
En moins de quelques semaines, le destin politique de la Mauritanie a basculé honteusement, dangereusement. Les événements qui ont entraîné la crise institutionnelle puis la chute du pouvoir issu des élections libres, transparentes et démocratiques sont loin de se terminer.
Tel l’ouragan de Katrina rétrogradé dans sa course, cette crise risque de resurgir d’un moment à l’autre, pour une raison ou une autre, par un groupe ou un autre et à n’importe quel moment de l’évolution politique du pays. Ceux qui souhaitent qu’une page aussi sale de l’histoire du pays se referme, sont plus lucides que ceux qui croient aux bonnes raisons répétées à longueur de journée par les courtisans du "changement".
Mais ceux qui sont sceptiques et ils sont les plus nombreux, n’ont d’autres choix que de prendre leur mal en patience pour une durée indéterminée. Les vrais maîtres de la situation ne sont pas les auteurs du putsch contre la démocratie. Ce sont les "djihadistes" à travers nos frontières et qui opèrent "vaillamment", cruellement sans la moindre résistance.
Les victimes innocentes des croisades islamistes sont jusque-là de pauvres patrouilles sans défense militaire, expédiées vers la mort comme des proies faciles. Demain, certainement, ce sont les pauvres civils mal protégés par une armée elle-même exposée aux assauts terroristes, à répétition, qui vont être livrés à la barbarie terroriste.
L’image de la Mauritanie se trouve doublement entachée par l’ingérence inopportune et outrageuse de l’armée dans les affaires politiques du pays et par l’incapacité de cette même armée à jouer pleinement son rôle de défense de l’intégrité du territoire national. En jouant la carte de la banalisation, le Haut Conseil d’Etat ignore qu’il est en train d’une part de rendre une mauvais service à ses concitoyens et d’autre part de décerner la médaille "d’honneur" aux terroristes.
Au lieu de se lancer à la reconquête de son honneur bafoué, au lieu de dire la vérité sur ce qui s’est passé, les nouvelles autorités tentent justifier la réalité par l’invraisemblable. Les familles des militaires portés disparus méritent plus que cela. Pourquoi vouloir minimiser une action aussi ignoble dirigée contre notre armée ? La honte, ce n’est pas de tomber sous les balles de ses agresseurs, la honte, c’est de se résigner lâchement face aux attaques lancées par des bandes anonymes contre des forces de sécurité d’un pays comme sur des petits lapins.
A quoi pourrait-on s’attendre d’un pouvoir entouré d’une assemblée muselée, malléable et corvéable à merci. Sinon, comment comprendre le peu d’intérêt manifesté par les parlementaires putschistes à l’égard d’une question qui doit être au centre des préoccupations terroristes et ses manifestations dangereuses.
Après une année et demi de régime démocratique, la Mauritanie est retombée très bas dans le cercle restreint des pays qui refusent de changer. Avec un HCE au sommet de l’Etat, une assemblée aphone, un "djihadisme" incontrôlable, la Mauritanie est dans l’œil du cyclone à haute vitesse.
Cheikh Tidiane Dia
le renovateur
Tel l’ouragan de Katrina rétrogradé dans sa course, cette crise risque de resurgir d’un moment à l’autre, pour une raison ou une autre, par un groupe ou un autre et à n’importe quel moment de l’évolution politique du pays. Ceux qui souhaitent qu’une page aussi sale de l’histoire du pays se referme, sont plus lucides que ceux qui croient aux bonnes raisons répétées à longueur de journée par les courtisans du "changement".
Mais ceux qui sont sceptiques et ils sont les plus nombreux, n’ont d’autres choix que de prendre leur mal en patience pour une durée indéterminée. Les vrais maîtres de la situation ne sont pas les auteurs du putsch contre la démocratie. Ce sont les "djihadistes" à travers nos frontières et qui opèrent "vaillamment", cruellement sans la moindre résistance.
Les victimes innocentes des croisades islamistes sont jusque-là de pauvres patrouilles sans défense militaire, expédiées vers la mort comme des proies faciles. Demain, certainement, ce sont les pauvres civils mal protégés par une armée elle-même exposée aux assauts terroristes, à répétition, qui vont être livrés à la barbarie terroriste.
L’image de la Mauritanie se trouve doublement entachée par l’ingérence inopportune et outrageuse de l’armée dans les affaires politiques du pays et par l’incapacité de cette même armée à jouer pleinement son rôle de défense de l’intégrité du territoire national. En jouant la carte de la banalisation, le Haut Conseil d’Etat ignore qu’il est en train d’une part de rendre une mauvais service à ses concitoyens et d’autre part de décerner la médaille "d’honneur" aux terroristes.
Au lieu de se lancer à la reconquête de son honneur bafoué, au lieu de dire la vérité sur ce qui s’est passé, les nouvelles autorités tentent justifier la réalité par l’invraisemblable. Les familles des militaires portés disparus méritent plus que cela. Pourquoi vouloir minimiser une action aussi ignoble dirigée contre notre armée ? La honte, ce n’est pas de tomber sous les balles de ses agresseurs, la honte, c’est de se résigner lâchement face aux attaques lancées par des bandes anonymes contre des forces de sécurité d’un pays comme sur des petits lapins.
A quoi pourrait-on s’attendre d’un pouvoir entouré d’une assemblée muselée, malléable et corvéable à merci. Sinon, comment comprendre le peu d’intérêt manifesté par les parlementaires putschistes à l’égard d’une question qui doit être au centre des préoccupations terroristes et ses manifestations dangereuses.
Après une année et demi de régime démocratique, la Mauritanie est retombée très bas dans le cercle restreint des pays qui refusent de changer. Avec un HCE au sommet de l’Etat, une assemblée aphone, un "djihadisme" incontrôlable, la Mauritanie est dans l’œil du cyclone à haute vitesse.
Cheikh Tidiane Dia
le renovateur