence d’une SNDE totalement gérée par l’UPR…..bref autant d’indicateurs objectifs mais aussi incontestables qui fragilisent la cohésion nationale. Ce n’est pas tout ! D’autres impasses foisonnent dont celle de l’intellect et enfin celle d’une opposition peu convaincante aussi bien au plan intellectuel que politique.
Ces crises sont toutes importantes. Toutefois, a notre avis, de toutes ces crises, celle de l’intellect et de l’opposition nous semble être des plus inquiétantes pour l’avenir. Forces motrices de toute lutte, les intellectuels et les politiciens, dignes du nom, ont un rôle sublime d’éveil et de surveillance permanente pour nous tirer de nos lourdes léthargies. Que nos «vrais intellectuels» et nos «vrais politiciens» le sachent ! La critique est indissociable de la lutte ! Elle est à la lutte ce que le soleil est à l’univers. Discutons ensemble et essayons de nous donner la main pour défier ces hommes dangereux qui nous gouvernent et qui, face aux terribles contradictions communautaires, opposent l’argument de la force pour encore emporter des vies innocentes comme celle de Lamine Mangane qui a été, hélas, abattu sans raison par des Hommes de loi inconscients qui peuplent tous les états-majors de Ould Abdel Aziz.
Adama NGAIDE
Titulaire d’un DESS en Sciences Environnementales. De passage à Boghe DOW.
A Suivre
Source: Adama Ngaide