Un Général à la tête de l’Etat, entouré de politiques et d’hommes d’affaires, mène une offensive de charme pour convaincre le peuple à se joindre à son mouvement de rectification. Toute la vie de la Nation est dominée par cette vaste campagne de propagande aux allures d’une pré-campagne.
Les partisans du général sont-ils sûrs des thèses qu’ils défendent devant un peuple impassible et dégoûté par des changements dont il n’arrive pas à en tirer fruits ? Continuent –ils de miser sur le nomadisme de nos hommes politiques toujours à la quête de nouveaux pâturages ?
La mobilisation actuelle suscitée par cette crise loin de ramener la paix dans les cœurs n’a fait que dresser les partisans de la junte contre les adversaires du coup d’état du 06 août. En définitive c’est la Mauritanie qui sortira fragilisée par une guerre fratricide dont les mauritaniens pouvaient être épargnés. Le peuple mauritanien n’a mandaté personne pour lui apporter un quelconque changement si ce n’est celui venu par les urnes.
Ce qui se passe aujourd’hui ne reflète aucunement la volonté du peuple. Le changement ne peut jamais venir d’un coup d’Etat militaire qui constitue une violation flagrante des règles élémentaires d’une démocratie. L’urgence, c’est moins de donner aux mauritaniens l’illusion d’un changement en proclamant que les prix ont baissé alors que beaucoup de commerçants continuent à vendre suivant les grilles anciennes ?
L’urgent n’est pas, non plus, de lancer la tenue des journées de concertation. L’urgent c’est de rétablir l’ordre constitutionnel, de restituer le pouvoir à son maître légitime. Sans ce préalable, la Mauritanie ne sortira pas de ce cercle vicieux. Le dialogue doit constituer la voie la plus sage pour désamorcer cette crise. Or, le pouvoir actuel reste sourd à tous les appels à la raison lancés par les bonnes volontés tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays.
L’entourage du général a installé son chef dans une position raide où il ne saurait être question de lâcher prise, ni de faire volte-face. Dans ces conditions, toute proposition favorable au règlement de cette crise doit, aux yeux du général signifier « le non retour » de Sidi au pouvoir et l’approbation des « raisons » du changement. Le contraire serait tout simplement « un pur produit politique » du FNDD ou de la communauté internationale.
Le général et ses partisans n’entendent pas laisser les autres décider à leurs places. Encore faudrait-ils qu’ils aient la légitimité de le faire ! Ce qui est loin d’être le cas.
CTD
__________________
Source: lerenovateur
(M) avomm
Les partisans du général sont-ils sûrs des thèses qu’ils défendent devant un peuple impassible et dégoûté par des changements dont il n’arrive pas à en tirer fruits ? Continuent –ils de miser sur le nomadisme de nos hommes politiques toujours à la quête de nouveaux pâturages ?
La mobilisation actuelle suscitée par cette crise loin de ramener la paix dans les cœurs n’a fait que dresser les partisans de la junte contre les adversaires du coup d’état du 06 août. En définitive c’est la Mauritanie qui sortira fragilisée par une guerre fratricide dont les mauritaniens pouvaient être épargnés. Le peuple mauritanien n’a mandaté personne pour lui apporter un quelconque changement si ce n’est celui venu par les urnes.
Ce qui se passe aujourd’hui ne reflète aucunement la volonté du peuple. Le changement ne peut jamais venir d’un coup d’Etat militaire qui constitue une violation flagrante des règles élémentaires d’une démocratie. L’urgence, c’est moins de donner aux mauritaniens l’illusion d’un changement en proclamant que les prix ont baissé alors que beaucoup de commerçants continuent à vendre suivant les grilles anciennes ?
L’urgent n’est pas, non plus, de lancer la tenue des journées de concertation. L’urgent c’est de rétablir l’ordre constitutionnel, de restituer le pouvoir à son maître légitime. Sans ce préalable, la Mauritanie ne sortira pas de ce cercle vicieux. Le dialogue doit constituer la voie la plus sage pour désamorcer cette crise. Or, le pouvoir actuel reste sourd à tous les appels à la raison lancés par les bonnes volontés tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays.
L’entourage du général a installé son chef dans une position raide où il ne saurait être question de lâcher prise, ni de faire volte-face. Dans ces conditions, toute proposition favorable au règlement de cette crise doit, aux yeux du général signifier « le non retour » de Sidi au pouvoir et l’approbation des « raisons » du changement. Le contraire serait tout simplement « un pur produit politique » du FNDD ou de la communauté internationale.
Le général et ses partisans n’entendent pas laisser les autres décider à leurs places. Encore faudrait-ils qu’ils aient la légitimité de le faire ! Ce qui est loin d’être le cas.
CTD
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Source: lerenovateur
(M) avomm