Un rapport accablant de l’inspection générale de l’Etat vient d’épingler le ministère des affaires islamiques sur la disparition de plusieurs millions d’ouguiyas concernant le dossier pèlerinage 2025.
Cette affaire de disparition de fonds du pèlerinage de 2025, est révélatrice de la corruption à tous les étages d’un régime où la gabegie et la corruption sont visibles dans tous les rouages de l’Etat. Même le ministère des affaires islamiques n’est pas épargné du détournement des fonds publics. Un rapport de l’inspection générale de l’Etat révèle 300 millions d’ouguiyas de déficit du ministère. Pour les observateurs ces fraudes dans l’organisation du pèlerinage 2025 ne sont pas des faits isolés.
Une double peine pour des pèlerins qui ont subi pour la première fois à Djeddah et à Médine des fouilles systématiques à cause de la nouvelle image du pays sur le trafic intense de drogue en Mauritanie. Au-delà c’est la corruption religieuse qui est pointée du doigt.
Ce fléau relance la légitimation morale de l’injustice. La religion est utilisée pour des détournements de fonds à travers le cinquième pilier de l’islam ou Hadj. La corruption spirituelle ne salit pas seulement les finances publiques, elle empoisonne les consciences. Les observateurs s’interrogent sur une république islamique qui tourne le dos à l’obligation de la zakat pour atténuer la souffrance de plus de 3 millions de pauvres dans un pays doté des richesses naturelles et de terres rares.
Cherif Kane
Journaliste
Cette affaire de disparition de fonds du pèlerinage de 2025, est révélatrice de la corruption à tous les étages d’un régime où la gabegie et la corruption sont visibles dans tous les rouages de l’Etat. Même le ministère des affaires islamiques n’est pas épargné du détournement des fonds publics. Un rapport de l’inspection générale de l’Etat révèle 300 millions d’ouguiyas de déficit du ministère. Pour les observateurs ces fraudes dans l’organisation du pèlerinage 2025 ne sont pas des faits isolés.
Une double peine pour des pèlerins qui ont subi pour la première fois à Djeddah et à Médine des fouilles systématiques à cause de la nouvelle image du pays sur le trafic intense de drogue en Mauritanie. Au-delà c’est la corruption religieuse qui est pointée du doigt.
Ce fléau relance la légitimation morale de l’injustice. La religion est utilisée pour des détournements de fonds à travers le cinquième pilier de l’islam ou Hadj. La corruption spirituelle ne salit pas seulement les finances publiques, elle empoisonne les consciences. Les observateurs s’interrogent sur une république islamique qui tourne le dos à l’obligation de la zakat pour atténuer la souffrance de plus de 3 millions de pauvres dans un pays doté des richesses naturelles et de terres rares.
Cherif Kane
Journaliste