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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

La Québécoise Lina Audy quitte son pays pour travailler et vivre à Zagora ......


Mohamed Ben s'est associé avec Lina Audy pour créer de l'emploi dans sa communauté
Mohamed Ben s'est associé avec Lina Audy pour créer de l'emploi dans sa communauté
Que vous cherchiez l'aventure, le dépaysement ou un temps d'arrêt dans votre vie, un tour guidé dans le désert constitue une expérience en soi.

La Québécoise Lina Audy est partie suivre une formation dans le désert du Sahara en février dernier. Elle a été conquise par la beauté et l'âme des lieux. L'été dernier, elle a tout quitté pour s'installer à Zagora, petite ville marocaine située aux portes du désert saharien.





Elle s'est associée avec un chamelier d'expérience, Mohamed Ben, pour fonder la compagnie Solstis Sahara offrant des tours guidés dans le désert.

Lina Audy a mis sur pied cette compagnie pour partager l'expérience du désert avec les Occidentaux. Son collègue Mohamed souhaitait de son côté créer de l'emploi pour sa communauté. Le travail des chameliers auprès des touristes permet de faire vivre une bonne partie de la population locale. Il faut savoir que, depuis environ six ans, une grande sécheresse a presque anéanti l'agriculture de la vallée du Draa, la plus grande vallée du Maroc.

«Quand les gens pensent au désert, ils imaginent les dunes. Ils ne savent pas toujours qu'il y a des montagnes, des plaines et plusieurs sortes d'oasis, explique Lina Audy. Le désert offre des paysages propices au recueillement, à la contemplation et à la photographie

«Ce que les gens apprécient le plus lors des tours, poursuit-elle, c'est non seulement la rencontre qu'ils peuvent avoir avec eux-mêmes, mais aussi la rencontre humaine avec les Berbères. Mohamed a appris le français en parlant avec des touristes, comme la plupart des chameliers. Les gens l'apprécient parce qu'il est bien organisé et qu'il se préoccupe de leur bien-être

L'arrivée en avion se fait à Ouarzazate, après une escale à Casablanca. Chacun reçoit sa gandoura (tunique ample avec manches) et son chèche (turban). Le groupe part ensuite en direction de Zagora, où une famille marocaine accueille habituellement les voyageurs pour un repas.

Dépendant de l'heure d'arrivée, la première nuit se fait soit à Ouarzazate, à Zagora ou à M'Hamid. La marche, à pas lents, peut commencer le jour suivant à travers la palmeraie de la vallée du Draa. L'expédition comprend la découverte de casbahs, des grandes dunes, de villages berbères et la visite d'une fabrique de poterie. Pour l'heure du dodo, un bivouac est installé. Cette grande tente berbère peut accueillir 15 personnes, mais ceux qui désirent plus d'intimité peuvent également apporter leur tente. Plusieurs choisissent toutefois de dormir à la belle étoile.

Chaque trajet est conçu avec l'objectif de faire découvrir le plus grand nombre possible de paysages. Différents circuits sont offerts en fonction de la capacité physique de chacun. On peut compter en moyenne trois heures de marche par jour, entrecoupées de plusieurs pauses. Cependant, une personne fatiguée peut toujours compter sur l'appui d'un sympathique dromadaire.

Une vingtaine de dromadaires accompagnent habituellement les groupes. Ces vaillants compagnons de route sont toujours laissés en liberté, et les chameliers doivent parfois parcourir cinq, six kilomètres pour les retracer avant la tombée de la nuit. Au matin, ils sont de nouveau relâchés, puis récupérés pour le chargement. Grâce aux traces qu'ils laissent et l'intuition des chameliers, ils sont heureusement toujours retrouvés.

Solstis Sahara offre des tours guidés flexibles dont la durée peut varier de quelques jours à un mois. La compagnie accepte les demandes individuelles ou celles de groupes pouvant aller jusqu'à 30 personnes. Les prix varient donc en fonction de tous ces éléments, mais on peut compter environ 850 $ par personne pour un tour guidé d'une semaine, tout inclus.

Les chameliers s'occupent de tout le côté matériel et pratique de l'expédition, soit monter le bivouac, charger et décharger les dromadaires. Toutefois, bien des touristes offrent volontairement de donner un coup de main.

Un seau d'eau sur la tête

Pour étancher leur soif, les voyageurs peuvent compter sur de l'eau embouteillée transportée par les dromadaires. Pour la cuisine, l'hygiène corporelle et le reste, l'eau est puisée dans les puits dispersés à travers le désert. Prendre une douche dans le désert permet de renouer avec les charmes d'antan : au moment d'un arrêt au puits, il suffit de prendre un seau d'eau et de se le verser sur la tête.

En ce qui concerne les repas, ils sont à la charge du chef cuisinier qui accompagne le groupe : pain, fromage, soupe, omelettes, crêpes berbères le matin, salades, lentilles ou sardines le midi et tajine de mouton ou brochettes pour le repas du soir. Le pain de sable mérite également sa mention. Après avoir fait un feu sur le sable, les braises sont enlevées et le pain est placé au centre d'un trou, puis recouvert de sable brûlant. Vingt minutes plus tard, le petit régal peut être partagé entre les convives.

«Le désert, c'est aussi les soirées autour du feu, avec la musique et les chants berbères, le thé sur la dune, le silence, les magnifiques couchers de soleil et parfois même les couchers de lune, raconte Lina Audy. Tout ça fait partie de l'exploration, et les souvenirs mémorables sont garantis

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Informations pratiques

www.solstissahara.com

Lina Audy : (418) 688-0900 (grâce à la technologie, l'appel est dirigé vers Zagora sans frais)

Quoi apporter : sac de couchage, vêtements légers et confortables, chaussures de marche et sandales, papier hygiénique et briquet, lampe de poche et des lingettes humides pour faire sa toilette en l'absence d'eau.

Température : en hiver : 20-25 °C le jour et 5-10 °C la nuit. En été : 40-50 °C le jour et 25 °C la nuit.

Sécurité : les touristes peuvent se sentir en sécurité avec la caravane. Les Berbères sont très accueillants et, puisque le tourisme assure leur survie, ils traitent leurs invités comme des pachas.

Urgent besoin d'un puits : aux prises avec un manque d'eau potable, la population locale recherche des bienfaiteurs voulant investir pour la construction d'un puits, estimée à 15 000 $. Avis aux intéressés.

Anne-Marie Labbé
Le Soleil



Source: cyberpresse
(M)
Samedi 12 Janvier 2008 - 15:28
Samedi 12 Janvier 2008 - 15:39
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