Les stations-service affichaient à Nouakchott un prix de 303 ouguiyas (0,8 euros) pour le litre de gazole contre 253 ouguiyas (0,68 euros) auparavant, soit près de 20% d'augmentation, selon la même source.
Le litre d'essence, qui était fixé à 289 ouguiyas (0,78 euro) passe à 340 ouguiyas (0,92 euro), soit près de 18% de hausse.
Aucune explication officielle n'a été donnée à ces hausses certainement liées au renchérissement du prix du baril de pétrole sur le marché international qui n'avait pas été répercuté au plan national depuis plusieurs mois.
Ces augmentations des prix des carburants risquent d'avoir des répercussions sur les produits de première nécessité, qui ont connu une flambée ces derniers mois en Mauritanie.
Pays pauvre en grande partie désertique, la Mauritanie est rentrée en février 2006 dans le club restreint des pays africains producteurs de pétrole.
Mais dès novembre 2006, soit neuf mois après l'entrée en service du champ offshore de Chinguetti (80 km au large de Nouakchott), les autorités ont revu la production à la baisse, passant de 75.000 barils/jour à 30.000 b/j en raison, officiellement, de forages mal placés.
Elle est actuellement passée sous le cap des 20.000 b/j.
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Source: romandie
(M) avomm