Les Mauritaniens n’ont plus confiance en leur justice. Ce sentiment d’injustice est partagé même par le président de la sous-commission de la communication de la Commission nationale des droits de l’homme qui pointe un système judiciaire corrompu et déliquescent.
En mettant au pilori la justice mauritanienne,Ould Ebnou met à nu un système judiciaire corrompu avec la complicité des élites. Pour les observateurs les dérives autoritaires du chef de l’exécutif sont en grande partie responsables des échecs répétitifs des réformes engagées depuis 2019. C’est la soumission de la justice aux diktats des politiques qui est pointée du doigt. Trois exemples en 2023 sont révélateurs d’une justice partiale avec l’assassinat du militant des droits de l’homme Souvi Ould Jibril Ould Cheine dans un commissariat de police. L’autopsie a révélé une asphyxie traumatique par strangulation, contredisant la version officielle d’un arrêt cardiaque. Ensuite, Oumar Diop, un autre citoyen, est également décédé après son arrestation. Bien que la police ait évoqué une surdose, sa famille soupçonne des actes de torture. Et enfin le citoyen Mohamed Lemine assassiné lors d’une manifestation à Boghé et vite enterré sans le feu vert de sa famille.
Cherif Kane
Journaliste
En mettant au pilori la justice mauritanienne,Ould Ebnou met à nu un système judiciaire corrompu avec la complicité des élites. Pour les observateurs les dérives autoritaires du chef de l’exécutif sont en grande partie responsables des échecs répétitifs des réformes engagées depuis 2019. C’est la soumission de la justice aux diktats des politiques qui est pointée du doigt. Trois exemples en 2023 sont révélateurs d’une justice partiale avec l’assassinat du militant des droits de l’homme Souvi Ould Jibril Ould Cheine dans un commissariat de police. L’autopsie a révélé une asphyxie traumatique par strangulation, contredisant la version officielle d’un arrêt cardiaque. Ensuite, Oumar Diop, un autre citoyen, est également décédé après son arrestation. Bien que la police ait évoqué une surdose, sa famille soupçonne des actes de torture. Et enfin le citoyen Mohamed Lemine assassiné lors d’une manifestation à Boghé et vite enterré sans le feu vert de sa famille.
Cherif Kane
Journaliste