
Une coalition de l’opposition mauritanienne, composée de cinq partis, dénonce la constitution d’un nouveau parti de la majorité soutenant l’action du président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi comme "une menace contre la démocratie", dans un communiqué publié dimanche dans la capitale mauritanienne.
L’opposition s’insurge notamment contre "l’intervention" du président de la République, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, dans le choix du président de la nouvelle formation, poste attribué au ministre, secrétaire général de la présidence, Yahya ould Ahmed El Waghef.
Elle dit tenir le chef de l'Etat pour "responsable des conséquences d’une dérive sous la forme d’une éventuelle exploitation des moyens de l’Etat" par le nouveau parti politique.
Le Parti national pour la démocratie et le développement (PNDD), nouvelle formation de la mouvance présidentielle, a été constituée à l’issue d’un congrès tenu samedi à Nouakchott, rappelle-t-on.
La quasi-totalité de ses membres sont des anciens dignitaires du régime de Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya (renversé le 3 août 2005), d’où les craintes de l’opposition et même de quelques partis de la majorité par rapport aux risques d’un retour au "parti-Etat" sous le modèle connu au cours du règne du pouvoir déchu.
Les partis de l'opposition signataires du communiqué sont : l’Union des forces de progrès (UFP), le Rassemblement des forces démocratiques (RFD), l’Alliance pour la justice et la démocratie (AJD), le Mouvement pour la rénovation, HATEM, et le Rassemblement national pour la réforme et le développement (RNRD).
Nouakchott - 06/01/2008
Panapress
(M)
L’opposition s’insurge notamment contre "l’intervention" du président de la République, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, dans le choix du président de la nouvelle formation, poste attribué au ministre, secrétaire général de la présidence, Yahya ould Ahmed El Waghef.
Elle dit tenir le chef de l'Etat pour "responsable des conséquences d’une dérive sous la forme d’une éventuelle exploitation des moyens de l’Etat" par le nouveau parti politique.
Le Parti national pour la démocratie et le développement (PNDD), nouvelle formation de la mouvance présidentielle, a été constituée à l’issue d’un congrès tenu samedi à Nouakchott, rappelle-t-on.
La quasi-totalité de ses membres sont des anciens dignitaires du régime de Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya (renversé le 3 août 2005), d’où les craintes de l’opposition et même de quelques partis de la majorité par rapport aux risques d’un retour au "parti-Etat" sous le modèle connu au cours du règne du pouvoir déchu.
Les partis de l'opposition signataires du communiqué sont : l’Union des forces de progrès (UFP), le Rassemblement des forces démocratiques (RFD), l’Alliance pour la justice et la démocratie (AJD), le Mouvement pour la rénovation, HATEM, et le Rassemblement national pour la réforme et le développement (RNRD).
Nouakchott - 06/01/2008
Panapress
(M)