En jetant les jalons d’un premier hôpital universitaire dans un quartier populaire de Dar Naim à Nouakchott, le président mauritanien est en train de booster son bilan matériel de deux quinquennats.
Mais cette volonté politique est considérée par les observateurs comme un bilan matériel acceptable qui cache un bilan immatériel négatif. Le premier hôpital universitaire dans un quartier populaire verra le jour si tout se passe bien au moment où Ould Ghazouani va achever son deuxième mandat en 2029. Cette nouvelle infrastructure sanitaire ne suffit pas pour corriger un système qui manque encore de médecins mauritaniens surtout des spécialistes environ 2 médecins pour 10 000 habitants, bien en dessous des standards internationaux. Une étude menée dans trois quartiers défavorisés de Nouakchott a révélé une forte prévalence de maladies respiratoires (28 %) et de diarrhées (17,2 %), liées à un environnement insalubre. Un hôpital universitaire devient un enjeu de santé publique car plus de 30 % des Mauritaniens n’ont pas accès aux soins de santé de base. Cette infrastructure sanitaire peut être considérée comme la dernière réalisation de Ould Ghazouani avant de céder le fauteuil à son successeur.
Cherif Kane
Mais cette volonté politique est considérée par les observateurs comme un bilan matériel acceptable qui cache un bilan immatériel négatif. Le premier hôpital universitaire dans un quartier populaire verra le jour si tout se passe bien au moment où Ould Ghazouani va achever son deuxième mandat en 2029. Cette nouvelle infrastructure sanitaire ne suffit pas pour corriger un système qui manque encore de médecins mauritaniens surtout des spécialistes environ 2 médecins pour 10 000 habitants, bien en dessous des standards internationaux. Une étude menée dans trois quartiers défavorisés de Nouakchott a révélé une forte prévalence de maladies respiratoires (28 %) et de diarrhées (17,2 %), liées à un environnement insalubre. Un hôpital universitaire devient un enjeu de santé publique car plus de 30 % des Mauritaniens n’ont pas accès aux soins de santé de base. Cette infrastructure sanitaire peut être considérée comme la dernière réalisation de Ould Ghazouani avant de céder le fauteuil à son successeur.
Cherif Kane