
Le mouvement des députés favorables au vote d'une motion de censure contre le gouvernement du Premier ministre mauritanien, Yahya Ould Ahmed Waghef, en place depuis 2 mois seulement, a enregistré plusieurs ralliements au cours des dernières heures, a appris samedi la PANA de sources concordantes.
De 23 partisans de la motion de censure annoncés vendredi, le nombre serait monté à 30 ce samedi.
Pour être recevable devant le Parlement mauritanien, une motion de censure doit avoir l'aval initial de 32 députés. Elle est adoptée avec la majorité simple des députés présents le jour du vote, explique Sidi Mohamed Ould Maham, député signataire de la motion de censure.
Les députés frondeurs sont issus du Pacte National pour la Démocratie et le Développement (PNDD), principale formation de la majorité présidentielle.
Ils estiment que le gouvernement de M. Waghef "n'est pas le reflet de la majorité" et fustigent le retour aux commandes des dignitaires du régime de Maaouya Ould Sid'Ahmed Taya.
Le camp favorable au gouvernement dénonce "une manipulation" d'officiers ayant dirigé la Mauritanie sous la transition (août 2005- avril 2007).
Face à cette fronde, certains députés favorables au gouvernement suggèrent la dissolution de l'Assemblée nationale et des législatives anticipées.
L'assemblée nationale de Mauritanie a été élue en novembre 2006 pour un mandat de 5 ans.
______________
Source: Pana
(M) avomm
De 23 partisans de la motion de censure annoncés vendredi, le nombre serait monté à 30 ce samedi.
Pour être recevable devant le Parlement mauritanien, une motion de censure doit avoir l'aval initial de 32 députés. Elle est adoptée avec la majorité simple des députés présents le jour du vote, explique Sidi Mohamed Ould Maham, député signataire de la motion de censure.
Les députés frondeurs sont issus du Pacte National pour la Démocratie et le Développement (PNDD), principale formation de la majorité présidentielle.
Ils estiment que le gouvernement de M. Waghef "n'est pas le reflet de la majorité" et fustigent le retour aux commandes des dignitaires du régime de Maaouya Ould Sid'Ahmed Taya.
Le camp favorable au gouvernement dénonce "une manipulation" d'officiers ayant dirigé la Mauritanie sous la transition (août 2005- avril 2007).
Face à cette fronde, certains députés favorables au gouvernement suggèrent la dissolution de l'Assemblée nationale et des législatives anticipées.
L'assemblée nationale de Mauritanie a été élue en novembre 2006 pour un mandat de 5 ans.
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Source: Pana
(M) avomm