La gestion attendue du passif humanitaire par une commission dirigée par le commissariat aux droits de l’homme à l’action humanitaire et aux relations avec la société civile ne fait pas l’unanimité au sein des organisations nationales des droits de l’homme et des victimes et Rescapés Mauritaniens en Europe et aux Etats-Unis.
Cette initiative du gouvernement mauritanien à gérer le passif humanitaire qui fait référence aux violations graves des droits humains commises principalement entre 1989 et 1991 contre les communautés négro-africaines de la vallée, est une nouvelle stratégie politique pour gagner du temps. Elle consiste à mettre dans le processus de concertation, le commissariat aux droits de l’homme, une caisse de résonance de Ould Ghazouani pour mettre en œuvre la justice transactionnelle, le principal point de divergence du règlement définitif du passif humanitaire.
Le massacre d’Inal, l’expulsion de plus de 60 000 négro-africains et les exécutions sommaires de soldats noirs sont autant de blessures encore ouvertes que le prochain dialogue politique ne pourra pas fermer sans une commission nationale de vérité et de justice à laquelle aspirent les veuves et orphelins et les militaires rescapés d’INAL ainsi que toutes les victimes de 1986 à 1991. Après 32 ans de la loi d’amnistie, le règlement du passif humanitaire n’est pas pour aujourd’hui surtout avec une alternance militaire qui perdure.
Cherif Kane
Source : Kassataya
Cette initiative du gouvernement mauritanien à gérer le passif humanitaire qui fait référence aux violations graves des droits humains commises principalement entre 1989 et 1991 contre les communautés négro-africaines de la vallée, est une nouvelle stratégie politique pour gagner du temps. Elle consiste à mettre dans le processus de concertation, le commissariat aux droits de l’homme, une caisse de résonance de Ould Ghazouani pour mettre en œuvre la justice transactionnelle, le principal point de divergence du règlement définitif du passif humanitaire.
Le massacre d’Inal, l’expulsion de plus de 60 000 négro-africains et les exécutions sommaires de soldats noirs sont autant de blessures encore ouvertes que le prochain dialogue politique ne pourra pas fermer sans une commission nationale de vérité et de justice à laquelle aspirent les veuves et orphelins et les militaires rescapés d’INAL ainsi que toutes les victimes de 1986 à 1991. Après 32 ans de la loi d’amnistie, le règlement du passif humanitaire n’est pas pour aujourd’hui surtout avec une alternance militaire qui perdure.
Cherif Kane
Source : Kassataya