
Les artistes sénégalais ont marqué leur participation à la marche contre les APE lundi à Dakar en exhibant un épouvantail « pour chasser les mange mil » , a confié un plasticien à APA dans la capitale sénégalaise.
«Cet épouvantail sert à chasser les APE comme on chasse les mange mil dans un champ » a confié l’artiste plasticien Kalidou Kassé à APA.
Le plasticien explique que « les artistes ont toujours dénoncé ces pratiques qui existent depuis longtemps ».
Cette marche fera tâche d’huile, a-t-il pronostiqué, estimant que tout e monde devrait se sentir concerné et refuser l’inflation et l’augmentation des denrées qu’entrainerait la signature des APE.
L’artiste Kassé est mobilisé depuis le début dans le refus de la signature de ces accords de partenariat économique et a même organisé une exposition sur le thème du refus de signer les APE du fait des craintes qu’ils inspirent par l’obligation du libre-change qu’ils postulent.
En outre Kalidou Kassé se félicite que les plasticiens, comédiens, écrivains et autres artistes soient mobilisés contre les APE se félicitant que le monde de l’art soit associé au mouvement contre la signature des APE.
Pour le porte parole du mouvement des artistes contre les APE, Alioune Badara Bèye, « les APE sont un frein pour la créativité et le développement des industries culturelles ».
En signant ces accords, la circulation des œuvres culturelles serait ralentie voire inexistante, a-t-il dit.
Des « livres seront importés et les œuvres des Africains ne seront pas lues ailleurs », explique l’écrivain qui souligne que « les APE vont contribuer à l’isolement de la culture africaine ».
Pour Abdoulaye Agne, un sénégalais de la diaspora qui vit aux USA, cette marche est une alerte à l’opinion mondiale.
«b[Les APE tuent ]bl’agriculture et l’industrie africaines tout en créant le chômage propice à l’immigration clandestine », dit-il.
Cette marche contre les APE à l’initiative de la société civile sénégalaise a regroupé près de 2000 participants du monde politique, culturel avec une forte mobilisation des jeunes et des femmes, a constaté APA sur place.
Dans une ambiance de meeting politique, de nombreux ministres, députés et autres personnalités politiques et de la société civile, ont suivi lundi la marche qui est passée devant le palais présidentiel.
Arrivée à la hauteur de la primature, la marche a ralenti pour accueillir brièvement le Premier ministre Hadjobou Soumaré, venu encourager les animateurs et soutenir le combat contre les APE à l’initiative du président sénégalais Abdoulaye Wade.
Une déclaration a été déposée au siège de l’UE à Dakar entre les main de son représentant résident Giles Hervio.
Source: APA
(M)
«Cet épouvantail sert à chasser les APE comme on chasse les mange mil dans un champ » a confié l’artiste plasticien Kalidou Kassé à APA.
Le plasticien explique que « les artistes ont toujours dénoncé ces pratiques qui existent depuis longtemps ».
Cette marche fera tâche d’huile, a-t-il pronostiqué, estimant que tout e monde devrait se sentir concerné et refuser l’inflation et l’augmentation des denrées qu’entrainerait la signature des APE.
L’artiste Kassé est mobilisé depuis le début dans le refus de la signature de ces accords de partenariat économique et a même organisé une exposition sur le thème du refus de signer les APE du fait des craintes qu’ils inspirent par l’obligation du libre-change qu’ils postulent.
En outre Kalidou Kassé se félicite que les plasticiens, comédiens, écrivains et autres artistes soient mobilisés contre les APE se félicitant que le monde de l’art soit associé au mouvement contre la signature des APE.
Pour le porte parole du mouvement des artistes contre les APE, Alioune Badara Bèye, « les APE sont un frein pour la créativité et le développement des industries culturelles ».
En signant ces accords, la circulation des œuvres culturelles serait ralentie voire inexistante, a-t-il dit.
Des « livres seront importés et les œuvres des Africains ne seront pas lues ailleurs », explique l’écrivain qui souligne que « les APE vont contribuer à l’isolement de la culture africaine ».
Pour Abdoulaye Agne, un sénégalais de la diaspora qui vit aux USA, cette marche est une alerte à l’opinion mondiale.
«b[Les APE tuent ]bl’agriculture et l’industrie africaines tout en créant le chômage propice à l’immigration clandestine », dit-il.
Cette marche contre les APE à l’initiative de la société civile sénégalaise a regroupé près de 2000 participants du monde politique, culturel avec une forte mobilisation des jeunes et des femmes, a constaté APA sur place.
Dans une ambiance de meeting politique, de nombreux ministres, députés et autres personnalités politiques et de la société civile, ont suivi lundi la marche qui est passée devant le palais présidentiel.
Arrivée à la hauteur de la primature, la marche a ralenti pour accueillir brièvement le Premier ministre Hadjobou Soumaré, venu encourager les animateurs et soutenir le combat contre les APE à l’initiative du président sénégalais Abdoulaye Wade.
Une déclaration a été déposée au siège de l’UE à Dakar entre les main de son représentant résident Giles Hervio.
Source: APA
(M)