Le jeudi 13 novembre 2008 très tôt le matin les putschistes décidèrent de transférer le Président de la République Sidi Ould Cheikh Abdallahi de son lieu de détention à Nouakchott vers un autre lieu de détention à Lemden, son village natal qui se situe à quelques 250 km de la capitale Nouakchott.
La junte et ses médiocres stratèges, par cette reculade, ont cru avoir réussi la prouesse de répondre à l’exigence de la communauté internationale sans rien lâcher d’important ni perdre la face et éviter ainsi les sanctions redoutables qui se profilent à l’horizon. La manœuvre consistait donc à desserrer l’étau qui les étrangle chaque jour d’avantage et de saper la vigilance de l’UA, la Ligue Arabe, l’UE et l’Organisation de la Francophonie.
Le problème pour ces usurpateurs en manque d’inspiration, c’est que ce geste est perçu par les mauritaniens et la communauté internationale au mieux comme sans objet au pire comme une nouvelle provocation de la junte, qui est accoutumée ces derniers temps à des déclarations tonitruantes qui cachent d’ailleurs mal leurs désarrois face à la détermination des démocraties et des démocrates à travers le monde à ne pas transiger sur le retour à l’ordre constitutionnel et de leur volonté à remettre la Mauritanie dans sa place dans le concert des nations civilisées et modernes.
Depuis le transfert du Président de la République vers son nouveau lieu de détention, le doute prend de l’ampleur dans le camp des putschistes. Et avec l’approche de la fin de l’ultimatum de l’UE l’énervement est perceptible au plus haut sommet de la junte et qui se traduit par des arrestations arbitraires parmi les partisans anti-putschs. Ceux qui se sont laissés berner par des déclarations à l’emporte pièces des leadeurs frondeurs, des chansons des laudateurs et des tintamarres des médias nationaux et d’une certaine presse dite libre de milieux obscurs, obscurantistes ou opportunistes, se rendent maintenant à l’évidence de la fin très proche de cette forfaiture.
Mon général l’heure de vérité s’approche , il y a d’un côté la légalité constitutionnelle, les traités et les accords internationaux que notre pays a signé et ratifié et la détermination de l’Union Africaine, La Ligue Arabe, l’Union Européenne et l’Organisation des pays francophone à les faire respecter et il y a également l’immense majorité des mauritaniens qui refuse ce coup force contre la volonté du peuple et de l’autre côté il y a votre fierté personnelle et les opportunistes de tous gabarits et tous acabits et les laudateurs qui vous poussent jusqu’à votre dernier retranchement à l’erreur fatale.
Mon général agissait en patriote, en mettant l’intérêt de la Mauritanie au dessus de toute autre considération, en respectant la signature de ton pays, en respectant la communauté internationale qui ne peut être l’ennemi, en respectant la volonté de ton peuple qui a élu démocratiquement un président pour cinq ans, ce peuple qui ne vous a confié aucun mandat qui puisse amener à une telle extrémité.
Tout ce petit monde qui crie derrière ne vous, tous ces frondeurs contre la légalité et tous ces laudateurs ne sont d’aucune utilité pour vous ni maintenant ni pour demain. Vous êtes vous-même certainement rendu compte de leur piètre performance à travers le monde, là ou ils passent si le pays était hésitant il se radicalise contre vous, s’il était déjà convaincu de votre faute il les renvoie ou refuse de les recevoir.
Le salut du pays le votre également ne peut passer que par la voie de l’apaisement, par retour à l’ordre constitutionnel, par le respect de la constitution et le respect de la volonté du peuple mauritanien.
Maréga Baba/France
La junte et ses médiocres stratèges, par cette reculade, ont cru avoir réussi la prouesse de répondre à l’exigence de la communauté internationale sans rien lâcher d’important ni perdre la face et éviter ainsi les sanctions redoutables qui se profilent à l’horizon. La manœuvre consistait donc à desserrer l’étau qui les étrangle chaque jour d’avantage et de saper la vigilance de l’UA, la Ligue Arabe, l’UE et l’Organisation de la Francophonie.
Le problème pour ces usurpateurs en manque d’inspiration, c’est que ce geste est perçu par les mauritaniens et la communauté internationale au mieux comme sans objet au pire comme une nouvelle provocation de la junte, qui est accoutumée ces derniers temps à des déclarations tonitruantes qui cachent d’ailleurs mal leurs désarrois face à la détermination des démocraties et des démocrates à travers le monde à ne pas transiger sur le retour à l’ordre constitutionnel et de leur volonté à remettre la Mauritanie dans sa place dans le concert des nations civilisées et modernes.
Depuis le transfert du Président de la République vers son nouveau lieu de détention, le doute prend de l’ampleur dans le camp des putschistes. Et avec l’approche de la fin de l’ultimatum de l’UE l’énervement est perceptible au plus haut sommet de la junte et qui se traduit par des arrestations arbitraires parmi les partisans anti-putschs. Ceux qui se sont laissés berner par des déclarations à l’emporte pièces des leadeurs frondeurs, des chansons des laudateurs et des tintamarres des médias nationaux et d’une certaine presse dite libre de milieux obscurs, obscurantistes ou opportunistes, se rendent maintenant à l’évidence de la fin très proche de cette forfaiture.
Mon général l’heure de vérité s’approche , il y a d’un côté la légalité constitutionnelle, les traités et les accords internationaux que notre pays a signé et ratifié et la détermination de l’Union Africaine, La Ligue Arabe, l’Union Européenne et l’Organisation des pays francophone à les faire respecter et il y a également l’immense majorité des mauritaniens qui refuse ce coup force contre la volonté du peuple et de l’autre côté il y a votre fierté personnelle et les opportunistes de tous gabarits et tous acabits et les laudateurs qui vous poussent jusqu’à votre dernier retranchement à l’erreur fatale.
Mon général agissait en patriote, en mettant l’intérêt de la Mauritanie au dessus de toute autre considération, en respectant la signature de ton pays, en respectant la communauté internationale qui ne peut être l’ennemi, en respectant la volonté de ton peuple qui a élu démocratiquement un président pour cinq ans, ce peuple qui ne vous a confié aucun mandat qui puisse amener à une telle extrémité.
Tout ce petit monde qui crie derrière ne vous, tous ces frondeurs contre la légalité et tous ces laudateurs ne sont d’aucune utilité pour vous ni maintenant ni pour demain. Vous êtes vous-même certainement rendu compte de leur piètre performance à travers le monde, là ou ils passent si le pays était hésitant il se radicalise contre vous, s’il était déjà convaincu de votre faute il les renvoie ou refuse de les recevoir.
Le salut du pays le votre également ne peut passer que par la voie de l’apaisement, par retour à l’ordre constitutionnel, par le respect de la constitution et le respect de la volonté du peuple mauritanien.
Maréga Baba/France