Au lendemain de la nomination de Aminata Kane au poste de gouverneur adjoint à la Banque centrale de la Mauritanie, les observateurs sont partagés par cette promotion qui en dit long de la difficile cohabitation.
C’est la première fois qu’une femme négro-africaine occupe une fonction aussi technique depuis 1960. C’est une femme d’expérience qui a montré ses preuves dans des groupes internationaux et qui va apporter à la banque centrale toute son expertise en finance internationale surtout dans un contexte de redressement de la plus grande institution financière du pays. C’est un signal fort pour l’inclusion des femmes dans les hautes sphères de la finance publique mauritanienne. Son duo avec Mohamed Salem Hamody, également nommé gouverneur adjoint, est vu comme une combinaison prometteuse pour relever les défis économiques actuels. Cette promotion d’une femme négro-africaine contraste avec la nature d’un Etat raciste avec les nominations monocolores depuis 2019 du chef de l’Etat dans l’armée et les forces de sécurité, l’éducation nationale, l’audiovisuel public, la culture, les affaires islamiques. Cette nomination est perçue comme une étape stratégique et inspirante, à la croisée de la compétence, de la réforme et de l’inclusion. Si elle réussit sa mission, elle pourrait bien redéfinir les standards de leadership économique en Mauritanie.
Cherif Kane
Journaliste
Source : Kassataya
C’est la première fois qu’une femme négro-africaine occupe une fonction aussi technique depuis 1960. C’est une femme d’expérience qui a montré ses preuves dans des groupes internationaux et qui va apporter à la banque centrale toute son expertise en finance internationale surtout dans un contexte de redressement de la plus grande institution financière du pays. C’est un signal fort pour l’inclusion des femmes dans les hautes sphères de la finance publique mauritanienne. Son duo avec Mohamed Salem Hamody, également nommé gouverneur adjoint, est vu comme une combinaison prometteuse pour relever les défis économiques actuels. Cette promotion d’une femme négro-africaine contraste avec la nature d’un Etat raciste avec les nominations monocolores depuis 2019 du chef de l’Etat dans l’armée et les forces de sécurité, l’éducation nationale, l’audiovisuel public, la culture, les affaires islamiques. Cette nomination est perçue comme une étape stratégique et inspirante, à la croisée de la compétence, de la réforme et de l’inclusion. Si elle réussit sa mission, elle pourrait bien redéfinir les standards de leadership économique en Mauritanie.
Cherif Kane
Journaliste
Source : Kassataya