«C’est la majorité qui doit chercher un Président de la République et non le contraire.» s’était écrié un homme politique quand, pendant la transition, il avait été décidé d’organiser la présidentielle avant les législatives. Sidi Ould Cheikh Abdellahi a été élu président de la République. Il voulait une majorité. Il a trouvé « un groupe d’intérêt » qui le maintient dans une situation de cohabitation difficile.
Le Parti Adil, on ne se lassera pas de le rappeler, est essentiellement composé du personnel politique du défunt PRDS. Parti qui avait applaudi et justifier tous les passifs (humanitaire et financier) du régime de Ould Taya.
C’est une partie de ce personnel politique qui a initié la motion de censure contre un gouvernement qui recoupe presque entièrement la majorité ADIL à l’assemblé nationale et au Sénat. Motif de la motion de censure : Un gouvernement comprenant des éléphants de l’ère Ould Taya. Ca ne tient pas la route. Les accusateurs d’aujourd’hui étaient à la periphérie de la soupe d’hier.
Un autre motif, un peu plus vraisemblable, a été révélé après la démission du gouvernement de Ould El Waghev. Dans un communiqué des députés frondeurs rendus publics le 04 juillet dernier, il est écrit «Nous appelons à ce que la composition du prochain gouvernement émane de la majorité consacrée par les urnes.
Cette même majorité dont le programme a constitué le choix du peuple mauritanien, lui confiant le soin de l’exécuter en sa qualité de seule dépositaire de sa confiance.» La majorité consacrée par les urnes, c’est sans l’UFP et Tawassoul. Adil ne voulait pas d’un gouvernement élargi à l’opposition.
Dans la même déclaration, il est également dit : Croyant en la nécessité d’avoir des relations positives avec l’opposition démocratique, nous considérons qu’elle doit demeurer forte, riche et diversifiée pour donner un maximum de crédibilité à notre système démocratique, renforcer le rôle de surveillance du fonctionnement des institutions et réaliser les équilibres nécessaires de la vie politique nationale.»
La place de l’opposition, pour les députés frondeurs, n’est pas dans le gouvernement. Tawassoul et UFP, dans le gouvernement démissionnaire, c’était 05 ministres. Il y a donc 05 places à prendre. La majorité qui se soucie de «la richesse et de la diversité» de son opposition. L’enjeu, c’est plutôt les cinq places qui seront libérées en cas de non participation de l’UFP et de Tawassoul au futur gouvernement.
«C’est la majorité qui doit chercher un président et non le contraire » S’était écrié un homme politique quand, pendant la transition, il avait été décidé d’organiser la présidentielle avant les législatives. Sidi Ould Chjeikh Abdellahi a été elu President de la république. Il cherchait une majorité. Il a trouvé « un groupe d’intérêt».
La démission du Gouvernement de Zeine et celle de Ould waghev, sous la pression des parlementaires membres du parti des soutiens du Président, révèlent, au moins, une chose ; le Chef de l’Etat n’a pas les mêmes préoccupations que sa majorité qui n’en finit pas de s’opposer à ses choix.
Les députés et sénateurs de ADIL se proclament toujours membres de la majorité présidentielle. Mais, dans les faits, la Mauritanie vit dans une situation de cohabitation trouble entre Sidi ould Cheikh Abdellahi et son parti majoritaire au parlement. Cette majorité ne se suffit pas du choix du premier ministre en son sein. Elle veut plus. Elle veut tous les départements ministériels. Il n’est pas exclu que l’UFP et Tawassoul soient renvoyés à l’opposition.
Khalilou Diagana
Source : Le Quotidien de Nouakchott via cridem
Le Parti Adil, on ne se lassera pas de le rappeler, est essentiellement composé du personnel politique du défunt PRDS. Parti qui avait applaudi et justifier tous les passifs (humanitaire et financier) du régime de Ould Taya.
C’est une partie de ce personnel politique qui a initié la motion de censure contre un gouvernement qui recoupe presque entièrement la majorité ADIL à l’assemblé nationale et au Sénat. Motif de la motion de censure : Un gouvernement comprenant des éléphants de l’ère Ould Taya. Ca ne tient pas la route. Les accusateurs d’aujourd’hui étaient à la periphérie de la soupe d’hier.
Un autre motif, un peu plus vraisemblable, a été révélé après la démission du gouvernement de Ould El Waghev. Dans un communiqué des députés frondeurs rendus publics le 04 juillet dernier, il est écrit «Nous appelons à ce que la composition du prochain gouvernement émane de la majorité consacrée par les urnes.
Cette même majorité dont le programme a constitué le choix du peuple mauritanien, lui confiant le soin de l’exécuter en sa qualité de seule dépositaire de sa confiance.» La majorité consacrée par les urnes, c’est sans l’UFP et Tawassoul. Adil ne voulait pas d’un gouvernement élargi à l’opposition.
Dans la même déclaration, il est également dit : Croyant en la nécessité d’avoir des relations positives avec l’opposition démocratique, nous considérons qu’elle doit demeurer forte, riche et diversifiée pour donner un maximum de crédibilité à notre système démocratique, renforcer le rôle de surveillance du fonctionnement des institutions et réaliser les équilibres nécessaires de la vie politique nationale.»
La place de l’opposition, pour les députés frondeurs, n’est pas dans le gouvernement. Tawassoul et UFP, dans le gouvernement démissionnaire, c’était 05 ministres. Il y a donc 05 places à prendre. La majorité qui se soucie de «la richesse et de la diversité» de son opposition. L’enjeu, c’est plutôt les cinq places qui seront libérées en cas de non participation de l’UFP et de Tawassoul au futur gouvernement.
«C’est la majorité qui doit chercher un président et non le contraire » S’était écrié un homme politique quand, pendant la transition, il avait été décidé d’organiser la présidentielle avant les législatives. Sidi Ould Chjeikh Abdellahi a été elu President de la république. Il cherchait une majorité. Il a trouvé « un groupe d’intérêt».
La démission du Gouvernement de Zeine et celle de Ould waghev, sous la pression des parlementaires membres du parti des soutiens du Président, révèlent, au moins, une chose ; le Chef de l’Etat n’a pas les mêmes préoccupations que sa majorité qui n’en finit pas de s’opposer à ses choix.
Les députés et sénateurs de ADIL se proclament toujours membres de la majorité présidentielle. Mais, dans les faits, la Mauritanie vit dans une situation de cohabitation trouble entre Sidi ould Cheikh Abdellahi et son parti majoritaire au parlement. Cette majorité ne se suffit pas du choix du premier ministre en son sein. Elle veut plus. Elle veut tous les départements ministériels. Il n’est pas exclu que l’UFP et Tawassoul soient renvoyés à l’opposition.
Khalilou Diagana
Source : Le Quotidien de Nouakchott via cridem