
Messaoud Ould Boulkheir, président de l’Assemblée nationale en Mauritanie et farouche opposant au putsch du 6 août, a prié la France de « lever toute équivoque » sur sa position par rapport à ce coup d’Etat.
« J’estime de mon devoir de demander à la France et à son excellence le Président Sarkozy, de faire lever toute équivoque s’agissant de leur position à propos du coup d’Etat en République Islamique de Mauritanie », a déclaré Ould Boulkheir dans un communiqué dont APA a reçu copie à Nouakchott.
Le communiqué relève que « les ambiguïtés que les putschistes entretiennent aujourd’hui autour de la position française et l’exploitation qu’ils en font au plan intérieur (…) rappellent malheureusement les méthodes désuètes d’un passé que tous les démocrates et tous les progressistes du monde doivent s’empresser d’oublier définitivement ».
Nicolas Sarkozy avait indiqué vendredi à Niamey que le coup d’Etat mauritanien s’était passé « sans manifestation et sans protestation, si ce n’est celle de la France ». « Force est de constater qu’il n’y a pas eu un député ou un parlementaire qui a protesté et qu’il n’y a pas eu de manifestations », avait il souligné
Ould Boulkheir s’est dit « surpris » par ces propos qui, selon lui, « ont été vite repris, interprétés et brandis par la junte militaire comme une volte-face de la France».
Il a ajouté que ce putsch « appelle de la part de la France un traitement particulier, qui découle de son rôle historique de Grande Nation démocratique et des idéaux censés fonder son action en Afrique et son rayonnement dans le Monde ».
Pour lui, « les démocrates et les progressistes de Mauritanie, d’Afrique et du Monde attendent de la France et du Président Nicolas Sarkozy d’appuyer fermement les décisions pertinentes de l’Union Africaine, saluées et soutenues par la Communauté Internationale dans son ensemble ».
Source: afp via CRIDEM
« J’estime de mon devoir de demander à la France et à son excellence le Président Sarkozy, de faire lever toute équivoque s’agissant de leur position à propos du coup d’Etat en République Islamique de Mauritanie », a déclaré Ould Boulkheir dans un communiqué dont APA a reçu copie à Nouakchott.
Le communiqué relève que « les ambiguïtés que les putschistes entretiennent aujourd’hui autour de la position française et l’exploitation qu’ils en font au plan intérieur (…) rappellent malheureusement les méthodes désuètes d’un passé que tous les démocrates et tous les progressistes du monde doivent s’empresser d’oublier définitivement ».
Nicolas Sarkozy avait indiqué vendredi à Niamey que le coup d’Etat mauritanien s’était passé « sans manifestation et sans protestation, si ce n’est celle de la France ». « Force est de constater qu’il n’y a pas eu un député ou un parlementaire qui a protesté et qu’il n’y a pas eu de manifestations », avait il souligné
Ould Boulkheir s’est dit « surpris » par ces propos qui, selon lui, « ont été vite repris, interprétés et brandis par la junte militaire comme une volte-face de la France».
Il a ajouté que ce putsch « appelle de la part de la France un traitement particulier, qui découle de son rôle historique de Grande Nation démocratique et des idéaux censés fonder son action en Afrique et son rayonnement dans le Monde ».
Pour lui, « les démocrates et les progressistes de Mauritanie, d’Afrique et du Monde attendent de la France et du Président Nicolas Sarkozy d’appuyer fermement les décisions pertinentes de l’Union Africaine, saluées et soutenues par la Communauté Internationale dans son ensemble ».
Source: afp via CRIDEM