
La passation de pouvoir à la Télévision de Mauritanie (TVM), entre le nouveau directeur général Mohamed Yahya Ould Haye et son prédécesseur Limam Cheikh Ould Ely, aurait permis de mettre au jour un certain nombre d'irrégularités financières. Trois points posent problème, selon notre source :
- Le directeur évincé a fait installer une chambre à coucher, attenant à son bureau, d'un montant de 3.000.000 UM.
- Afin de pouvoir se déplacer, plus rapidement, entre le département de l'Information qui se trouve au rez-de-chaussée et celui du montage un étage plus haut, Limam Cheikh fait construire un escalier facturé 8.000.000 UM.
- L'ex-directeur de TVM a, selon notre source, signé un contrat avec son cousin Allal Ould Elhadj ; l'accord stipule que la TVM vend, au fournisseur, 600 minutes de publicité, facturées moins de la moitié du prix de la TVM. Après quoi, Ould Hadj vendait les minutes, à la découpe, aux entreprises, afin de réalisé un bénéfice net équivalent à plus du double de son investissement de départ.
Le profit réalisé par Ould Hadj équivaut, par conséquent, à une perte pour le budget de la TVM. Cet exemple, d'ailleurs, anecdotique, illustre l'ampleur de l'industrie de privatisation de l'état à l'origine des principales fortunes du pays, particulièrement parmi les entrepreneurs et rentiers maures.
Signalons que Allal Ould Elhadj est le frère de Mohcen Ould Elhadj, vice-Président du Sénat.
Selon une seconde source pressentie par Taqadoumy, quelques jours avant son limogeage, Limam Cheikh écrivait au nouveau ministre de l'information, lui demandant l'augmentation du budget de la TVM, malgré un excédant de 38% du budget annuel, prouesse due à son prédécesseur.
Le courrier est transmis au premier ministre ; ce dernier, surpris par la requête, en parle à Ould Abdel Aziz. Visiblement, ce courrier a été la goute d'eau qui a fait déborder le vase puisque le Général, décide, séance tenante, de limoger Limam Cheikh, déjà coupable d'avoir laissé Isselmou Ould Abdel Kader, l'ex-ministre de Ould Taya, requérir à charge, lors d'une émission en direct, contre les putschistes du 6 août 2008.
Source:Taquadoumy
- Le directeur évincé a fait installer une chambre à coucher, attenant à son bureau, d'un montant de 3.000.000 UM.
- Afin de pouvoir se déplacer, plus rapidement, entre le département de l'Information qui se trouve au rez-de-chaussée et celui du montage un étage plus haut, Limam Cheikh fait construire un escalier facturé 8.000.000 UM.
- L'ex-directeur de TVM a, selon notre source, signé un contrat avec son cousin Allal Ould Elhadj ; l'accord stipule que la TVM vend, au fournisseur, 600 minutes de publicité, facturées moins de la moitié du prix de la TVM. Après quoi, Ould Hadj vendait les minutes, à la découpe, aux entreprises, afin de réalisé un bénéfice net équivalent à plus du double de son investissement de départ.
Le profit réalisé par Ould Hadj équivaut, par conséquent, à une perte pour le budget de la TVM. Cet exemple, d'ailleurs, anecdotique, illustre l'ampleur de l'industrie de privatisation de l'état à l'origine des principales fortunes du pays, particulièrement parmi les entrepreneurs et rentiers maures.
Signalons que Allal Ould Elhadj est le frère de Mohcen Ould Elhadj, vice-Président du Sénat.
Selon une seconde source pressentie par Taqadoumy, quelques jours avant son limogeage, Limam Cheikh écrivait au nouveau ministre de l'information, lui demandant l'augmentation du budget de la TVM, malgré un excédant de 38% du budget annuel, prouesse due à son prédécesseur.
Le courrier est transmis au premier ministre ; ce dernier, surpris par la requête, en parle à Ould Abdel Aziz. Visiblement, ce courrier a été la goute d'eau qui a fait déborder le vase puisque le Général, décide, séance tenante, de limoger Limam Cheikh, déjà coupable d'avoir laissé Isselmou Ould Abdel Kader, l'ex-ministre de Ould Taya, requérir à charge, lors d'une émission en direct, contre les putschistes du 6 août 2008.
Source:Taquadoumy