
Le Front national pour la défense de la démocratie (FNDD), hostile au coup d’Etat en Mauritanie, a rejeté jeudi la « présentation par la force, devant une commission d’enquête illégale », de l’épouse du Chef de l’Etat renversé Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi.
« Nous rejetons catégoriquement cette mesure illégale », a déclaré le Front dans un communiqué, qui considère que ladite commission avait été constituée lors d’une « session parlementaire illégale ».
Le Front considère que cet « enlèvement » constitue « un défi criant à la légalité et aux règles de bienséance humaine ». Il « intervient au moment où les pressions s’accentuent aussi bien de l’intérieur que de l’extérieur, pour réclamer le retour immédiat à la légalité constitutionnelle matérialisée par Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, président de la république ».
Pour le FNDD, « la décision d’enlèvement de la Première dame reflète l’incapacité des putschistes à répondre avec responsabilité et sérénité » aux exigences exprimées par les communautés nationale et internationale. . Khattou Mint El Boukhari, épouse de Ould Cheikh Abdallahi et présidente de la Fondation du même nom (KB), a été conduite jeudi, par la police, devant une commission d’enquête du Sénat, à Nouakchott.
Selon l’avocat de la Fondation, Me Lo Gourmo, Mme Abdallahi a été « tirée de sa chambre à coucher par des éléments de la police, qui l’ont ensuite conduite dans une salle au Sénat, et ce sans aucune convocation légale ».
Ayant mission de « faire la lumière sur la gestion et les modes de financement de la Fondation Khattou Mint El Boukhary », la Commission d’enquête sénatoriale a été constituée pendant la dernière session extraordinaire du Parlement mauritanien.
L’institution avait alors été convoquée par le président du Haut conseil d’Etat, au pouvoir à Nouakchott depuis le 6 août, le général Mohamed Ould Abdel Aziz.
source : APA
« Nous rejetons catégoriquement cette mesure illégale », a déclaré le Front dans un communiqué, qui considère que ladite commission avait été constituée lors d’une « session parlementaire illégale ».
Le Front considère que cet « enlèvement » constitue « un défi criant à la légalité et aux règles de bienséance humaine ». Il « intervient au moment où les pressions s’accentuent aussi bien de l’intérieur que de l’extérieur, pour réclamer le retour immédiat à la légalité constitutionnelle matérialisée par Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, président de la république ».
Pour le FNDD, « la décision d’enlèvement de la Première dame reflète l’incapacité des putschistes à répondre avec responsabilité et sérénité » aux exigences exprimées par les communautés nationale et internationale. . Khattou Mint El Boukhari, épouse de Ould Cheikh Abdallahi et présidente de la Fondation du même nom (KB), a été conduite jeudi, par la police, devant une commission d’enquête du Sénat, à Nouakchott.
Selon l’avocat de la Fondation, Me Lo Gourmo, Mme Abdallahi a été « tirée de sa chambre à coucher par des éléments de la police, qui l’ont ensuite conduite dans une salle au Sénat, et ce sans aucune convocation légale ».
Ayant mission de « faire la lumière sur la gestion et les modes de financement de la Fondation Khattou Mint El Boukhary », la Commission d’enquête sénatoriale a été constituée pendant la dernière session extraordinaire du Parlement mauritanien.
L’institution avait alors été convoquée par le président du Haut conseil d’Etat, au pouvoir à Nouakchott depuis le 6 août, le général Mohamed Ould Abdel Aziz.
source : APA