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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Mauritanie : l’abrogation de la loi d’amnistie de 93, ce vieux serpent de mer dans le collimateur des observateurs


L’abrogation de la loi d’amnistie de 1993 sous le régime du génocidaire Ould Taya continue de susciter des polémiques sur les réseaux sociaux. Parmi les contributions les plus pertinentes qui circulent, figure en première place celle d’un compatriote qui s’adresse spécialement aux arabophones.

C’est pour la bonne cause nationale que Mohamed El Mounir est revenu sur un vieux débat mais actualisé par la proposition financière du règlement du passif humanitaire par Ould Ghazouani. Sur le fond, c’est la question nationale qui revient sur la scène nationale. L’originalité de l’analyse du compatriote arabophone réside dans la franchise que l’abrogation de la loi d’amnistie de 93 n’est pas une menace pour l’Etat encore moins pour une communauté bien précise. Autrement dit qu’aucune composante nationale ne doit s’identifier aux criminels fussent-ils présumés militaires. En réalité, l’abrogation de la loi ne vise pas l’armée nationale mais les individus responsables. Elle permettrait à l’État de reconnaître ses responsabilités et de demander pardon. L’histoire retiendra que l’ancien président Ould Aziz avait fait un pas dans ce sens mais avec des larmes de crocodile pour solder ensuite le passif humanitaire sur fond de tractations financières d’une infime minorité de veuves et orphelins sous l’égide de chefs militaires négro-africains de la vallée. Ce qui veut dire que le règlement du passif humanitaire ne passe pas par la réparation, mais encore moins par une justice ordinaire. Seuls les criminels sont visés.

Les observateurs partagent le sentiment de Mounir qu’un tel processus ne signifie nullement de s’attaquer à l’armée nationale bien que l’Etat soit tenu responsable, à titre politique. C’est la confusion et l’amalgame de l’armée tous des tortionnaires qui est pointée du doigt. C’est la gravité de ces actes qui mine depuis 90 l’unité nationale et la cohésion sociale. L’opposition et l’Etat devront saisir le dialogue qui va s’ouvrir incessamment pour clore définitivement ce dossier.





Cherif Kane
Journaliste

Source : Kassataya
Jeudi 13 Novembre 2025 - 16:44
Jeudi 13 Novembre 2025 - 16:45
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