Madame Aïssata Kane vient d’être nommée conseillère au cabinet du premier ministre, chargée de la culture et de la jeunesse. Cette promotion suscite des interrogations sur les nominations de l’exécutif en général relançant ainsi une lecture politique et institutionnelle depuis 2019.
Aissata Kane est issue du monde culturel, associatif ou universitaire. Sa nomination pourrait incarner une reconnaissance des compétences locales. Mais en réalité dans un contexte où les tensions sociales et les inégalités territoriales persistent, cette nomination au contraire ne renforce pas les politiques d’inclusion engagée depuis 2019, de valorisation culturelle et de participation citoyenne des jeunes. Ce portefeuille qui en charge la culture et le sport, deux secteurs parents pauvres de la diversité, ne sert qu’à redorer l’image de l’exécutif et non un pays multiculturel. C’est une reconnaissance de ses compétences mais ça s’arrête là. Ce geste ne suffit pas pour être en faveur de l’égalité des genres dans un pays dominé par des islamistes qui bloquent toute loi criminalisant les viols des femmes et des filles.
Cherif Kane
Journaliste
Source : Kassataya
Aissata Kane est issue du monde culturel, associatif ou universitaire. Sa nomination pourrait incarner une reconnaissance des compétences locales. Mais en réalité dans un contexte où les tensions sociales et les inégalités territoriales persistent, cette nomination au contraire ne renforce pas les politiques d’inclusion engagée depuis 2019, de valorisation culturelle et de participation citoyenne des jeunes. Ce portefeuille qui en charge la culture et le sport, deux secteurs parents pauvres de la diversité, ne sert qu’à redorer l’image de l’exécutif et non un pays multiculturel. C’est une reconnaissance de ses compétences mais ça s’arrête là. Ce geste ne suffit pas pour être en faveur de l’égalité des genres dans un pays dominé par des islamistes qui bloquent toute loi criminalisant les viols des femmes et des filles.
Cherif Kane
Journaliste
Source : Kassataya