A la veille de la clôture de sa session parlementaire 2024-2025, le parlement mauritanien a adopté une révision de son règlement intérieur. Cette réforme déclenche une vive polémique au sein surtout des députés de l’opposition révélant une fracture politique et institutionnelle assez marquée.
Les observateurs pointent une discipline renforcée. Les articles 80 à 84 introduisent des sanctions codifiées comme la confiscation de la parole, l’exclusion temporaire jusqu’à quatre mois et la réduction des indemnités. Ces nouvelles dispositions laissent apparaître des infractions élargies relatives en particulier aux insultes envers le président, discours racistes ou sectaires, atteintes aux symboles religieux, violences verbales ou physiques. Il s’agit en fait d’un copier-coller de la loi pour la protection des symboles.
Les parlementaires de l’opposition craignent un affaiblissement des débats et des libertés confisquées. Les séances à venir vont vers une procédure stricte avec la suspension des travaux en cas de refus d’expulsion et enfin le nombre de députés requis pour créer une commission d’enquête passe de 30 à 12. Ce qui donne un boulevard à la majorité doublement satisfait avec une majorité absolue du bureau désormais pour la levée parlementaire, sauf en cas de flagrant délit ou jugement définitif.
Cherif Kane
Journaliste
Les observateurs pointent une discipline renforcée. Les articles 80 à 84 introduisent des sanctions codifiées comme la confiscation de la parole, l’exclusion temporaire jusqu’à quatre mois et la réduction des indemnités. Ces nouvelles dispositions laissent apparaître des infractions élargies relatives en particulier aux insultes envers le président, discours racistes ou sectaires, atteintes aux symboles religieux, violences verbales ou physiques. Il s’agit en fait d’un copier-coller de la loi pour la protection des symboles.
Les parlementaires de l’opposition craignent un affaiblissement des débats et des libertés confisquées. Les séances à venir vont vers une procédure stricte avec la suspension des travaux en cas de refus d’expulsion et enfin le nombre de députés requis pour créer une commission d’enquête passe de 30 à 12. Ce qui donne un boulevard à la majorité doublement satisfait avec une majorité absolue du bureau désormais pour la levée parlementaire, sauf en cas de flagrant délit ou jugement définitif.
Cherif Kane
Journaliste