Photo, Roughi Dia secretaire générale de l'AVOMM ( au milieu)
Une marche pacifique a été organisée samedi à Paris pour exiger le retour dans des conditions décentes des Mauritaniens réfugiés au Mali et au Sénégal lors des émeutes inter-communautaires de 1989.
Les manifestants ont dénoncé l'impunité et l'absence de volonté des différents gouvernements mauritaniens de faire la lumière sur les émeutes de 1989.
«Il s'agit d'événements douloureux sur lesquels toute la lumière n'a pas encore été faite. A la même date, au mois d'avril de chaque année, nous nous réunissons pour rappeler le souvenir de cet événement et faire en sorte qu'il ne tombe pas dans l'oubli», a déclaré à la PANA le président de l'Association des veuves et orphelins de militaires mauritaniens (AVOMM), Ousmane Sarr.
La participation à la marche pacifique des organisations politiques, dont le Front national pour la défense de la démocratie (FNDD) et TAWASUL (islamiste modéré), a donné un cachet particulier à la commémoration.
«Le problème des déportés ne peut pas être dissocié du règlement de la situation politique en Mauritanie. Nous sommes obligés aujourd'hui, en parlant du retour des réfugiés, d'insister sur le rétablissement de la démocratie dans le pays», a déclaré une responsable des Forces de libération africaines de la Mauritanie (FLAM), Habsatou Sall.
Selon elle, la situation des réfugiés rentrés au pays, sous le précédent régime, s'est détériorée ces derniers mois.
«Les réfugiés, qui ont choisi de revenir (en Mauritanie) sont encore parqués dans les tentes, leurs biens ne leur ont pas été rendus. Leur situation est lamentable en dépit de l'engagement du général Abdel Aziz [chef de la junte] de régler la question», a déploré Mme Sall.
Plusieurs milliers négro-mauritaniens avaient été déportés au Mali et au Sénégal lors des émeutes inter-communautaires de 1989 qui avaient fait plusieurs dizaines de morts.
Paris - 25/04/2009
Source: PANA
Les manifestants ont dénoncé l'impunité et l'absence de volonté des différents gouvernements mauritaniens de faire la lumière sur les émeutes de 1989.
«Il s'agit d'événements douloureux sur lesquels toute la lumière n'a pas encore été faite. A la même date, au mois d'avril de chaque année, nous nous réunissons pour rappeler le souvenir de cet événement et faire en sorte qu'il ne tombe pas dans l'oubli», a déclaré à la PANA le président de l'Association des veuves et orphelins de militaires mauritaniens (AVOMM), Ousmane Sarr.
La participation à la marche pacifique des organisations politiques, dont le Front national pour la défense de la démocratie (FNDD) et TAWASUL (islamiste modéré), a donné un cachet particulier à la commémoration.
«Le problème des déportés ne peut pas être dissocié du règlement de la situation politique en Mauritanie. Nous sommes obligés aujourd'hui, en parlant du retour des réfugiés, d'insister sur le rétablissement de la démocratie dans le pays», a déclaré une responsable des Forces de libération africaines de la Mauritanie (FLAM), Habsatou Sall.
Selon elle, la situation des réfugiés rentrés au pays, sous le précédent régime, s'est détériorée ces derniers mois.
«Les réfugiés, qui ont choisi de revenir (en Mauritanie) sont encore parqués dans les tentes, leurs biens ne leur ont pas été rendus. Leur situation est lamentable en dépit de l'engagement du général Abdel Aziz [chef de la junte] de régler la question», a déploré Mme Sall.
Plusieurs milliers négro-mauritaniens avaient été déportés au Mali et au Sénégal lors des émeutes inter-communautaires de 1989 qui avaient fait plusieurs dizaines de morts.
Paris - 25/04/2009
Source: PANA