Parmi les secteurs prioritaires du programme du président mauritanien depuis 2019, l’école, la justice et l’hôpital sont loin de donner les résultats escomptés malgré les réformes engagées. C’est leur effondrement qui est pointé du doigt par les observateurs.
L’école républicaine, chère à Ould Ghazouani est en train de reculer dangereusement avec une réforme controversée qui fait des deux premières années des rentrées de migration scolaire et la disparition progressive de l’école privée en Mauritanie. Ce nouveau système éducatif exclue l’écolier non arabophone et risque à la rentrée 2025-2026 de creuser l’écart entre les différentes composantes nationales. Les résultats du Bac 2025 ne sont pas encourageants avec un taux de réussite toujours faible. L’Education nationale risque d’enfanter une élite démissionnaire et mal formée dont le destin est voué irrémédiablement à l’échec. C’est cet effondrement auquel la justice est confrontée également depuis plus de six ans. Un troisième pouvoir gouverné par des tribus qui font et défont les lois contre l’esclavage, qui couvrent les corruptions des hommes du pouvoir et ferment les yeux sur les dérives autoritaires du chef de l’exécutif.
Ould Ghazouani totalise au moins quatre affaires d’Etat où des citoyens sont assassinés par l’armée et les forces de sécurité en particulier la police nationale. Enfin des dysfonctionnements majeurs caractérisent les hôpitaux en Mauritanie. De la pénurie du personnel médical qualifié aux infrastructures vétustes en passant par le manque de matériel et de médicaments. Les soins gratuits sont limités, et la majorité des traitements sont payants, excluant les plus démunis. L’écart entre les zones rurales et urbaines se creuse.
Cherif Kane
Journaliste
L’école républicaine, chère à Ould Ghazouani est en train de reculer dangereusement avec une réforme controversée qui fait des deux premières années des rentrées de migration scolaire et la disparition progressive de l’école privée en Mauritanie. Ce nouveau système éducatif exclue l’écolier non arabophone et risque à la rentrée 2025-2026 de creuser l’écart entre les différentes composantes nationales. Les résultats du Bac 2025 ne sont pas encourageants avec un taux de réussite toujours faible. L’Education nationale risque d’enfanter une élite démissionnaire et mal formée dont le destin est voué irrémédiablement à l’échec. C’est cet effondrement auquel la justice est confrontée également depuis plus de six ans. Un troisième pouvoir gouverné par des tribus qui font et défont les lois contre l’esclavage, qui couvrent les corruptions des hommes du pouvoir et ferment les yeux sur les dérives autoritaires du chef de l’exécutif.
Ould Ghazouani totalise au moins quatre affaires d’Etat où des citoyens sont assassinés par l’armée et les forces de sécurité en particulier la police nationale. Enfin des dysfonctionnements majeurs caractérisent les hôpitaux en Mauritanie. De la pénurie du personnel médical qualifié aux infrastructures vétustes en passant par le manque de matériel et de médicaments. Les soins gratuits sont limités, et la majorité des traitements sont payants, excluant les plus démunis. L’écart entre les zones rurales et urbaines se creuse.
Cherif Kane
Journaliste