
Une mission de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) a critiqué lundi soir à Nouakchott la « politisation » de certaines ONG de droits de l’homme en Mauritanie.
« Nous avons constaté que certaines ONG de droits de l’homme mauritaniennes agissent avec des motivations politiques et ne s’intéressent pas aux problèmes économiques, sociaux et culturels », a déclaré la commissaire Reine Alapini-Gansou, présidente de la mission qui vient d’achever un séjour dans ce pays.
Mme Alapini-Gansou a dénoncé, lors d’une conférence de presse à Nouakchott, le fait que ces organisations « mettent en avant des doléances en matière de droits tout en ayant des mobiles politiques ».
La mission qui a visité, sur demande de la Mauritanie, des quartiers populaires, des institutions et des prisons a salué « la volonté politique des autorités d’ouvrir une nouvelle page ».
« Nous avons discuté avec les responsables de la façon de respecter les principes de la Charia (loi coranique) appliquée en Mauritanie, tout en honorant les engagements du pays en vertu des conventions internationales en matière de droits de la femme et de l’enfant », a de son côté indiqué Koyota Mayoka, membre de la mission.
Elle a relevé que les femmes n’occupent pas de postes de responsabilité dans l’administration tout comme il n’existe pas de femme juge dans le pays.
« Nous avons rencontré des femmes parlementaires et l’unique femme wali (gouverneur de région », a souligné Mme Mayoka, souhaitant rencontrer plus de femmes wali au cours de sa prochaine visite en Mauritanie.
Sur les 13 wilayas (régions) de Mauritanie, une seule, le Brakna (sur le fleuve Sénégal), est gouvernée par une femme, Zeinebou Mint Ahmednah.
Source: APA - VIA CRIDEM
« Nous avons constaté que certaines ONG de droits de l’homme mauritaniennes agissent avec des motivations politiques et ne s’intéressent pas aux problèmes économiques, sociaux et culturels », a déclaré la commissaire Reine Alapini-Gansou, présidente de la mission qui vient d’achever un séjour dans ce pays.
Mme Alapini-Gansou a dénoncé, lors d’une conférence de presse à Nouakchott, le fait que ces organisations « mettent en avant des doléances en matière de droits tout en ayant des mobiles politiques ».
La mission qui a visité, sur demande de la Mauritanie, des quartiers populaires, des institutions et des prisons a salué « la volonté politique des autorités d’ouvrir une nouvelle page ».
« Nous avons discuté avec les responsables de la façon de respecter les principes de la Charia (loi coranique) appliquée en Mauritanie, tout en honorant les engagements du pays en vertu des conventions internationales en matière de droits de la femme et de l’enfant », a de son côté indiqué Koyota Mayoka, membre de la mission.
Elle a relevé que les femmes n’occupent pas de postes de responsabilité dans l’administration tout comme il n’existe pas de femme juge dans le pays.
« Nous avons rencontré des femmes parlementaires et l’unique femme wali (gouverneur de région », a souligné Mme Mayoka, souhaitant rencontrer plus de femmes wali au cours de sa prochaine visite en Mauritanie.
Sur les 13 wilayas (régions) de Mauritanie, une seule, le Brakna (sur le fleuve Sénégal), est gouvernée par une femme, Zeinebou Mint Ahmednah.
Source: APA - VIA CRIDEM