En cinq ans, la Mauritanie a réalisé 2200 km de routes goudronnées. C’est le bilan du président mauritanien après six années de gouvernance.
Le plus grand chantier réalisé est sans doute l’axe Nouakchott-Néma 1200 km dont la moitié est réhabilitée. C’est la lente exécution des travaux ou la mauvaise gestion des infrastructures qui est pointée du doigt par les observateurs. En 5 ans 2200 routes goudronnées c’est peu pour un pays doté de richesses naturelles. Et puis le revers de la médaille c’est que le plus grand tronçon du pays est devenu un mouroir comme en témoigne la dernière tragédie en date avec cinq membres d’une même famille tuée sur le coup. Il ne suffit pas d’avoir de nouvelles routes bitumées encore faudrait-il les entretenir et apporter les meilleures conditions de sécurité routière. La grande révolution serait la réalisation d’une autoroute après 65 ans d’indépendance. C’est également de verdir le désert. Malheureusement l’ambition des autorités de Nouakchott c’est le détournement des deniers publics et de consacrer de gros investissements à peu d’infrastructures. Les 30 projets routiers en cours relèvent d’un simple vœu pieux.
Cherif Kane
Journaliste
Le plus grand chantier réalisé est sans doute l’axe Nouakchott-Néma 1200 km dont la moitié est réhabilitée. C’est la lente exécution des travaux ou la mauvaise gestion des infrastructures qui est pointée du doigt par les observateurs. En 5 ans 2200 routes goudronnées c’est peu pour un pays doté de richesses naturelles. Et puis le revers de la médaille c’est que le plus grand tronçon du pays est devenu un mouroir comme en témoigne la dernière tragédie en date avec cinq membres d’une même famille tuée sur le coup. Il ne suffit pas d’avoir de nouvelles routes bitumées encore faudrait-il les entretenir et apporter les meilleures conditions de sécurité routière. La grande révolution serait la réalisation d’une autoroute après 65 ans d’indépendance. C’est également de verdir le désert. Malheureusement l’ambition des autorités de Nouakchott c’est le détournement des deniers publics et de consacrer de gros investissements à peu d’infrastructures. Les 30 projets routiers en cours relèvent d’un simple vœu pieux.
Cherif Kane
Journaliste