Le lancement cette semaine à Nouakchott par l’Intérieur d’une campagne contre la mendicité est considéré par les observateurs comme un écran de fumée face à la présence constante de mendiants dans la rue et aux feux de la circulation.
Dans un pays doté de ressources naturelles importantes, cette insécurité permanente à Nouakchott peut être interprétée comme un signe de défaillance sociale, affectant le sentiment de sécurité. C’est le président lui-même qui avait fait le constat lors de ses déplacements à l’Etranger face à la diaspora durant son premier quinquennat.
Après six ans de gouvernance, l’occupation des carrefours et de trottoirs par les mendiants est encore visible. L’utilisation des enfants et de personnes handicapées dans la mendicité n’est pas un phénomène nouveau. Ces pauvres personnes sont marginalisées, ce qui accentue les clivages sociaux. La mendicité devient alors une activité à part entière qui interpelle les autorités de Nouakchott. En lançant cette campagne qui va durer trois semaines, l’Intérieur fait de la mendicité, un cheval de bataille fragile face à la charge pour les services sociaux. Quand la mendicité devient omniprésente, elle peut être perçue comme une fatalité comme d’ailleurs les hécatombes des accidents de la route chaque année. Alors que ces deux secteurs constituent des problèmes à résoudre.
Cherif Kane
Journaliste
Dans un pays doté de ressources naturelles importantes, cette insécurité permanente à Nouakchott peut être interprétée comme un signe de défaillance sociale, affectant le sentiment de sécurité. C’est le président lui-même qui avait fait le constat lors de ses déplacements à l’Etranger face à la diaspora durant son premier quinquennat.
Après six ans de gouvernance, l’occupation des carrefours et de trottoirs par les mendiants est encore visible. L’utilisation des enfants et de personnes handicapées dans la mendicité n’est pas un phénomène nouveau. Ces pauvres personnes sont marginalisées, ce qui accentue les clivages sociaux. La mendicité devient alors une activité à part entière qui interpelle les autorités de Nouakchott. En lançant cette campagne qui va durer trois semaines, l’Intérieur fait de la mendicité, un cheval de bataille fragile face à la charge pour les services sociaux. Quand la mendicité devient omniprésente, elle peut être perçue comme une fatalité comme d’ailleurs les hécatombes des accidents de la route chaque année. Alors que ces deux secteurs constituent des problèmes à résoudre.
Cherif Kane
Journaliste