
«C’est seulement depuis une dizaine d’années que l’habitat précaire préoccupe les autorités. Soutenu par la Banque mondiale, un programme de développement urbain a même été établi, mais malgré le déblocage de 60 millions de dollars la question demeure aigüe.»
A Nouakchott, en Mauritanie, une question demeure très sensible : celle de l’habitat précaire.
En effet, la capitale mauritanienne a grandi de manière anarchique ces 40 dernières années. Elle a étendu ses tentacules de plus en plus loin, gagnant peu à peu du terrain sur les dunes. Les bidonvilles, – que l’on appelle là-bas « gazra » ou « kébé » en fonction de l’importance des logements en « dur » qu’ils contiennent –, ont poussé comme des champignons. Longtemps ignorée par les autorités, cette question a fait son apparition sur les agendas des ministères, suite à l’intervention sonnante et trébuchante des bailleurs de fonds au début des années 2000.
Possibilité d'écouter Manon Rivière au lien:
http://www.rfi.fr/actufr/articles/097/article_61185.asp
RFI
(M)
A Nouakchott, en Mauritanie, une question demeure très sensible : celle de l’habitat précaire.
En effet, la capitale mauritanienne a grandi de manière anarchique ces 40 dernières années. Elle a étendu ses tentacules de plus en plus loin, gagnant peu à peu du terrain sur les dunes. Les bidonvilles, – que l’on appelle là-bas « gazra » ou « kébé » en fonction de l’importance des logements en « dur » qu’ils contiennent –, ont poussé comme des champignons. Longtemps ignorée par les autorités, cette question a fait son apparition sur les agendas des ministères, suite à l’intervention sonnante et trébuchante des bailleurs de fonds au début des années 2000.
Possibilité d'écouter Manon Rivière au lien:
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RFI
(M)