L'Union Africaine, conjointement avec l'Union Européenne, a donné à la junte militaire en Mauritanie, un ultimatum de deux semaines pour libérer le président déchu, Sidi Mohammed Ould Cheikh Abdallahi, sous peine de sanctions. La junte militaire dirigée par le Général Abdel Aziz a promis à une délégation de haut niveau d'officiels de l'Union africaine et de l'Union Européenne qu'elle libérerait sans conditions le président déchu au plus tard le 24 décembre pour marquer le début d'un nouveau processus politique.
Les ambassadeurs africains et leurs homologues de l'Union Européenne, qui se sont réunis à Bruwelles, vendredi, ont déclaré que la junte militaire doit respecter son propre engagement de libérer le président assigné en résidence surveillée sous peine de faire face à des sanctions.
"Les participants à la réunion ont réaffirmé la détermination de leurs organisations à poursuivre leurs efforts conjoints sous l'égide de l'UA", a indiqué l'UA samedi dans un communiqué.
"Ils ont confirmé l'intention de leurs organisations respectives de mettre un terme au blocage persistant et de prendre les mesures appropriées comme convenu dans le communiqué du 21 novembre", ajoute le communiqué.
L'ONU, l'UA et l'UE, ainsi que diverses organisations régionales, notamment la Ligue arabe, l'Organisation de la Conférence islamique et l'Organisation internationale de la francophonie ont été impliquées dans la recherche conjointe d'une solution politique en Mauritanie.
Ces organisations ont présenté une feuille de route politique, exigeant la libération du président déchu et la reconnaissance totale de son rôle de dirigeant légitimement élu du pays.
En vertu de cette feuille de route, le président déchu devrait s'engager le premier dans les efforts pour le retour d'un régime civil dans ce pays grâce à l'organisation d'élections le plus tôt possible.
On rappelle que le président Abdallahi a été renversé le 6 août à la faveur d'un coup d'Etat mené par sa garde présidentielle après qu'il venait d'annoncer des changements majeurs au niveau du commandement militaire.
Addis-Abeba - 13/12/2008
Pana
Les ambassadeurs africains et leurs homologues de l'Union Européenne, qui se sont réunis à Bruwelles, vendredi, ont déclaré que la junte militaire doit respecter son propre engagement de libérer le président assigné en résidence surveillée sous peine de faire face à des sanctions.
"Les participants à la réunion ont réaffirmé la détermination de leurs organisations à poursuivre leurs efforts conjoints sous l'égide de l'UA", a indiqué l'UA samedi dans un communiqué.
"Ils ont confirmé l'intention de leurs organisations respectives de mettre un terme au blocage persistant et de prendre les mesures appropriées comme convenu dans le communiqué du 21 novembre", ajoute le communiqué.
L'ONU, l'UA et l'UE, ainsi que diverses organisations régionales, notamment la Ligue arabe, l'Organisation de la Conférence islamique et l'Organisation internationale de la francophonie ont été impliquées dans la recherche conjointe d'une solution politique en Mauritanie.
Ces organisations ont présenté une feuille de route politique, exigeant la libération du président déchu et la reconnaissance totale de son rôle de dirigeant légitimement élu du pays.
En vertu de cette feuille de route, le président déchu devrait s'engager le premier dans les efforts pour le retour d'un régime civil dans ce pays grâce à l'organisation d'élections le plus tôt possible.
On rappelle que le président Abdallahi a été renversé le 6 août à la faveur d'un coup d'Etat mené par sa garde présidentielle après qu'il venait d'annoncer des changements majeurs au niveau du commandement militaire.
Addis-Abeba - 13/12/2008
Pana