
Le commissaire de l’Union Africaine à la paix et à la sécurité M. Ramtane Lamamra a estimé que les sanctions contre les putschistes mauritaniens "figurent parmi les options envisageables" soulignant toutefois que "les possibilités du dialogue et les ressources de la diplomatie ne sont pas tout à fait épuisées".
"Les sanctions ne sont pas le meilleur instrument dont dispose la diplomatie moderne. Elles ne sont que l’argument ultime. Naturellement elles figurent parmi les options envisageables, mais pour l’instant, les possibilités de dialogue et les ressources de la diplomatie ne sont pas tout à fait épuisées", a-t-il indiqué dans un entretien publié dans la dernière livraison de "Jeune Afrique".
Expliquant sa fermeté à l’égard des putschistes, le diplomate algérien a indiqué que celle-ci ''n’est que l’application de la doctrine de l’UA, qui depuis le sommet d’Alger, en 1999, proscrit les coups d’Etat''.
"Dans le cas de la Mauritanie, il y a deux circonstances aggravantes. Le coup d’Etat a mis fin à une expérience démocratique qui a été saluée comme exemplaire : c’est un mauvais exemple pour l’Afrique.
Par ailleurs, Sidi Ould Cheikh Abdallahi, le président élu est maintenu en prison", a précisé M. Lamamra qui réaffirme que le Président renversé est "légitime et doit être rétabli dans la plénitude de ses fonctions".
"Cela dit, il lui appartient d’être ou ne pas être un acteur clé et de voir en son âme et conscience quel est le meilleur moyen de sortir de la crise ", a ajouté le Commissaire de l’UA.
Concernant ses entretiens avec le général Ould Abdelaziz, auteur du putsch, M. Lamamra a indiqué qu’il a eu avec lui des discussions "extrêmement intéressantes". "Je suis convaincu que c’est un patriote. J’espère simplement qu’il choisira la voie préconisée par la communauté internationale".
source : El Moudjahid
"Les sanctions ne sont pas le meilleur instrument dont dispose la diplomatie moderne. Elles ne sont que l’argument ultime. Naturellement elles figurent parmi les options envisageables, mais pour l’instant, les possibilités de dialogue et les ressources de la diplomatie ne sont pas tout à fait épuisées", a-t-il indiqué dans un entretien publié dans la dernière livraison de "Jeune Afrique".
Expliquant sa fermeté à l’égard des putschistes, le diplomate algérien a indiqué que celle-ci ''n’est que l’application de la doctrine de l’UA, qui depuis le sommet d’Alger, en 1999, proscrit les coups d’Etat''.
"Dans le cas de la Mauritanie, il y a deux circonstances aggravantes. Le coup d’Etat a mis fin à une expérience démocratique qui a été saluée comme exemplaire : c’est un mauvais exemple pour l’Afrique.
Par ailleurs, Sidi Ould Cheikh Abdallahi, le président élu est maintenu en prison", a précisé M. Lamamra qui réaffirme que le Président renversé est "légitime et doit être rétabli dans la plénitude de ses fonctions".
"Cela dit, il lui appartient d’être ou ne pas être un acteur clé et de voir en son âme et conscience quel est le meilleur moyen de sortir de la crise ", a ajouté le Commissaire de l’UA.
Concernant ses entretiens avec le général Ould Abdelaziz, auteur du putsch, M. Lamamra a indiqué qu’il a eu avec lui des discussions "extrêmement intéressantes". "Je suis convaincu que c’est un patriote. J’espère simplement qu’il choisira la voie préconisée par la communauté internationale".
source : El Moudjahid