L’annonce du gouvernement mauritanien de l’augmentation des dépenses publiques de 2025 par rapport à 2024 est considérée par les observateurs comme un paradoxe de gestion des dépenses publiques.
Cette augmentation qui a atteint plus de 101 milliards d’ouguiyas en 2025 soit 4 % par rapport à l’année précédente n’est pas un signe d’un meilleur contrôle de la dépense publique pour les observateurs. Contrairement à l’annonce du gouvernement argumentant 94 pour cent des exécutions. Alors que les Mauritaniens ont toujours soif et vivent dans l’obscurité à Nouakchott comme dans les régions. Plus de la moitié des Mauritaniens n’ont toujours pas accès aux services publics, aux soins et ne mangent pas à leur faim. L’Assemblée nationale, la CENI, les Conseils régionaux et la Haute Cour de Justice pour ne citer que ces institutions ont à peine consommé plus de 25 pour cent de leur budget annuel en 2024 et en 2025 la situation n’est guère luisante. C’est la transparence dans l’exécution budgétaire qui est pointée du doigt. Les écarts budgétaires peuvent masquer des pratiques de favoritisme ou de détournement de fonds. es Les inégalités budgétaires peuvent compromettre l’efficacité des politiques publiques, accentuer les fractures sociales, et freiner le développement durable.
Cherif Kane
Journaliste
Cette augmentation qui a atteint plus de 101 milliards d’ouguiyas en 2025 soit 4 % par rapport à l’année précédente n’est pas un signe d’un meilleur contrôle de la dépense publique pour les observateurs. Contrairement à l’annonce du gouvernement argumentant 94 pour cent des exécutions. Alors que les Mauritaniens ont toujours soif et vivent dans l’obscurité à Nouakchott comme dans les régions. Plus de la moitié des Mauritaniens n’ont toujours pas accès aux services publics, aux soins et ne mangent pas à leur faim. L’Assemblée nationale, la CENI, les Conseils régionaux et la Haute Cour de Justice pour ne citer que ces institutions ont à peine consommé plus de 25 pour cent de leur budget annuel en 2024 et en 2025 la situation n’est guère luisante. C’est la transparence dans l’exécution budgétaire qui est pointée du doigt. Les écarts budgétaires peuvent masquer des pratiques de favoritisme ou de détournement de fonds. es Les inégalités budgétaires peuvent compromettre l’efficacité des politiques publiques, accentuer les fractures sociales, et freiner le développement durable.
Cherif Kane
Journaliste